jli ia©ia«at JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. MERCREDI, i£ AVRILi835. (XVIII»» Annie.) (N° 1758.) Vabonnement ce Journal est, pour lés filles et arrondissent. deCourtrai et d'Epres, defr.5'55 par trimestre, et defr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligney et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient ifranc. OUVERTURE DES PORTES Il ni îtnt dx la tilli. B v Du ir au 5o avril, 4 17a heures. FERMETURE DES PORTES di la tillc. Du ir au 5o avril8 heures. Avril. - 12, 1627. - Semhlançaisurinten dant des finances est pendu Mont faucon - ort Maupeou. - lA, iÔgS. - Mort du Tasse quato.J - i5,6g. - Bataille de Bédriac. - de T empereur romain Oihon. BEL G I Q t rïxxs, i5 avril. Un chétif aliboron de notre ville s'est ait; en guise de «correspondant .la, quelle du f*ibé,r(il pour, être traîné avec lui dkqs. la boue par tous les égouts de la Belgique. Nous ne connaissons ici que le prétendu encien militaire qui prit naguè- res. 8^ roal^drpitement la défense de la désertion qui soit capable de s'avilir jusqu'à ce point. Le 11 du courant midi, le canon des remparts annonça la naissance du prince royal. En même temps le drapeau tricolore fut hissé la tour de S'-Martin et peu d'instans après, les principales rues étaient pavoisées aux couleurs nationales. Une illumination générale termina la journée, qui ne fut troublée que par quelques riies de militaires ivres dans les ruelles qui avoisinent le Zaelhof. Parmi les enfans fesant leur première com munion S'-Martin, se trouvait l'un des fils de M. de Poscb. L'honorable baron assistait a-cette solennité dans son costume d'officier supérieur autrichien. Deux habits d'enfant ont été volés dans la boutique du tailleur Delvaulx Marché aux viel les bardes. On mande de Courtrai La foire aux bestiaux'a été très-brillante; le premier prix a été décerné au distillateur 4'Ees- sen qui a amené un bœiif vendu au prix énorme de trente-six guinées. TENDANCE DÛ LIBERAL. le Courrier belge ayant justement signalé la tendance du libéral se rallier au parti oran- giste, tendance entièrement mise découvert dans un de ses derniers articlesvoici comment l'apps- tat du libéralisme tache de se justifier du reproche d'inconséquence avec ses principes Nous avouerons franchement que le Courrier belge en ne donnant qu'un extrait de notre ar- ticlerend notre justification assez embarras- santé mais il nous semble cependant qu'eji lisant l'article toqt entier on ne peut se mé- prendre sur le véritable sens de nos paroleset sur la portée de nos assertions...... En résumé quelle était l'idée fondamentale de notrearticle? celle que nous avons toujours émise avec jplui «PU moins, d'amertume, il est vrai, depuis que nos adversairesdepuis que ces catholiques qui s'étaient offerts nous comme des hommes a ,du progr.èjj ont .brusquement jeté le masque, pour se ^outrer t^ls qu'ils sont, les ennemis ,4jes lumières, et les appuis du plus absurde sta- tionnarisme,.... Il n'est pas indifférent d'éclair- k cir cette question aujourd'hui l'Union n'a-t- elle pas té fjffale la Belgique Cette fameuse idée qui formait la base de son article qu'il a,,toujours émise et qu'il a émise qxec;plqs.qnL,mpir!s,d'amertume, c'est-à-dire avec qn peu d'apiertunie depuis que ses adversaires se sont montrés statioqnaires on ne la trouve quille part exprimée on se demande en vain après avoir tout lu d'un bput l'autre quelle peut être. Mais ce n'est là qu'une des améni- lé? du style du Libéral elle prouve qu'il ne se soucie pas plus d'êtte compris que d'être logique dans ses raisonnemens. Il écrit pour écrire. En yain se demande-t-on comment il peut se faire un sujet d'amertume de ce que ses adversaires seraient ^tationnaites? en effpt., se serait là bien plus un motif de satisfaction pour lui, puisque en homme du progrès comme il prétend l'être, il ne manque rait pas de les dévancer et de. voir triompher ses principes. Çps, adversaires quels sont-ils les catholiques, çt passé quelques semaines il s'offensait bravement pgrpe que (tous l'appellions l'adversaire des catho liques. Mais ne raisonnons pas contre un journal dé, çet,te force ét prenons simplement acte de son aveu, que l'Union a été fatale la Belgique. Cette parole doit avoir une immense portée, elle sépare jamais par une ligne indélébile celui qui l'a