11 1101 AGI? Sllt JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. - Des ordres viëDDcnt d'être donnés pour renvoyer en permission illimitée tous les miliciens de 1828. Les permissions des miliciens et volontai res, lesquelles devaient expirer le t«r avril prochainseront prolongées jusqu'au i«« juillet suivant. Ces dispositions ne sont applicables qu'aux troupes d'infanterie. Les soldats qui doivent encore leur masse en sont exceptés. Ceux qui se trouvent dans leurs foyers, pour cause d'indisposition, devront rejoindre leurs corps aussitôt leur rétablissement. - On écrit de Gand, 12 mars: Hier vers le soir, un individu s'est jeté dans la Lysprêt le pont de la Boucherie. Un passant l'a sauvé. - Un arrêté royal, du 4 courant, révoque de ses fonctions le sieur B.-L. Floré, rece veur des contributions directes, douanes et accises Locrelequel a été condamné ré cemment par la cour d'assises de la Flandre occidentale la peine des travaux perpétuels, pour meurtre et blessures. - Ensuite d'une décision unanime des députés serviensle prince Milosch recevra annuellement 340,000 florins de liste civile sou épouse 100,000, chacun de son fils 4o,ooo, chacun de fies frères 30,000. Les ministres seront responsables; ou doit aussi organiser un sénat /composé de 1 a membres élus vie. - On lit dans le Constitutionnel des Pl.: Dans le livre que M. Pissin-Sicard vient de publier sous le litre de Leçons de Gram maire et de Morale l'usage des sourds- muets, il est parlé d'un jeune hommed'Ypres, qui a entendu et parlé jusqu'à 26 ans, et quiayant cessé d'entendre celte époque a tellement perdu l'usage de la parole, qu'il ne sait plus articuler un seul mol. Ce jeune homme n'a aujourd'hui que 3 a ou 33 ans. Du moins ce jeune homme 11e se trouve pas Ypres. - Dans la séance de la chambredu 12, on remarque ce qui suit: M. Dumorlier s'élève fortement contre la tendance impopulaire et liberticide des hom mes actuels du gouvernement, et d'un membre du cabinet déchu. Il proteste contre les pa roles qu'ils ODt prononcées pendant le cours des débats. L'histoire est-là, dit-il, pour prouver que jamais les révolutions ne se sont consolidées, que par l'exécution des princi pes qui les ont amenées. Il croit que l'amen dement de M, de Brouckère est inadmissible, comme tout autre qui aurait, pour but, d'au toriser, dans quelque circonstance que ce soit, le choix du bourgmestre en-dehors du sein du conseil. 11 répond aux argumens qu'a fait valoir M. Lebeau savoir qu'il s'agit de l'exécution des lois. Les lois que vient de citer cet honorable membresont des lois administratives, qu'il est autant dans l'intérêt - de la commune, que dans celui du gouverne ment, de faire exécuter, et que l'autorité communale fera exécuter, sans l'intervention du gouvernement. M. de Theuxministre de l'intérieurne peutadmettrel'amendement de M. Dechamps. Mais il se rallie celui de M. de Brouckère. - La clôturela clôture - M. Dubus pense que, dans le cas où l'on adopterait l'un des amendemens, il faudrait ajouter la disposition suivante, comprise dans la rédaction primitive du gouvernement: Dans ce dernier cas où le bourgmestre serait choisi en-dehors du conseil)ils n'ont que voix consultative au conseil. M. de Brouckère déclare avoir sous-en tendu cette conditionen présentant son amendement. M. Gendebien demande la parole, pour donner lecture d'un article de la constitution, qu'il considère comme péremptoire. (N° 1730.) MERCREDI, 18 MARS, i835. XVIII®» Ànnee.) Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligney et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient x franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA. VILLE. Du x6 au 3i Mars, 5 heures. c\\\lx.\bcù. Mars. - i5710 de Rome, 44 avant J.