tma,
JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE
MERCREDI, sa AVRIL, i835.
1
XVIII®* Année.)
BELGIQUE.
L'état de la reiae et Celui du jeune prince
royal continuent toujours être très-satis
faisant (17.)
M. Sommers, qui est un des signataires
des bulletins sur la santé du prince royal, est
médecin du duc régoant de Sa.Xe-Cobourg.
Schoenlein est un professeur de l'université
de VVeissenbourg, et non de Zurich Suisse
comme on l'a dit. Le roi par les avantagés
qu'il lui fait l'a décidé venir s'établir en
Belgique.
On écrit de Berlin, le 9 avril:
Le bruit répandu par plusieurs journaux
source que tout cela se borne 1» présenter
la censure du minislreje la maison du roi,
tout écrit conceoi^mM^^MJe royale, et a®
censeurs jÉtffil itfvâïè$|â mettre beau-
udeÉcç.el de usécaudon dans leurs
(N* 1740.)
«»j*s> \t «J ni» n r«»v t n:ïi 'tff' <«ivrr *u
Vabonnement ce JoutRiL estpour les
villes et arrondissent, de Courtrai et cPYpret,
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toute la Belgique, f ranc de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit—
Romain, 17 cf. par ligneet
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lignesse paient 1 franc.
OUVERTURE DÈS PORTES
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FERMETURE DES PORTES
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L> L xi. tu .i '«Li,»
emeti
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Afin. -19 s 1669* - Mort de Christine reine
de Suède, Rome. - ao, 1756. - Mort du prince
Eugène, Vienne (Autriche.) - (te grandi
homme est dignement célébré dans la belle ode
que lui a adressée J.-B. Rousseau - "ai •1667.
- Fin du grand démêlé'de la république de Ve
nise, et du pape Paul V. - un, 118a. - Philippe-
Auguste, roi de France, expulse, de ses états,
tous les Ju(fs régnicoles sans exception.
1 v
îius, 22 avril,
Denx individus dont nous ne savons pas le
nom mais d'un extérieur déterminé et'farouche,
ont été condamnés quelques semaines d'empri—
sonnement outre l'amendepour avoir Sait vio
lemment une invasion nocturne dans l'estaminet
du Violonet en avoir battu l'hôtesse et brisé
les fenêtres. Parmi1 les témoins dans cette affaire
figurait M. Carlotti, ancien officier piémontais,
qui a du quitter sa patrie cause de ses opinions
hostiles au despotisme qui (.'opprime.
Samedi a eu lieu l'exposition d'un soldat
delà légion étrangère condamné' a dix années de*
travaux Forcés pour avoirportë de violent coups
de couteau un étropié et un aveiigle. Une
agression aussi lâche s'est rarement rencontrée.
Cinq autres condamnés, mais par contumace,
étaient exposés en même temps en effigie: parmi
eux se trouvait Dùflou, ex-receveùr des contri-
butions Eessen. v
Ceux qui avaient si cruellement maltraité
Dekuyper ont été condamnés au nombre de trois
chacun en deux mois d'emprisonnementavec
dépens, dommages et amende. Au remarquait
parmi les accusés une femme d'une taille déme
surée. Il est parvenu h notre connaissance que le
défenseur de ces individuss'est plaint de la publi
cité que notre feuille, et après elle les autres
journaux dtrpà^r avaient donnée Cette affaire;
et qu'il a même émis un doute si la partie civile
n'avait pas acheté notre obséquieuse sollicitude
pour obtenir des indemnités plus fortes. Il fout
que cet avocat ait des sentimens bien abjets pour
imaginer de pareilles choses. Qu'il sache une fois
pour toutes quënotre plume n'éit vénale pour per
sonne, et que nos bureaux sont fermés aux cor—
rupteurs .conrme aux-mouchards. -
Le nommé Frambout a construit seul arec
sa femme quatre maisons contigues sur un terrain
vague près du rempart derrière lés Riches Claî-
t*s. Il était déjà parvenu au troisième étage
quand toute la construction menaçant ruine SA
côté de la rue viellite de S'-Jacquesl'autorité
locale lui a ordonné d'abattre la. façade en ne
laissant debout que lerei-de-cjiaussée ai mieux
1' n'aimait' de rebâtir le tout. Frambouta obtem
péré cette ordoanancfe«t il s'est de suite mis
l'œuvre avec sa femme pour démolir jusqu'à la M. de Paepe, avocat Gand, est attaché de-
hauteur indiquée. Ensuite on a mis immédiata- puis quelques temps la rédaction du Journal
ment la charpenteet les maisons sont demeurées des Flandres.
d'un seul étage. On' dit que le correspondant du Libéral
Cubant les jours de la semaine sainte que Yprfes, <jut signe tahtôt àhcién milifdiéetantôt
l'églïse consacre au recueillement et la prièrëun abonnétantôt J. M., X, etc. et qui se tranv-
nos temples ont été constamment remplis. Des in
structions touchantes ont groupé les fidèles autour
des chaires chrétiennes particulièrement l'é
glise de S'-Jacques, où M. l'abbé Charlier a déve
loppé les mystères de la rédemption àvec une
rhre éloquence. La pureté du langàgfe, la noblesse
dés idées et une grande puissance de logique dis
tinguent également ce jeune orateur.
