aux instructions et aux pouvoirs donnés au
ministre qui l'avait négocié. Ce désaveu était
complètement inattendu. Depuis, une offre,
qui n'a pas encore a été acceptée, a été faite
par la Belgique pour renouer les négocia
tions d'un traité moins libéral dans les dispo
sitions qui touchent aux questions du droit
maritime.
- On écrit de Vienne, le 3i décembre la
Gazette d'Augsbourg
Un courrier anglais, qui a traversé celte
ville il y a quelques jours, se rendant Con-
stautinople, a remis des dépêches l'ambas
sadeur d'Angleterre auprès de notre cour.
Ces dépêchés nous appreunent que le parle
ment anglais devait être dissous incessamment
et que le miuislère comptait trouver une
majorité en sa faveur dans la nouvelle cham
bre des communes. Dans celle hypothèse, le
ministère Peel pourrait se consolider et la
politique européenne perdrait enfin l'incerti
tude qui la caractérise depuis quatre ans;
les relations d'Angleterre acquerraient alors
plus de fermeté, et, comme antérieurement,
elles exerceraient la plus grande influence
sur les destinées de l'Europe: car, quoique
tous les efforts de lord Grey et plus laid
de lord Melbourne, tendissent au maintien de
la paix, lord Palmerston n'avait ni assez de
capacités, ni assez de bonne volooté pour ac
complir les vues de ces hommes d'état il
tombait sans cesse d'un extrême dans l'autre
de manière qu'avec la meilleure volonté les
autres cabinets se voyaient toujours obligés
d'écarter les nombreuses complications qui
se soulevaient, et qu'on ne pouvait jamais
parvenir résoudre la plus grande question
européenne, le désarmement. Celle-ci sera
probablement résolue maintenant.
- On écrit de Dresdele 2 janvier
Le ministre vient de défendre par un res-
crit, l'apparition du journal iulitulé: Gazette
de Saxe, et a interdit son rédacteurM. le
docteur Bœnecke, toute rédaction de journal
pendant la dutée de 5 ans.
- On écrit de Munich, le 38 décembre:
D'après la volonté du roi, les cloîtres des
bénédictins ériger daus plusieurs endroits du
royaume au moyen de secours accordés par
S. M. serom cqargé principalement de l'ins
truction moyenne, et ouvriront des écoles la
tines et des gymnases. A Augsbourg, le gym
nase de Saint-Etienne a été confié aux béné
dictins.
- On écrit de La Haie le t o janvier
L'ambassadeur néerlandais, le baron Mol-
lerus, ainsi que M. Davezac chargé d'affai
res des états-unis de l'Amérique du nord,
qui ont été bien long-temps absens en congé
sont arrivés ici.
- D'après les bruit qui circulent, l'absence
du baron van Zuylen ne serait pas de longue
durée et se bornerait uoe quinzaine de jours;
on saura bientôt ce qui en est. Ce n'est pas
le secrétaire-général du déparlement des af
faires étrangères qui accompagne le baron
van Zuylen mais le fils de ce secrétaireM.
Leclercq commis-adjoint du ministère.
- Ou écrit d'Assche, au Journal des
Flandres
La fortune vient de sourire un pauvre
bûcheron. Cet "homme, eu poursuivant un
lièvre blessé, vit tout-à-coup entrer l'animal
agile dans sou ouverture pratiquée par des
lapins sauvages au pied d'un chêne. Le bûche
ron se mil agrandir cette ouverture, espé
rant attraper ainsi la proie qu'il convoitait.
Il travaille de sa bêche et sans perdre courage
s'obstine dans son projet. A trois pieds sous
terre il frappe sur un vase d'argile, le dégage
du sol rocailleux, ei l'en relire tout fâché.
Un conte bien connu devient l'histoire pour
le bûcheron; il casse la cruche en déplorant
son sort, et, étonnement! des pièces d'or en
sortaient en masse sous ses yeux vite il les
rassemble et les emporte dans sa maison. On
a reconnu le lendemain que toute cette mon
naie était d'or excelleut et frappée par les Es
pagnols au 16e siècle. Ce fait singulier s'est
passé au milieu du bois de l'abbaye d'Aflli-
ghemune lieu de l'endroit d'où je vous
écris aujourd'hui ces véridiques détails.
Bruxelles12 janvier.