-C. - Jules-César est assassiné dans le sénat. - 16, 1577. - Mort de Jean Hennuyerévêque de Lisïeux. Célèbre par sa conduitelors des massacres catholiques de la St-Barthélemi.J - 17, 1677. - Prise de Valenciennes, qui, depuis, est restée la France. - 18, 1 r54- - Divorce de Louis-le-Jeuneroi de France, et d'Éléonore d'Aquitaine. BELGIQUE. Yfees, 18 mars. Nous avons parlé d'une caricature oii une tête niaise a imaginé de représenter iés magistrats et les citoyens les plus marquants de la ville affu blés de chasubles et de capuchons. Nous avons traité cette caricature d'infâme. Le Libéral de Bruxelles trouve l'épithète déplacée Point de milieu, s'écrie-t-il, où les principaux {c'est ainsi qu'il s'exprime) sont offensés parce qu'on en a fart des capucinsou les capucins fort grimace d'avoir vu leur capuchon sur la tête des princi paux. Pauvre Libéral! avec ses grands yeux, ses lunettes quatre verres, son nex allongé et puant, et sa boache béante, il ne peu pas saisir la fois toutes les branches d'un dilemme. Car non seulement il est possible que la caricature outrage des citoyens recomraandables et distin gués, non seulement il est possible qu'elle soit insultante pour les hommes en général qui n'ai ment pas voir leur religion traînée dans la bouc, mais il est possible encore qu'elle offense les uns et les autres et c'est ce qui a reéllement lieu et c'est là ce troisième termele in medio veritas que le Libéral ne trouve pas, et qui justifie notre épithète. Nous sommes étonnés du reste que le malencontreux ricaneur jase toujours de ca pucins propos d'une ville ou il ne s'en trouve guère, Un eonp de vent a renversé un moulin k fiaadsame. l/a»d*ce des fraudeurs est telle, qu'elle ne connaît presque plus de bornes. Dernièrement les employés entendirentquelques individus mar chant dans les tenèbres. Ils se disposaient k les poursuivre, mais bientôt s'aperçevant de leur sombre ils se mirent en retraite, et poursuives eux-mêmes ils s'enfuirent au .cabaret Den Plas k Vowmaxcele. Une lutte s'engage la porte de la maison, et dans la mêlée un homme du voisinage accouru au secours des douaniers, fut grièvement blessé la -tête. Les fraudeurs ne se "retirèrent qu'après avoir brisé les vitres. Pas un des coupa ble:) n'est connu- Le Journal des Flandres blâme l'iocon- séquenoe et Le .relâchement de quelques journaux catholiques qui condamnent la danse des cabarets et les spectacles du peaple, et qui étalent «vtê complaisance le luxe des bals de la cour. Nous partageons entièrement les sentimens du confrère cet égard, seulement nous croyons devoir ren chérir sur son rigorisme. Sans nous éléverdit-il contre les plaisirs de la cour, nous ne pouvons y applaudir. Et pourquoi ne pas s'élever contre le faste immoral des grands? leurs désordres ne méritent-ils pas une censure d'autant plus écla tante que l'exemple en est plus contagieux et le scandale plus répandu Jamais nous n'avons eu d'autre sentiment que celui-ci: si la fréquentation des bals et des" spectacles constitue un péché mortel pour le simple fidèle, elle en constitue également un'ppur les nobles, les rois, les princes et les princesseset les communions faites sans avoir renoncé, k cette fréquentation, sont des sacrilèges. Aucune journal n'est plus irréligieux de bonne foi que le Messager de Gand. Il nous ra conte cotre autres belles choses que le curé de S'- Nicolas a voulu cbaSser le libraire Prodhomme de sa paroisse, parce qu'il vendait des livres oLscèncset qu'il y est parvenu. Il intitule cet article: Comme quoi la calotte s'en va. C'est pré cisément le contraire. I. L'abonnement ce Jouirai estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, de fr.5-35 par trimestre, et de fr. 6-35 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 3x Mars, 7 17a heures

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1