JOURNAL DE LA FLANDRE OCUIDE^UAtE. VENDREDI, 6 MARS, i835. (XVin»° Année,,) N° 1726 et 1727. L'abonnement a ce Jouis *l est pour les Utiles er arrondissent. de Courtrai etd'Yptes d&fr.EJ*5 par trimestre, etdefr. 6-35 c. pour put*, la Belgique, Jra ne de port par. la piste; 0= Brix dés Insertions en Peti f- Ro.main, 17 et. par ligne; et toutés celles en-dessous de 6 lignes, Si paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DB LA VILLB. Du i au i5 Mars, 5 172 heures. FERMETURE DES PORTÉS DS LA VILLB. Du 1 au i5 Mars7 heures. BËLOIQH Yn» 6 mars L 91 Ui J i uaod jijiLEjkf kskaf 9fi;tjg.H DE LA PEIXB DE MORT. .lioiii I) - nluoi nu - psWu-dans' le Libéral vttiélettre de M: An- giliis empreinte de cette modération de' ckraetèrë et de cet amour du bien public' qui diitittguent tout htfnarabteatoyenybbti résume rapidement lesprindpauX ârgtittlrtiî qu'on'a fait vaioir pouT l'abolitfcn de là péiiié'de mort. Nous n'avons émis aucune opinion jusqu'à présent sur cette qûestlori S rave, "«BUS ">sWBWrt»" hrfn d'avoir présenter ès'rêfiexiwntriiigHes'd'&tteiffibW dans unemarti'ère qbi adëjaëté l'objet de tant de discussion savantes; M. A ngiltis <et< un-grand1 nombre de ceux'qJi- se bsM 'occupés'deda qdestï*>HWlà'pVésèntent-!que aou# miré fàfcet'la peine de rnert reud-eHè meilleurs les aUttes citO^ensou- en d,antres"teritaesy di- miurfé^t-felle le ebirfrédea erïméb'" - 1 PBWH répondrez Cétte demander nont' n'avons qnï'i'eXp&riéneé'dn'téwps'paéisé les détails-de-la stë^sMqtifeiMàisIlCT><dim»ées que fourmten ral la statistique sont très variables, etd'bn-verra 1 sou Vent «jue darrt «if temps délits d'un geiire'dé- fCHniné atitont "diminué sous cette disposition pénale, tandis qu'ils awront' angmenté dans uné autre circonstance sons l'empire de la mênie loi. ïïné'fbulë dëjWtitaïUdnjohetures échappent féir* vestigation 'la plus minutieuse et nous trompent datis 'les résultats. Ceci'conduit xcmdaré «fixe-le Àltfre de» crimes rTaulorise pasabsolument prononcer sur l'opportuhité'd'uiïé peitieet encore ih't^sr^oë 'sa qùsîièè.1 One peine est •jukfoqnawd'elle est proportionnée au délit. Ce principe-du'dCôit pénal est àd'abfîde; tonte cotrtéstatibnmiàw'cVst peu près le seul. Si' l'On connaissait'la pènalitéréelle qtii dwil tté- cesiairemenl être "attachée nn délit dUrnié j on ponrfait èn'augmentant èt âiminirarrt prôgressivè- nent cètté pénalité découvrir les eh ri mens que sont dus dés faâtds plus Ou moins graves. Mars n'âyartt ancùrtè1 dOnnét fille dont il soit-'convenu' de partfr'j'il en résUltcque Incorrection infliger- pour un méfait quelconque ^retira toujours un méfait qùéltbnque réstéra' tcinjOaTS- uïi- objet lie discussion. Et fùt-il qu'on partît d'une terme universel-1 lerhent' reconnu poUr base', ensotte qaé'l'éêheHe' des déliWêt'dèSpéines se prolbrrgeâl parallèlement! dans une progression croissante, encore ne serait- on assuré de la justice des pénalités que pour les délits slu même genre qui-ne différeraient entre eux que par. l'aglomération plus ou moins forte de circonstances ou atténuantes. Dés qu'on en vien drait 'des crimes d'un genre entièrement diffé rent, par; exemplg le vol et, la distributitrti 'd'écrits séditièuX yl'éùibarrais VénUMrpIt pùW décideff de la culpabilité respective des auteurs. Ce que nous venons de dire des délits1 de genres différent, vetrouve "son application- quand il s'agit d'infliger des peines différentes de nature. Tant qu'on bornes l'emprisonnement, on va sans dif ficulté du moins au plus, mais on se demandera vainement cojphjgp de temps d'pmpriîonnement eqnivagt,l'exposition au cafcaq. Pas deux person-r nés ne serqnt,(l'accorA là dessus. Il y aura donç toujours sont toutes les législations possibles des controverses sur la justice des peines et par con séquent sur la justice de la peine de mort princi palement. -, 0 -, .7-.Samedi'dernier jour du marché des charla tans avaient invente^ un moyen nouveau d'ex- plojtçr Incrédulité des gens simples, Une amazone annonçait en plein vent et au son de la trompette une adresse du duc de Reichstadt au roi Louis- Philippe, dans laquelle il.proteste de son dévoue ment la Fraijce, faisant ses excuses de n'être pas allé jusqu'à présent tirer au sort pour la milice, et oftàant de prendre maintenant un engagement volontaire dans l'armée. Nos bons paysans, joy eux d'entendre que le jeune Napoléon vivait encore, achetaient par çentoines des exemplaires de ce misérable pamphlet. U est imprimé Gand, çhev Vanderschelden. M. Vgndersckeldon ferait beaucoup mjeùx de réserver ses.presses des pu blications plus utifes. On dit que la même