On lit dans un journal de cette ville
En l'absence de M. de Alméida l'en
voyé du BrésilM. Marques Lisboa rem
plira en même temps les fouctions de chargé
d'affaires du Portugal,
Cette assertion n'est pas exacte et nous
sommes autorisé la rectifier
Un secrétaireun attaché du même pays
remplace d'ordinaire le chef absent, mais cet
intérim ne peut jamais revenir au chef de mis
sion d'un autre pays dans ce dernier cas
celui-ci se borne promettre officieusement
ses bons offices aux compatriotes de son col
lègue: c'est ce qu'a fait le commandant Lisboa,
en qualité de représentant de la cour la plus
proche en parenté de celle de Portugalsur
la demande de M, le chevalier de Alméida-
Garrelt. Moniteur.
- Au nombre des officiers qui ont eu l'hon
neur d'être reçus avant hier l'audience de
S. A. R. le prince de Luchtenberg on re
marquait M. le capitaine de brigade Decrehen,
commandant d'artillerie portugaise, qui a été
présenté au prince par M. le baron de Sa-Da-
Bandèira. S. A. R. a accueilli avec uneaffabi-
lité une bienveillance toute particulière et
a daigné s'entretenir avec lui sur le nouveau
système d'artillerie adopter en Portugal.
M. Decrehen est un de nos officiers d'artille
rie qui a fait partie du corps belge en Portu
gal il est décoré chevalier de l'ordre de la
Tour et de l'Epéede la croix de fer de pre
mière classe et de l'ordre militaire de 4e* Cet
officier qui donne les plus belles espérances
dans la carrière militaire n'est âgé que de
a5 ans.
- S. A. R. le duc de Leuchtenberg est
arrivé le 92 heures dn matin Alost, où
il a logé l'Hôtel des Trois Rois. La mu
sique militaire du corps des partisans lui a
donné une sérénadeet tous les honneurs dus
son rang lui ont été rendus.
- La chambre des représentans ne s'est en
core pas trouvée en nombre hier, une heure
il n'y avait que 3a membres présens il en
sera probablement de même aujourd'hui les
séances ne reprendront donc en réalité que
lundi.
- La questure de la chambre des repré
sentans a commandé M. Madou un grand
dessin la Sépia représentant la séance du
congrès national où fut votée l'exclusion des
Nassau. Celte composition est destinée être
offerte la chambre des communes d'Angle
terre pour reconnaître i'attention qu'elle a eue
de faire présent notre chambre des repré
sentans de la collection de ses records pro
cès-verbaux. Courtier.
- Il paraît bien certain que d'ici quelques
jours plusieurs membres de la chambre des re
présentans prendront l'initiative d'une pro
position dans l'intérêt de l'industrie coton-
nière.
- Depuis le i«janvaier, M. Evain ne signe
plus le ministre-directeur de la guerre
mais simplement le ministre de la guerre.
Ce changement provient de la responsabilité
constitutionnelle laquelle M. Evain est main
tenant soumis comme tous ses collègues, com
me on l'a déjà dit.
- M. de Potier par une lettre adressée
au ministre de l'intérieur, annonce qu'il refuse
la croix de fer. Il regarde celte distiction ho
norifique comme contraire aux principes de
liberté et d'égalité sociales auxquels il reste
attaché, et qui ont dirigé ses actions en 1828,
1829 et i83o.
- On ditrapporte un journal que la
faculté de médecine de l'université catholique
va très-incessamment être établie Anvers.
- La ville de Louvain s'occupe sérieuse
ment du projet d'élargir et d'approfondir sou
beau canal vers le Ruppel de façon le ren
dre navigable pour les bâtimens qui vien
draient directement de la mer Louvain. Des
travaux préparatoires pour mener l'exécu
tion de celte importante entreprise sont déjà
commencés.
- M. l'avocat Marchotde Namurdaus
une lettre qu'il écrit VEclaireuraprès
avoir appelé du nom de Journées des Dupes
le jour ou fut voté par nos chambres l'impôt
subventionne! de guerre déclare qu'il refu
sera cet impôt par tous les moyens légaux
et que ce ne sera qu'au muyen d'une vente de
ses meubles que le gouvernement en obtien
dra l'import.
- On écrit de Ilasseltle 8 janvier
Depuis quelques jours une activité extra
ordinaire régue dans nos distilleries, et les
expéditions de genièvre n'ont jamais été si
fortes. Un nouvel impôt sur celte boisson
semble provoquer ces expéditions.