ENCORE LE L
I B
v
R AL.
Le Libéral raconte aujourd'hui ses rares
ouailles et dévots fils en Dota Qelsen que la cour
de cassation a rendu son arrêt qui prive la V»
Qondry de sa place de maîtresse de postepour
la punir d'avoir offensé l'archevêque de Malines.
Nommément une patente de la veuve Gotidry
aurait fait une legs un hospicel'archevêque se
serait intéressé l'acceptation de cfe legs et la
veuve Gondry aurait osé réclame contre l'accep
tation auprès du roi, qui malgré ses démarches
aurait accordé l'autorisation requise. Voilà une
llgùe friumvifate bieh formée entre le roi, l'arche
vêque et la cour de cassation cofitVe utie maîtresse
de poste, que le Libéral a révélée. Tant de stu
pidité entre-t-clle dans l'âme d'un journaliste
Tant de services rendus la patrie-demeureront-
ils sans récompense!
Il parait que le Libéral n'est pas plus au fait
de laqurisprudence que de la politique: dobs ci
terons de saite une, preuve de son ignorance cet
égard. Il rapporte un arrêt de la cour d'appel de
Bruxelles par lequel cette cour s'est déclarée
compétente pour connaître de l'action intentée
par un étranger contre un étranger ayant-son
domicile de fait en Belgique, et il pose-la ques
tion comme suit «Un tribunal belge est-il com
pétent pour juger une contestation entre étrangers
pour obligation contractée en pays étranger
Si la côur de Bruxelles avait résolu affirmative
ment la question ainsi posée il n'y1 a pas un ju
risconsulte qui n'eût regardé la décision comme
une violation ouverte des lois. Le principe que la
jurisprudence a consacré est celui-ci, que les
tribunaux sont compétens dans ces sortes de
causes alors seulement que le défendeur a trans
porté en Belgique le siège de sa fortune, et qù'il
n'offre aucune garantie, son adversaire dans si
forme si élégamment en mille manières différen
tes est tbut bonnemehl le cuirassier-vicaire.
Èelui-Tà et l'ex-quartièr-raaître Ducarla sont ses
deux plus fermes soutiens, si l'on y joint lé vé
nérable dè la loge maçonnique Bruxelles.
M. Réné Spitaels n'est qu'un- simulacre de ré
dacteur jeté en avant pour faire nombre.
Un grand combat de coqs a eu lieu lundi
LànghemarcV. M. Dèlcïortîé, notaire Zonncbëek,
présidait l'assemblée.
M. Dupuis régisseur du spectacle de Bruges
s'est étrangement mépris dans sa réclamation au
17 avril; nous n'avons avancé aucunement qué
M> Rrulé n'avait pas soldé le salaire de ses acteurs,
mais nous avons seulement annoncé que quel
ques-uns étaient partis sans sou ni maille. La
première assertion eut été une offensela secondé
est la relation d'un événement commun.' Etre
payé et partir sans argent sont deux choses qui
ne s'excluent paset qne M. le régisseur aurait
du distinguer.M. Dupuis ajoute qu'en quittant là
ville les acteurs ont crié a qui voulait les-en
tendre -» qu'ils s'éloignaient regret du bon pu
blic d'Ypres; et cela pour démontrer qu'ils n'ert
sont pas partis mécontens comme des informations
ordinairement justes nous l'avaient appris. Cette -3
preuve est bien faible, quand on considère que. -d
"nous avons vu plus d'il ne fois des escamotéurs et -
des hercules remercier gracieusement leur monde
et le quitter regret, encore qu'il n'y eût que 4
deux personnes présente*.
patrieparce que c'ést alors qu'on a du prévenir COOfènant la promulgation de nouvelles or-
qu'iî ne parvint se soustraire dans les deux donnanceS relativement a la censure mérite
pàys aux poursuites de ses créanciers. Nous con- rectificationet nous savons de très-bonne
taillerons ad Libéral de ne plus s'avanturer dans
des matières qui dépassent le cercle fort étroitce
semble de ses connaissances et de se borner sim
plement parler d'obscurantismede calotte de
prêlraillc et d'autres mots vides de sens qui sont
plus Ou moins la portée.