il glané sur le terrain de la satire? Que nos lec
teurs aient la bonté de se rappeler les articles que
nous avons successivement publiés ils ont con
sisté uniquement en considérations sur la politique
et en narrations de nouvellestoutes ces nouvelles
c'est dans l'intérêt exclusifdu publicque nous les
avonslivrées l'impression etnullement pourplaire
ou déplaire; flatter ou ridiculiser des individus.
Nous avons annoncé que M. Altmeyer avait quitté
la ville afin que les personnes qui voudraient le
consulter ne fissent pas des voyages inutiles
Ypres, tandis qu'elles devaient se rendre Brux
elles pour le trouver nous, avons publié un bul
letin de voyage d'un autre avocat afin de préve
nir les courses coûteuses que ses cliens de la cam
pagne et qui demeurent trois ou qua're lieues
d'ici eussent pu inutilement faire dans ces jours
d'absence en se rendant chez lui. Peut-on nous
renseigner ce degré d'utilité dans toutes les in
vectives dont M. Baelde a été si indignement et si
cruellement l'objet Le peut-on dans les dégoû
tantes diffamations contre le respectable proprié
taire et le brave officier qu'il a osé mettre au
jour dès son deuxième numéro? Car lorsqu'il
soutient que ce n'est pas des deux citoyens que
nous avons mentionnés qu'il a voulu parler il
ment l'évidence, toute la ville sera unanime
pour dire avec nous que c'est joindre l'impudence
de l'imposture la bassesse de là calomnie.
- L'arc ne saurait être toujours tendu, c'est une
vérité avérée chez tous les peuples, mais ils n'ont
pas toujours été d'accordvstir la manière de le
détendre. Chacun doit avoir ses occupations
peine de passer pour un homme inutile et mépri
sable dans la société, mais il est dans la nature des
choses qu'une interruption soit périodiquement
nécessaire au retrempement de l'ardeur et des
forces. Ces interruptions ne .demandent pas une
inaction complette, car aucu.f travail n'exige l'u
sage actuel de toutes les facultés de tous les or
ganes; d'où il suit qu'à la cessation d'une conteBT
tion intellectuelle ou physique quelconque.il
reste toujours des forces désœuvrées. C'estdans la
mise en jeu de ces forces, qu'il faut chercher la
distraction ou ce qui est la même chose l'amu
sement. En d'autres termes la distraction d'une
occupation est le commencement d'une occupa
tion contraire. Ainsi nous ne sympathisons nul
lement avec ces fashionables qui courent après l'a
musement pour l'amusement et qui vivent d'a
musement ces êtres sont l'écume de la société
et ils passent comme l'écume sans laisser aucune
trace de leur passage.
- La nourrice du jeune prince royal est la
femme d'un fermier de la Camplne: elle se
nomme Rosalie Devillers.
- M. Dellafaille, père des deux représen-
lans de ce nom, membre du .sénat, vient de
mourir.
- M. de Bockelberg, chargé d'affaires de
Prusse, par iutérim, près notre cour, vient
d'être nommé premier secrétaire Vienne.
>- Une commission supérieure chargée de
statuer eD dernier ressort sur les réclamations
relatives au raog d'ancienneté des officiers
de l'armée, vient d'êlte nommée par S. M.
Celte commission sera composée de MM. le
général de division Goelhals, président; le
général de brigade comte d'Hane de Steen-
huyzen, commandant supérieur du régiment
des guides; du colonel du génie Jolly; du
lieutenant-colonel d'artillerie Vaodamme du
lieutenant-colonel du génie de Puydt et du
major d'étal-major Dens.
- On nous écrit d'Alost;
Notre conseil de régence vient d'adresser
M. le ministre des finances, par l'intermé
diaire de M. le gouverneur de la province,
une réclamation tendante provoquer la ré
vision de la nouvelle répartition de la contri
bution foncière, attendu que le contingent
de la province n'a pas été réparti d'après le
reveou cadastral de chaque localité.
L'intégalite dout ou se plaint existe réel
lement, mais elle n'est qu'indirectement le
fait de l'administration. D'après les rensei-
gnemens qui nous sont parvenus il paraîtrait
que le comité de conservation remplaçant les
états-députés de la province de la Flandre
orientale, aurait demandé que la répartition
d'aptes les cotes cadastrales se fit provisoire
ment par cantons et non pour toute la pro
vince; du moins jusqu'à l'adoption de la loi
générale de "péréquation. Appuyée par plu
sieurs membres de la représentation nationale,
cette demaudea été accordée et elle se trouve
justifiée par les dispositions de la loi de 1813
qui auloiise la répartition cadastrale au fur
et mesure que les opérations sodi achevées
dans uu canton., {Union.)