prononcée des organes patriotiques du pays. Du procès-monstre et du barreau français. Le ministère français a promis de dompter l'emeute, il veut tenir parole. L'amnistie a été repoussée les innombrables obstacles du procès- monstre ont été méprisésle ministère veut mon trer ce qu'il sait quoi qu'il en co&te. L'opinion publique réclamait l'amnistie la doctrine a lutté contre l'opinion publique et elle a vaincu. Au cun local ne pouvait contenir les vastes conceptions de M. Guizot pour en obtenir un nouveau il fallait faire irruption sur le budget et descendre dans l'arène parlementaire ou L'opposition veillait; la doctrine a bravé l'opposition, et elle a emporté ce dont elle avait besoin. Mais les malheureux contre lesquels surgissaient tous les préparatifs formidables songèrent aussi un instant l'intérêt de leur position et firent un appel aux. défen seurs de l'humanité dans tous les pays. La doc trine résolut de prévenir que tant de voix ne Vinssent renforcer les cris des victimes terrassées s.ous ses griffes et en arracher quelques unes ses vengeances et ici elle remporta encore une misé rable victoire. Delà la fameuse ordonnance qui jtap-U. les étrangers,et fait.du barreau l'instru ment de ses volontés. Cependant le barreau ne semble pas pressé courber la tête sans résis tance. Un avis dp conseil de discipline près la cour royale de Paris décide que l'ordonnance est illé gale et que les avocats nesontpas tenus de défen dre les prévenus d'avril sans le consentement de ceux-ci, malgré les injonctions du président delà cour des Pairs. Us étayent leur'décision de deux principes le premier que l'obligation de défen dre d'office n'existe que devant la juridiction ordinaire tandis que la cour des pairs est un tri bunal d'exception; le second que l'accusé est le principal intéressé dans la défense que c'est par conséquent sa volonté avant tout que l'on doit, avoir égard. Nous ne savons pas la vérité jus qu'à quel point ces principes sont fondés par exemple nous ne saurions trop comment justifier que la défense d'office n'est obligatoire que devant la justice ordinaire. L'obligation de défendre d'of fice n'est pas intrpduite en l'honneur de tel ou de tel juge comme un tribut d'hommages tel ou tel tribunal, mais uniquement dans l'intérêt de l'accusé afin que nul ne soit jugé sans avoir pu convenablement présenter ses moyens de justifi cation ou d'excuse. Qu'importe maintenant pour la nécessité de la défense que la juridiction soit ordinaire on extraordinaire? Au contraire, comme le juge ordinaire est le juge qui juge toujours, qui connait de tous les cas qui offre le plus de ga rantie de lumières, d'experience et d'indépen dance, tandis que l'on suppose au juge par excep tion moins d'indépendance moins d'expérience moins de spécialité dans la partiec'est devant celui-ci que la position de l'accusé devient plui critique que l'innocence se trouve exposée da vantage aux coups aveugles de l'erreur ou de la partialité c'est devant celui-ci qu'une défense plus soignée plus complette devient surtout in dispensable ce serait donc ici surtout que l'hom me de loi devrait son tribut de savoir au mal heureux gisant sur la sellette. Et plus le tribunal exceptionnel serait redoutable plus l'accusation serait grave et la peine terrible plus l'obligation de défendre d'office et de résigner toute répugnance personnelle toute susceptibilité d'étiquette de viendrait forte et puissante. L'autre principe du barreau de Paris est que lp prévenu est le premier jugç de sa position qu'il connait le mieux ses intérêts qu'on ne peut lai imposer un défenseur dont il ne veut pas. N'a-t on pas vu maintefois cependant que devant les assises des accusés soit par un sentimènt de dé goût ou de désespoir soit par trop de présomp tion sur leurs propres talens ou sur la faiblesse des preuves ont refusé de se faire défendre Chaque fois qu'un pareil cas s'est présenté un défenseur a été nommé d'officele défenseur a parlé malgré ses clients et jamais on n'a entene du. faire des reproches ce sujet. La loi en qrdon- donnant de nommer un défenseur celui qui ne s'en est pas pourvua considéré deux classes d'accusés: ceux qui n*ont,pas les moyens d'en payer refusent d'en çhoifir. Elle a consid^l^ftêgfiçgtonme ne Dou.vkntnwS?ODré-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1