SQe M. Lefcbvre-Meuret est intéressé dans cette affaire nous ignorons quel service elles sont destinées. - On écrit de Tournaile 19 janvier Notre ville vient de perdre deux citoyens recommandables plus d'un titre: le premier, M. Benoît Léman, banquier, négociant estimé et d'une probité sans tache; et le second, M. Oublis, père, profond jurisconsulte, ancien membre du gran l-coDseil de Tournai. - Od écrit d'Auvtrsle 30 janvier A une réunion qui a eu lieu le 17 de ce mois Car célébrer l'anniversaire de 3o ans de la gion-d'Honneur de notre commandant de place, le colonel Guerrette, il se trouvait i5 légionnaires dont r3 formaient 679 années d'âge, ayant ensemble 467 ans de service et ayant fait 184 campagnes. - Le manuscrit original du XIe siècle de la chronique de St-Bavon, qu'on croyait perdu depuis 4oans, vient d'être retrouvé Malines, et le gouvernement eu a fait l'acquisition pour la somme de 240 fr. - Dans la séance de la chambte, du ao, on remarque ce qui suit: - M .de BrouckèreIl résulte, des expli cations déjà données par les ministres, et de leur manière de considérer la loi de vendé miaire, an YI, que M. de Mérode trouve la loi excellente, que MM. Ernst et d'iluait la trouvent détestable, que MM. de Muelenaere et de Theux pensent qu'elle est encore exécu toire, et que M. le ministre de la guerre n'en peuse rien. Cette divergence d'opinions est d'une importance majeure. M. Pirson censure quelques chapitres du budget, et il trouve qu'il est inutile d'allouer un subside l'athénee de Namur, attendu qu'il y a un établissement de jésuitesen cette ville, et que, par conséquent, le collège est désert. M. le ministre de l'intérieur répond ce qu'a dit le préopinant Quant l'exécution de la loi sur la garde civiquedes instructions ont déjà été adressées aux officii rs supérieurs et, sous peu de jours, l'uniforme sera égale ment décrété. Le député de Mons m'a demandé si le gou vernement n'avait pas de motif politique, en faisant construire un canal pour l'écoulement des eaux des poldres dans les Flandres, je lui ai répondu: Non Pour ce qui regarde les sociétés anonymes ce sont les tribunaux qui devront résoudre celte question. D'après mon opinion, les socié tés anonymes ont, cependantun véritable iutéiéi conserver l'approbation du gouver nement. M. Lebeau fait voir que la discussion sur celte dernière matière, est lout-à fait inop portune et oisive. M. Coghen partage l'opinion de M Fallon, l'égard des sociétés anonymes. M. de Brouckère se joint M. Gendebien, pour prouver que l'art. 37 du code de com- merce est abrogé. Il pensed'ailleursque les tribunaux, et non la chambre, doivent résoudre la question. Il pease que les sociétés anonymes feront très-bien de s'établir sans autorisation, et celle opinion est partagée, dit-il, par plusieurs avocats du barreau de Bruxelles; et M. le ministre de la justice a lui-même, dans une séance précédente, ex primé l'opinion que l'art. 37 était abrogé. M. Ernstministre de la justice, soutient qu'il n'a jamais dit un mot qui autoriserait lui attribuer cette opinion. Il pense que les argumens allégués par M. Gendebiencontre les opinions de M. Fallon, se détruisent d'eux-mêmes. Si l'opinion de M. Gendebien prévalait, il n'y aurait plus de différence entre la sociétés, et M. de Brouckère conseille tiès-mal les citoyens, en disant qu'ils font bim de ne plus se soumettre, doréuavaot, l'autorisation du gouvernement. Ils compro mettraient gravement et leur fortune, et leur liberté personnelle. - Dans la séance du a4on a continué la discussiou générale du budget de l'intérieur. M. Gendebien a parlé, de nouveau, sur la question des sociétés anonymes. Ladiscussion générale a été close ensuite, et l'on a passé celle des articles. - Une pétitionsignée par un grand nom bre de procuradorès, et qui a été remise au président de la chambre demande que le gouvernement présente une loi pour la sécu larisation volontaire des individus composaut les oidres