u ta©tan&tiva, JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. MERCREDI, 11 MARS, i835. (XVIII®» Année.) (N° 1728.) L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissern. deCourtrai ettPYpres, defr.5-55 par trimestreet defr. 6-55 c. pour oute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES FERMETURE DES PORTES DR LA VILLE. I de la ville. Du i au i5 Mars5 172 heures. I Du 1 au i5 Mars 7 heures. &e<S Mars. - i*r i562. - Marsacre de Vassi.- 1792. - Mort de l'empereur d'Allemagne Léo- pold IIfrère de Joseph II, et de François IeT, empereur actuellement régnant. - 2, 1625.- Prise de Gavi (Italie)par le connétable de I.esdiguières. - 5, i638. - Journée de Rhinfeld. Le fameux Jean de Wertgénéral des Impé riaux y fut battu par les Suédois et les Fran çais aux ordres du duc de Weimaret qu'il attaquait dans leurs lignes. - 4, 1 ig3. - Mort du fameux sultan Saladin. - i6g5. - Première représentation de la Judith, de Boyer. -5, -493. - Prise de Ravennepar Théodoricroi des Gothsaprès un siège de deux ans et demi, - 6, 1681. - Mort de l'abbé de Marollesl'in fatigable traducteur de la plupart des classiques romains - 7, 1796. - Mort de l'abbé Raynal auteur de l'Histoire Philosophique etc., dans les Deux-Indes, etc. - 1274- - Mort de saint Tho mas d'Adquin. - 1724. Mort du pape Innocent XIII, - 8 1408. - Le cordelier Jean Petit fait l'apologie de l'assassinat commis dans la per sonne de Louis de Franceduc d'Orléans, frère unique du roi de France, Charles VIpar Jean duc de Bourgogne. - 9, 14f)3. - Mort de Bajazet I"empereur des Turks. - 10, 244.- M.-Juiius-Philippus est élu empereur romain parles soldats. -11, 1697. - Prise d'Amiens par les Espagnols. BELGIQUE. Yprbs, 11 mars. Des hommes pervers, ennemis du repos public, des obeurans toujours prêts miner la concorde entre les citoyens par des menées odieusesen venimer toutes les discussions, et profiter des occasions les moins apparentes pour semer la zizanie et fomenter l'irritation, paraissent avoir cherché de l'occupation faute de mieux, en tâ chant de nous brouillée, avec le corps des étran gers par des insinuations perfides. A cet effet, ils ont avidement tiré parti de l'opinion que ce jour nal a émise naguère sur le délit de désertion. Qu'on nous le dise, qu'y a-t-il dé commun entre le délit de désertion et le corps des étrangers Chacun n'a-t-il pas le droit d'apprécier comme il l'entend la gravité d'un délit? Un journal n'a- t-il pas ce droit en son particulier? Quelle ho mogénéité y a-t-il entre une définition du droit pénal et un corps militant pour le service de l'état Nous estimons que ceux qui malicieusement ont semblé prendre la défense du corps des étrangers sous prétexte de repousser une imputation qui ne lui était point faite ont agi d'abord fort gauche ment, et qu'ensuite ils ont -fcalomnié Ce même corps. .i il ilit.fl Il ont agi maladroitement comme Pradon le quel interrogé par le prince de Conti par quel hasard il avait dans ses tragédies transporté une ville d'Asie en Europe, donna pour réponse: C'est que je n'etudie pas la chronologie. La réponse doit être compassée sur la demande et de même la défense doit être réglée sur l'attaque. Se mettre en défense quand on n'est pas attaqué c'est faire hausser les épaulesprendre la défense d'une personne ou d'une corps qui n'est pas entamé par une agression, c'est s'exposer aux éclats de rire de ses prétendus protégés. Quand la balourdise est tout innocente, ce n'est rien mais ici elle cache des intentions mauvai ses, et dès-lors on ne peut se dissimuler qu'elle ne porte le caractère d'une calomnie. Par une décla mation pleine de fiel on a voulu faireaccroire que le corps des étrangers était en cause, que c'était bien de lui et de lui seul qu'il s'agissait, que ce corps n'est qu'un crime personnifiée en quelque sorte j et par conséquent on a fait tont ce qu'on a pu pour déverser injustement sur cette masse de braves le blâme qui d'ordinaire est attachée la désertionet la défaveur dont