poursuivre l'avenird'après la rigueur des lois, ceux qui tiendraient des loteries, des jeux du hasard ou des bureaux de distribu tion de billets, soit de loteries étrangères, soit de toute autre loterie prohibée. La cour d'assises a condamné ce midi, après deux jours d'audieuce, aux travaux forcés perpétuité, l'exposition et la marque, le nommé François Coppens,d'Alost, comme coupable de meurtre commis sur la persoune du sieur Bracquenée, Oordegbem, où il était placé comme garnisaire. - Nous pouvons assurer qu'on s'occupe activement du projet d'établir une chaussée de Hasselt S'-Trond, et que la somme né cessaire est déjà répartie entre les commuues intéressées. Nouvelliste du Limbourg. - La Gazette Universelle donne une lettre de Berlin, dans laquelle il est dit que la nomination du comte Pozzo di Borgo l'am bassade de Londres, a (ail beaucoup de sen sation. On y veut voir une confiance particu lière que l'empereur Nicolas place dans les talens du comte, attendu que l'état actuel des affaires en Angleterre offre un grand intérêt et qu'il faut beaucoup de circonspection pour les juger et en profiter convenablement. Dans tous les cas, il est de la plus haute importance d'avoir un homme distingué dans une des places les plus considérables. On assure toujours qu'au printemps pro chain l'empereur de Russie aura une entrevue avec le roi de Prusse. - On écrit de Vienne, le 24 janvier: Depuis quelques jours, on assure que notre armée subira des réductions impôt tantes. Le corps d'armée mobile en Italie sera mis sur le pied de paix. Dans tous les régimens, jusqu'à 4o hommes de chaque compagnie seront ren voyés en congé dans leurs foyers, et les che vaux qui par cette mesure deviendront dis ponibles dans la cavaleriel'artillerie et le train seront vendus. Ces bruits qui n'ont en core rien d'authentique, sont fort accrédités et des faits isolés paraissent le confirmer. Aussi la hausse notre bourse est remarquée. - Ou écrit de Coustantinople, le 8 janvier: Lord Ponsonby a renvoyé un exprès Smyrne, pour communiquer l'escadre an glaise, qui y est stationnée, l'otdre de partir pour Malteafin d'y passer l'hiver. Le premier paiement faire la Porte par Méhémed-Ali s'élève vingt-et-un millions de piastres, somme qui est déjà déposée Ale xandrie la disposition de la Porte. Le second paiement montera 12 millions de piastres payer la fin du mois de mai prochain. En suite Méhémed-Ali devra annuellement 12 millions de piastres, titre de tribut la Porte. - Nos lettres de Vienue nous annoncent que l'ordre vient d'être douné de faire vendre 10,000 chevaux de traiu, de faire reutrer dans ses foyers une partie de la laodwehr, et de renvoyer les régimens des frontières grœnzerdans leurs cantounemens ordinai res. {J- de Francjort.) - On écrit de Stockholm, le ao janvier: Samedi dernier, la haute-cour de justice du royaume a prononcé son ariqt relativement l'accusation qui avait été portée par l'avo cat des états sur la proposition du comité de la constitution contre les membres du conseil d'état, accusés d'avoir enfreint la constitution. Cet arrêt déclare qu'une pareille plainte a été élevée contre tout droit et sans fondement, et que le procès intenté par l'avocat des états contre les membres du conseil d'état et le se crétaire d'état, est inadmissible. - On écrit de Conslautinople, a5 décem bre: Le grand-seigneur s'est prononcé avec son originalité ordinaire sur le changement de ministère Londres. Il appelle le duc de Wellington son allié naturelet il espère que celte modification lui sera favorable, si tôt ou tard il devenait nécessaire de faire un ex emple en Afrique. Le grand-seigneur a ajou té qu'il pourrait se montrer reconnaissant l'occasion. On croit pouvoir rapporter cette dernière parole aux affaires de Perse, qui pourraient engager une puissance voisine moins loyale tirer parti des circonstances. - On écrit de Francfort la Gazette d'singsbourg On n'appreud encore rien d'ultérieur con cernant la question luxembourgeoise. Ce se rait une chose décidée qu'alors seulement, quaud il sera démontré que le ministre tory se consolide, il pourra être question de