monastiques, des deux sexes me sure qui tendrait réduire, peu-à-peu et sans violence, le nombre des couvens, en diminuant leur population oisive: ce qui amènerait na turellement la fusion de plusieurs en un seul, et leur suppression graduelle, sans secousse, comme sans scandale. Les moines sécularisés viendraient en aide au service des paroisses les religieuses serviraient dans les hospices et il leur serait accordé une pension sur les reve nus des couvens. Observador. - Dans la séance de la chambre des dépu tés, du ai on remarque ce qui suit: - Trois vicaires du district de Maestricht de mandent que la chambre veuille décider le plus tôt possible qui doit leur payer les trai- temens qu'on leur accorde, ou l'état, ou la commune. Renvoyé, sur la demande de M. Renessela section centrale chargée d'exa miner la loi communale. M. le ministre des aj)aires étrangères envoie, pour être déposées sur le bureau: r* les conventions conclues entre la Belgique et le Danemark, pour l'abolition des droits d'é migration et de détraciion, signées Bruxel les, le 26 janvier, et Copenhague, le ar mars, i834, et échangées Paris, le a5 mai de la même année a0 les déclarations échan gées entre la Belgique et la Prusse, sous la date du 13 et du 17 décembre, 18341 pour le renouvellement de la convention du 3 juin, 1817, abolitive des droits de détractiott et d'émigration. M. Gendebien combat de nouveau l'o pinion émise hier (20), sur les sociétés ano nymes, par MM. Fallon et le ministre de la justice; il soutient que ces sociétés peuvent exister sans l'autorisation du gouvernement. Il s'étonne de ce que le ministre a semblé ex cepter les sociétés anonymes étrangèreséta blies en Belgique, de cette prétendue néces sité d'avoir obtenu l'autorisation du gouver nement pour pouvoir exister comme sociétés anonymes. M. le ministre de la justice dit que l'ho norable préopinant est dans l'erreur, s'il pense qu'il a excepté ces sociétés. Il sait aussi, dit-il, que le gouvernement ne peut intervenir en rien dans les sociétés anonymes; il ne peut les empêcher de s'établir sans autorisation mais il faut que l'on sache que dès que ces sociétés sont munies de l'au torisation, elles ne risquent que les capitaux de l'associatinn, tâudis que ceux qui forment une société anonyme sans avoir obtenu préa lablement l'autorisation du roi, compromet tent tous leurs biens et même leur liberté. Traitement du ministre, fr. 21,080, adopté; des fonctionnairesemployés et gens de ser vice, fr. 180,620. M. de Brouckère demande que ce dernier chiffre soit réduit des 7,950 fr. demandés pour augmenter le traitement des employé de l'administration-générale de la police. M. Gendebien appuie cette réduction; il blâme la conduite de cette police: il a tel membre de la chambre, dit-il, qui ne sort point sans être précédé ou suivi d'un agent de police qui épie sa marche, et quand il s'agit de maintenir l'ordre il n'y a de police nulle part. M. de Robaulx ne volera pas non plus des fonds pour augmenter le traitement de la police. M. Eloy de Burdinne croit qu'une bonne police politique ne peut pas être trop payée, et que si la section centrale a accordé la de mande du ministre, c'est parce qu'elle désire améliorer cette administration. M. Gendebien insiste sur la nécessité d'a dopter la réduction proposée par M. de Brouc kère. Le chiffre de 180,220 fr. est adopté. MM. Gendebien et de Robaulx deman-- dent que leur vote négatif soit inséré au pro cès-verbal. - Dans la séance du 22, on a continué la discussion du budget de l'intérieur, et notam ment du chapitre IV relatif l'instruction mblique. M. Fleussu a appelé l'attention de a chambre sur la nécessité d'accorder des al- ocations plus considérables l'instruction. -Par arrêté du 16 janvier, i835, le sieur Mathieu-Lambert Polainactuellement ar chiviste-adjointest nommé archiviste au dé pôt des archives de Liège, en remplacement

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2