indus trie s'étant montrée Lille l'amazone y a expié son courage par quelques jours^le prison. La Revue républicaine de Paris contient un article violenf contre lç général iiugeaud le geô lier de la duebe^so de Berriet je meurtrier de Duiong. L'ignorance et la bassesse de ce spadassin y sont Hétriessans mesure. Que ceuxal'entre les officiers de notre armée qui aiment se quereller çt se battre profitent de cette terribleleçon Bugeaud s'est battu en duel, il a tué un homme et il s'e?t attiré le mépris de la France. Voilà le point d'honneur dont la conquête appartient aux duellistes. Si vous' voulez acquérir de l'honneur et de l'estimé, soyez probe et vertueux, réservez votre ssng-pour la patrie, «t ne fuyez point de vant l'ennemi au jour du combat. -- La circulaire de l'évêque de Garni confirme pleinement l'opinion que nous avons exprimée du prime abord sur la lettre du Journal des Flan dres relative aux encycliques. Ce journal qui avait bien préyù sa déconvenu croyait s'être ménagé une porte de derrière en s'abstenant de dire ou vertement sa pensée; mais personne n'a été dupe de cette gauche finasserie. DU CATHOLIQUE ET DU LIBÉRAL. Pour nous, dit le Libéral, le catholique n'est ^jajle paisible citoyen fidèle aux traditions hé- réditaires, <et qui suit machinalement les prati- ques de la religion que lui ont donnée ses parens. Le catbotique.dans l'acception que nous don- nons ce mot, est un intrigant qui fait de la >é!lgjbh mëtiéi- èt marchandise, etc. On voit'que lë timide journalisten'osant atta- quéF'lë ëàthbliclime'de frontcherche trouver un certain genre de catholiques incUgne&ë ce nom, pour faire tomber Dodieuxde leur conduite sut tous ceux qui professent cette religion. Adopter une pareille tactique, c'est faire preuve la fois de mauvaise foi et de Jâcheté; de mauvaise foi parce que tout homme qui sait lier deux idées «boit bien savoir qu'on ne peut raisonner de l'es pèce au genre, d'une fraction la généralité de lâcheté,'ien ce.que simulant de diriger ses attaques contre des cafards qui garderont bjen de s'avour er en se défendant, il enveloppe dans le blâme qu'il déverse tous.ceux qui ppofessent le catholi cisme, tous ceux qui s'enorgueillissent du titre dont il fausse la signification. -, Le Cfilhplique est un intrigant. Mais depuis .quand donc, Libéral, vous estril .donné da disr- poser arbitrairement de la.ya.leur des fermes, et (je jeur donner des,acçeptions que.l'usage leur, rer fysç? Ne pourrions nous pas. tout aussi bien dire q^Ç le libéral est un ho.nime sans loi et sans culte, qui ne vise qu'au renversement .de toutes les relir •gions, et qui pour y parvenir ne rougirait pas d'appeler l'appui de la guillotine. Mais cette défu- nition ne serait vraie que dans votre langage, elle ne s'appliquerait qu'à vous et vos adhérent.. D'après le Libéral les catholiques sont des ci- tpycns paisibles suivant machinalement les prati ques de leurs pères, ou des hypocrites, faisant métiers et marchandise de la religion. Eu termes equivaleos, les catholiques sont des inbéciltes ou des intrigans; Chateaubriand, LamartineO'Con- nell, sont des imbécilles ou des intrigans. Si la religion reçoit dans son sein les faibles comme les forts, les simples et les idiots comme les sages, parce qu'elle est la protectrice commune de tous les malheureux, de tous les hommes cer tes ce qui forme un de se* titres les plus glorieux ne saurait lui être opposé comme un reproche. Mais elle reproche et dédaigne les misérables qui osent se servir d'elle comme d'une machine dans un intérêt personnel y dans un. but étranger I4, gloire de l'être souverain, elle les refoule avec horreur dans la cohue des apostats et des impies. Ainsi les intrigans, les hypocrites, ceux enfin que le Libéral appelle catholiques ne sont pas des catholiques. Mais ceux qui composent véritablement le corps vivant de l'église catholique, et que le Liw beral omet sciemment, ce sont les hommes qui pensent, les .hommes qui raisonnent, les hommes que la raison aidée de la grâce a convaincus de la vérité de leur cuite, et qui en observant ses pré ceptes sont conséquens avec eux-mêtues. Que si cette conviction est partagée par d'autres que des simples, si elle a été commune aux hommes les plus récommandables de toutes les époques il est évident que toutes les catégories que le Libéral établit, les déductions qu'il tire et les parallèles qu'il fait tombent néant comme le dévergon dage d'un travailleur qui ne voit goutte au tra vers de ses passions haineuses. Le discours du roi d'Angleterre fit remar-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1