la reprise des travaux de la conférence de Lon dres. S'il en est ainsi avec le ministre tory, on ne doute pas un iustant que la France ne se raillie pins étroitement aux puissances du Nordet que les grandes questions politiques encore pendantes ne reçoivent enfin une déci sion dans le sens modéré. - On écrit de Smyrne, 27 décembre: L'escadre anglaise qui avait jeté l'ancre dans nos paragesil a plusieurs mois, a fait voile en grande partie pour Malle. Un paque bot avait porté l'amiral de quitter celte sta tion. Le district d'Orfa est entièrement évacué par les Égyptiens, et les autorités turques y ont été rétablies. Des lettres de commerce de Bagdad man dent que toute la Perse est en insurrection. Le général commandaut les troupes russes aurait reçu d'avance l'autorisation de prêter un secours immédiat Mobammed-Mirza, pour le cas où il en aurait eu besoin. On sait que celui-ci a été reconnu, par la Russie et l'Angleterre, comme successeur légitime de son grand-père. - Dans la séance du 3, M. de Brouckére a présenté une proposition pour l'abolition de la peine de mort. Elle est la même que celle qu'il a présentée le 18 juin, 1832, et sur laquelle il n'avait pas insisté, parce que les arrêts de mort furent toujours commués par le roi en emprisonnement perpétuité. Le Moniteurde ce jour, annonçant qu'une exéention mort doit avoir lieusous peu Courtraiceci l'a engagé renouveler sa proposition. - Un arrêté royaldu 3o janvier, accorde des pensions aux sieurs Sneyers et Cornélis blessés de septembre. - Par arrêté du 2 février est nommé Juge-suppléant de la justice-de-paix du cauion d'Ostende, arrondissement de Bruges, le sieur Auguste-Joseph Fraeys, avocat, Ostende. - Le sénatdans sa séance du 3décidé que la proposition de M. Baré de Comogne, tendante apporter des modifications aux certificats délivrer aux miliciens, fils de veuves, fils uniques, seuls fils célibataires ou soustiens d'orphelins, lesquels certificats se trouvent la suite de la loi sur l'organisation de la milice nationale du 8 janvier, 1817, sera mise en discussion demain. Dans la séance de la chambre des représen tai du 3on remarque ce qui suit - M. de BrouckéreMessieurs, le 18 juin, t83a, j'ai présenté la chambre un projet de loi tendant abolir la peine de mort, celle de la déportationla flétrissure et la mutilation mentionnées dans l'art. i3 du code pénal. Le 4 juillet suivant, je développai ma pro position, et le même jour elle fut prise en considération une immense majorité. Je n'ai jamais insisté pour que les sections s'occu passent de mon projet, parce que chaque fois qu'un arrêt de mort fut prononcé, j'ai vu que le roi commuait la peine de mort dans d'autres peines criminelles. Je déclare que les minis tres qui ont contre-signé ces arrêtés de com mutation ont mérité la considération de la chambre et des amis de l'humauité. Aucune exécution capitale n'a eu lieu de puis quatre ans, bien que trois gouvernemens et quatre ministres de la justice se fussent succédé. Je viens de lire, dans le Moniteur d'aujourd'hui, qu'un individu sera sous peu exécuté mort Courtrai. C'était donc sous M. Ernst que devait, pour la première fois, reparaître la première guillotine, que devait être tranchée la première tête. Pour moi, je le plains plus que je ne le blâme. II y a huit mois, cette conduite aurait étonné mais au jourd'hui elle n'étonne personne. Puisqu'on pousse les choses si loinque d'annoncer d'a vance, dans le Moniteurles exécutions qui doivent avoir lieu, afiu que partout le royau me ou puisse assister ce hideux spectacle, je me suis déterminé renouveler ma proposi tion; que la chambre la modifie si elle veut, mais que du moins elle porte un changement aux lois pénales existantes. Je demande donc la réimpression de mon projet dans le Moni teurafin que les membres qui ne le connais sent paspuissent en prendre connaissance. L'orateur répond ensuite ce qu'a dit un membre du sénatdans la séance de cette as semblée du 4 janvier. Si les mots que ce mem bre a prononcés, dit-il, peuvent faire tort quelqu'unce n'est pas ceux auxoueU

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2