elle jouit. Car quelle que soit l'idée qu'on se forme du délit de désertion, toujours faut-il avouer que c'est un acte qui en général déèSnsidère le délinquant dans l'opinion du hommes: or attribuer une qua lification d'ignominie un corps qui l'honneur est plus cher que la vie, c'est calomnier ce corps. Pour nous, lorsque nous avons parlé contre la délit de désertiou en général, nous avons eu en vue la culpabilité de celui qui soit par lâcheté, soit par indifférence pour sa patriesoit par la terreur que lui inspirent ses méfaits, se dérobe aux regards de ses concitoyenset fuit les bannières auxquelles il a donné sa foi. A celui-là seul ap partiennent nos paroles. Mais puisqu'on a abusé de notre franchise puisqu'on sonné l'alarme au milieu du repos, nous dirons ouvertement notre pensée et nous la di rons pleine et entière. Nous regardons la légion étrangère comme une phalange d'hommes accou rus de toutes les parties de l'Europe pour la dé fense de la liberté en Belgique. Les uns, proscrits par le despotisme, sont venus utiliser un temps précieux, jusqu'à ce que le soleil de la délivrance se lève dans leur pays, ce sont des martyrs de la liberté les autres ont quitté spontanément leurs foyers pour voler partout ou le progrès avait pris pied, partont où la lutte entre les deux principes qui se partagent le monde était engagée, partout où la tyrannie domptée mena çait encore: ce sont des héros du progrès. Tous ont offert leur sang la Belgique, plusieurs l'ont répandu. Telle est l'opinion que nous avons de la légion étrangère, telle elle est digne du peuple généreux qu'elle sert -, et pour sympathiser avec ellenous n'avons pas besoin de stupides entre metteurs qui la dégradent sous prétexte de la dé fendre. Une caricature infâme, où les principaux de la ville étaient transformés en capucins, non nes trapistes etc. a circulé sous main dans quel ques réunions. La défense faite par la régence de cette ville de se masquer au carnaval paraît avoir déterminé cette petite vengence. Il faut que l'au teur ait cru sor. oeuvre bien dégoûtante lui-même, puisqu'il n'a pas osé l'exposer au clair jour. Cha— Vaete n'en eût pas fait autant, beaucoup près. - Le sénat est convoqué pour lundi t6de ce mois, deux heuies. - Le nombre des affaires criminelles jugées aux dernières assises de Bruxelles, s'est élevé 18, celui des accusés 28. De ces derniers, 7 seulement ont élé acquittés. Aucune cou- damnation capitale n'a été prononcée. - On écrit d'Anvers, 6 mars: Ce matin 5 heures, le temps était épou vantable, nous avons eu un violent orage accompagné de grêle. On assure qu'au bas de la rivière il y a eu des avaries bord des na vires. - Le commerçaos notables d'Anvers se sont assemblés hier matin et ont élus la présidence du tribuoal de commerce M. Henri Pelgrîm. - On lit dans la Gazette van Westvlaen- deren Hier, lagaliote Frederika, partie le a8 fév. pour Loudres avec de l'écorce, est rentrée dans le port d'Ostende sans mâts. Des cada vres ont élé jetés sur la côte de Blankenberg. Ou dit qu'un vaisseau a péri au Peerdemarkl. Le temps a été affreux sur mer. Ou lit dans la même feuille que la foudre est tombée le 4, en deux différens endroits, Kool'kerke; on n'a pas eu de malheurs dé plorer. - Le Messager (journal français) dé ment positivement la nouvelle de l'incendie du château de Hulleldorf. AI. Reinganum, qui l'on fait jouer un rôle dans toute cette affaire, était fort paisible Francfort l'époque indiquée. - On lit dans le Journal de Francfort du 4 mars Au moment de mettre sous presse nous re cevons le bulletin suivant sur la maladie de S. M. l'empereur d'Autriche, que nous nous empressons de communiquer nos lecteurs: Vienne, le 27 février, 6 heures du matin. S. M; a passé une nuit tranquille; elle a bien dormi, la fièvre est très-faible, et l'état de l'auguste roaladeesl tranquillisant, autant que les circonstances le permettent. "'après les nouvelles ultérieures da même -

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1