11ia©iA©at JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Ê„6 MERCREDI, 6 MAI, i835. (XVIII»- Ann«?e.) BELGIQUE. (N° 1744.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et (fYpreS, iefr.5-35 par trimestre, et defr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES D1 LA VILLE. Du i* au 31 mai, 4 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA TILLE. Du 1* au i5 mai, 8 172 heures. jjfoemctV Mai. - ir, 4<>8. - Mort d'Arcadiasempereur d'Orient. 1756. alliance de la France et de VAutriche, - 1701. - Mort de Dryden célèbre poète anglais. - 1733. - Mort de Nicolas Cous- tons, sculpteur. - xb'jl. Mort du pape Pie V. - 21598. - Paix de Verviers entre la France et l'Espagne. - 1668. - Paix d'Aix-la-Chapelle. 1758. Mort de Goguetauteur du savant ouvrage de l' Origine des Lois des Arts des Sciences et de leurs Progrès chez les anciens a Peuples. - 3, 1481. - Mort du sultan Maho met IlJils d'A mur., t IIqui peut être sur nommé l'Alexandre mahométau. 1791. Révolution de Pologne. En 1794, éclata la révolution de Koscsiusko.) - 13a4- - Institution des Jeux Floraux d Toulouse. 1609. - Zacharie Jansen, ou Hansen découvre le té lescope. - 1728. - Mort de l'abbé Fraguier de l'Académie Française. C'est lui qu'il arriva de souligner Homère d'un bout A l'autreen ne voulant souligner que les beaux endroits. - 1758. - Mort de Benoit XIV Prosper Lamber— tini, le plus illustre de tous les papes de ce nom. Le successeur de Benoît XIV fut Clément XIII.) - A, «389. - Service du Duguesclin JV) Demspar ordre de Charles VI. 1741. - Ba taille décisive de Teuksbury qui rend, enfin, la maison d'York victorieuse de celle de Lanças- tre. - 1747. Création cPun staathouder non m stathoudernen Hollande. - i6o5. - Mort d'Aidrovandi (Ulysse), naturaliste. - 1677. - Mort de Bariow Isaacthéologien et géomè tre»- 1600. - Conférence entre le cardinal Du per ronalors évéque d'Évreuxet Duplessis- Mornaigouverneur de Saumur, auteur de T aInstitution de l'Eucharistie» surnommé: a le pape de huguenots. - 5 1645. - Turenne est défaitMarienthal nMariendalMergen- theim par le général Mercy. (Ce fut le seul échec que reçût ce grand capitaine com mandant en chef les troupes du roi de France encore fut-il aussi glorieux, pour lui, que la plus éclatante victoriepar la belle et savante retraite qu'il fit faire son armée.) - 1788. - Insurrection du parlement de Paris contre l'autorité royale. - Investissement du palais. - 1789.-Ouverture des états-généraux de France. 1678. - Mort d'Anne-Marie de Schuurman. (Cette fille célèbre par ses talens et par ses écritsnaquit, Cologneen 1606.J - 1808. - Mort de Cabanis Pierre-Jean-Georgesmé decin célèbre -6, 1627. - Prise et pillage de Rome. 1705. Mort de Léopold I empereur d'Allemagne. - 1678. - Mort de Jarsérius, évo que ù'Yraxs. (Il mourut peu de temps après la publication de son Mars Gallicusouvrage qui lut valut Tévéché <TYt%es, et la haine du cardi- nalde Richelieu.) Yiees, 6 mai. Il vient de paraître ici un nouveau journal sémi-hebdomadaire, intitulé le National. Nous applaudissons vivement tous les efforts de nos concitoyens tendant multiplier les organes de l'opinion publique. La presse périodique a acquis par le temps qui court une importance si univer selle, que son développement le plus étendu pos sible peut être regardé avec raison comme une nécessité de l'époque. Depuis que la raison des peuplesaprès des siècles d'assoupissementles a poussés dans les voies de la liberté, c'est la presse périodique qui leur a servi de guide et de flam beau. Elle leur a fait sentir la pesanteur et l'igno minie des chaînes de la servitude; elle leur a montré la tyrannie exploitant tous les crimes pour accaparer cette somme écrasante de puis sance dont elle était armée et quand le temps de la renverser était venu, elle a révélé son coté faible. Après la conquête des libertés.publiques elle est restée la gardienne la plus incorruptible des lois et des droits du peuple, la dénonciatrice des abus et l'appui de l'opprimé. C'est elle qui signale les empiétemens du pouvoir exécutif, avec une vigilance plus active que celle des Censeurs romains ou des éphores de Sparte, paree que sa présence est actuelle dans tous les lieux dans tous les temps c'est elle qui prémunit les élec teurs contre les menées de coterie, l'obsession des instigateurset les menaces des partis