- Un incendie, dont on ne connaît pas en
core la source, a consumé daos la journée du
10, les deux tiers des habitation du village
de Brivange près d'Arloo, ainsi que l'église.
Le commandant d'un des bataillons du n*
régiment, M. le major de Renuette, s'est
empressé de se transporter avec ses soldats
sur celte scène de désolationet c'est peut-
être ses secours que l'on doit la préservation
du restant du village.
- Dans la séance du 13, M. A. Rodenbach
a interpellé les ministres pour savoir pour
quoi le gouvernement ne propose pas la sup
pression de dix centimes additionnels accordés
comme subvention de guerre. M. le ministre
des finances n'étant pas présent, la question
a été remise au i4- L'honorable député s'est
plaint aussi de l'inégale répartition du ca
dastre. La chambre s'est occupée ensuite du
projet de loi concernant les exemptions en
matière de douanes.
- Le maréchal Maison, ministre de la
guerre, vient d'adresser une circulaire aux
lieutenans-généraux commandant les divisions
militaires et les divisions actives.
- La chambre des députés a décidé, le 9,
que MM. Sébasliani et Laurence étaient dé
missionnaire et devaient se soumettre la
réélection.
- Le 9 au matinau momeul où la force-
armée s'est présenté pour extraire les accusés
de leur prison et les conduire l'audience
ils ont refusé de marcher, s'en référant
leur protestation. Après quelques pourparlers
inutiles, M. Sajou, chef des huissiers, est
arrivé suivi d'un commissaire de police en
écharpe, qui a fait trois sommations et a
déclaré qu'en cas de persistance de la part
des accusés, la force-armée avaitordre d'em
ployer tous les moyens en son pouvoir pour
les contraindre.
Les accusés ont alors répondu que cette
déclaration était ce qu'ils voulaient obtenir,
et qu'il était suffisamment constaté qu'ils
n'avaient cédé qu'à la force. {G.de Tribun.)
- Les témoins déchargé du procès d'avril
se sont retires le 9, en même temps que les
accusés, et ils sont décidés ne paraître que
sur l'appel des accusés.
- Il a paru nu imprimé ayant pour litre:
Cour des Pairs, sdjjaire d' ^4 vril, 1834-
C'est uu extrait de près de aoo pages de la
procédure générale et du réquisitoire de M.
Martin du Nord. Le Journal des Débats
et le Journal de Paris et oui expédié des
exemplaires tousleurs abonnés des proviuces
et de Paris.
- La Gazette de Madriddu 1" mai,
contient un rapport adressé par le général
Valdèz au raumire de la guerre par iuleiim.
11 résulte de ce bulletin que l'avantage est
resté du eôlé des troupes de la reiue dans les
affaires successives quiouteu lieuaux Aroes-
coas,du ai au a3 avril. Le manque de vivres
a seul obligé Valdèz ne pas pousser plus
loin sa victoire. Le bulletin évalue la perte
des carlistes 400 hommes mis hors de com
bat. Les christioos ont eu 47 hommes tués et
3o blessés. Parmi ces derniers se trouve le
brigadier Séoané.
Ce rapportdit le Journal de Paris
malgré les détails qu'il fournit sur les loca
lités, ne saurait dissiper les incertitudes gé
néralement répandues sur le résultat des pre
mières opérations du général espagnol.
- Il n'y a plus que deux électioos dont les
résultats ne soient pas encore connus: celles
de Yorshire et de Dundée. Aucune opposition
n'ayant lieu contre sir Parnell Dundée on
peut dire qu'il y a déjà 19 membres du cabi-
uet qui sodi réélus.
Bruxelles, >4 mai.
Mgr le prince de Linangesneveu de
S. M. le roi, est parti, le ta de celle ville
retournant en Allemagne.
- Les hommes faisant partie de l'équipage
le Robuste naufragé Alger sont arrivés
le 1a Bruxelles.
- Nous apprenons avec plaisir que daDS
la distribution des médailles aux artistes dont
les tableaux ont figuré l'exposition, Paris,
notre compatriote M. Caillaitde Tournai,
a obtenu une médaille de a« classe pour le
genre historique. Nous voyons aussi dans
les journaux de Paris que la même distinc
tion a été accordée M. Geiruaertqui est
sans donte le peintre gantoisauteur du joli
tableau qui figura notre exposition de >833,
et qui représentait un Médecin hongrois. M.
Navez ayant été récompensé aux expo
sitions précédentes a obtenu celle fois une
mention honorable de irt classe. Ainsi voilà
trois peintres belges qui se sont fait distinguer