c'est elle encore qui soutient les magistrats intègres dans les difficultés que l'exercice ae leurs fonctions fait surgir, qui stigmatise les girouettes, les hommes du lendemain, les faux patriotes, et qui fait re jeter des chambres les membres dont les croyances politiques ne sont pas celles de la majorité du pays. Il est donc vrai de dire en général que l'exten- lion de la presse est un bien malgré que l'ivarie se trouve jointe au bon grain malgré que dans le torrent des lumières l'obeurantisme et le vice roulent également leur fange, malgré la diversité des doctrines et des principes. Le National, dans le prospectus qu'il a fait répandre annonce qu'il n'aura aucune opinion, aucun système lui, qu'il arborera indistinctement les drapeaux belge, français ou hollandais d'après ce qu'il découvrira de bon sous les replis de ces différentes bannières. Ce sera probablement la ligne principale de dé marcation qui existera entre son alluseetla nôtre: nous, sincèrement dévoués la révolution glo rieux de notre nationalité propre, ennemis de tout ce qui respire le despotisme, nous ne pacti serons jamais sur rien de ce qui pourrait porter atteinte la constitution établie, confondre notre nationalité avec une autre, présager le retour d'un régime exécré. Sans doute il est utile de pro fesser l'éclecticisme et de tenir pour règle de saisir ce qu'il y a de bon partout où il se trouve; cette règle est la nôtre aussielle est celle de tous les hommes, elle est si répandue, si triviale, que nul n'oserait afficher ouvertement une conduite opposée: mais aucune considération ne nous por terait arborer des drapeaux autres que ceux de la patrie, parce que renier la patrie pour un avantage secondaire ne nous paraîtra jamais un bien mais au contraire nous semblera toujours le dernier des maux. Ce qui nous a étonnés le plus dans le'premier numéro du nouveau journal c'est l'historiette saugrenue fabriquée sur le compte de M. Baelde- Ninous. Il est vraiment singulier qu'un journal vienne se recommander au public en lui jetant la figure un insultant pamphlet, et commence sa carrière par d'insolentes invectives contre un citoyen qui ne l'a point offensé. Certes ce n'est point là de la justice. Nous connaissons peu M. Baelde-Ninousmais nous n'hésitons pas un seul instant dire sans crainte d'être démentis par personne, que toute la ville le regarde comme un citoyen également recommandable par sa probité et par sa vertu. Cependant le National nous le présente comme un fesse-matthieu dégoûtant comme un homme tous égards méprisable, comme un imbécille propre être le jouet dee gamins et la fable des halles. Disons le hautement, cela n'est rien moins que nationalc'est uns indignité. Espérons que ces écarts ne se renouvelleront point dans la nouvelle feuille qu'elle se conten tera de mettre nu selon sa promesse les abus nombreux qui se commettent de donner de l'é cho aux réclamations des citoyens qui ont des Sriefs redresser, et de démasquer les tartufes ont les trames hypocrites sont plus nuisibles au bien général que les déclamations furpbondes des ennemis déclarés de l'ordre établi et de la morale. Ainsi le National sera digne de la nation et mé ritera bien de la patrie. Des Élections. On pourrait dire avec fondement qu'il est oi seux désormais de toucher aux grands principes qui forment la base des gouvernemens constitu tionnels toutes les matières ayant été traitées satiété et rendues triviales depuis le commence ment de l'opposition avant la révolution jusqu'à présent, si l'on ne voyait tout les jours les hommes méconnaitre les règles les plus élémen taires de ces théories et retarder ainsi l'achève ment de l'édifice social. La révolution est close, accomplie, mais les conséquences de la révolution tout loin d'être atteintes. Un grand nombre don ne dans deux excès opposés les uns regardant l'oeuvre faite la machine en marche imaginant que tout est fini et ne se mêlent plus de rien les autres travaillent nuit et jour pour arrêter le développement et étouffer la vigueur des principes posés en i83o, et i85i. C'est surtout aux élec tions que ces jdivergences se dessinent et de là vient que d'une pari^e^élections sont abandon né.. pt m,, rl'anipp .n.irf uilFî sont intriguées et nées et que d'autfce*-part «iteï sont intriguées et travaillées.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1