1L1 I10IÂ61VSV1. JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. (N° 1764.) SAMEDI, u JUILLET, t835. (XIX- Annee. 0JJ faélilétii L'abonnement ce Jodrkal estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Vpres de/r.5 35 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DU LA VtLLB. Du i» au3i juillet, 3 i/a heur. FERMETURE DES PORTES »l LA VtLLB. Du iT au 5i juilletg i/a heur. Juillet. - q, i635. - Mort du cardinal Du- pratchancelier de France, sous le règne de François 1On connaît la réponse du roi, tous les demandes du cardinal, par ce demi-vers de Virgile: Sut prat a bibêre - 10, i47a* Levée du siège de Beauvais. - Courage mémora ble des femmes de cette villesous Jeanne Ha chette, dont le vrai nom est Jeanne Lainé. - 11, i3o2. Bataille de Courtraiou les Français sont défaits par les Flamandsavec perte de 30,000 hommes. II L G I Q C R. Tracs, 11 juillet. A M. L'ÉDITEUR DU PROPAGATEUR. Monsieur I'Editeve Poperinghe, 8 juillet. Nous attendonset au besoin nous réclamons de votre impartialité, l'insertion de ce qui pré cède, dans l'un de vos plus prochains numéros. Veuillez entre-temps nous croire, etc. Des Poperinghois. (1) L'éditeur, pour motif d'impartialité et l'expresse demande de ces MM. les Poperinghois, accède l'insertion de la lettre ci-dessus au con tenu de laquelle la même impartialité d'ailleurs, lui impose le devoir de rester étranger. Le débat est entre les parties, et l'une d'elles a un organe sa disposition: son journal. TJne espèce de journal, qui s'intitule, nous ne savons pas trop pourquoi, le National, et qui parait, dit-on, deux fois la semaine en votre ville, réduit aux abois dans sa propre cité, ce que l'on nous rapporte, par suite de ses attaques Ad insultes contie tout le monde, semble vouloir mainLcnant-scruer sur Poperinghe t ses habitons, qu'il s'efforce de tourner en ridicule. Le journal ou plutôt le pamphlet en question, avait déjà l'ait une excursion jusqu'il Vlamertinghedont il a voulu, mais en vain, livrer le respectable curé, sinon a la haine, au moins au mépris du Public: car le Public a fait, tout de suite, prompte et bonne justice du pamphlétaire anonjrme. Si le respectable prêtre dont il s'agit, ne répondit pas, c'est que, sans doute, le caractère dont il est re vêtu l'empêche de se mesurer avec de semblables adversaires, pour n'en pas dire davange. Icile silence du mépris suffisaitet suffisait de reste. Quant a nous, monsieur l'éditeur, nous, Poperinghois qui, mieux que personne, con naissons les anlécédens, faits et gestes de certain individu, ou de Certains individus; qui ne sont pas étrangers au pamphlet dit: le National, notre position envers ce petit libelle nous semble un peu différente; c'est-a-direque le mépris, le plus absolu mépris ne suffit pas encore, s'il n'est proclamé h la face du Public; c'est-à-dire, au vu et au su de tout le monde. C'est ce que nous faisons dans ces lignes, et c'est ce dont pourra, la première occasion, se convaincre, entre au tres et personnellement, son apparition Pope ringhe, où, comme partout ailleurs, il a laissé de si honorables et bnllans souvenirs, le tameux personnage que la voix publique désigne comme •édaclcui ptincipal ou en chef du fameux Natio nal. Voilà tout ce que nous avons dire, pour le présent et pour le futur, une pareille feuille et a de pareille gens. On dans l'Indépendant Nous recevonssur les troubles d'Amster dam. de nouveaux renseignement, dont l'authen ticité ne peut être mise en doute. Un mouvement populaire a eu lieu Amster dam dans la soirée du 4 du courantet a duré toute la nuit du 4 ou 5. Deux maisons ont été incendiées, après avoir été préalablement pillée*, et tout a été brisé ou pillé dans l'hôtel du receveur-général de la ville. La schuttery armée s'est trouvée l'endroit du mouvement; mais a refusé d'obéir aux ordres du chef, qui avaient pour but de réprimer la révolte. On a fait venir 3oo cuirassierspour s'opposer l'envahissement de l'hôtet du trésorier du gou vernement en cette ville; mais la même schuttery, menaçant de faire feu sur quiconque oserait avan cer a croisé la baïonnette la porte de l'hôtel pour les empêcher d'entrer dnns la cour tout a été brisé ou pillé dans cet hôtel; la caisse, enlevée et distribuée au peuple; et ce n'est que vers le matin, que l'autorité est parvenue, en distribuant de l'argent et en faisant de belles promesses au peuple, apaiser la révolte. (Hé bien I qu'en dites-vous MM. les orangistes? - Tous les différends qui s'opposaient la levée d'un corps de volontaires en Belgique, pour renforcer l'armée de Marie-Christine, paraissent aplanies, et l'on nous donne, comme certain,que M.lem.ijord'arlillerieKessels, qui serait chargé de ce commandement, sous les ordres du général Alava et du colonel Evans, a terminé, le 8, ses arrangemens, subordonnés toutefois encote une seconde approbation du comité de Londres. Emancipation - On écrit de Bruges, le 7 juin Hier après midi, notre bourgmesire a posé (t) P. S. Quand il conviendra aux gena du aoi-disant National, de décliner leurs noms et qualités, nous déclinerons les nôtres, a'ila en va lent alors la peine, ces MM. Voilà provisoirement pourquoi nous jugeons propos de garder un demi-anonyme ce qui, d'ailleurs, ne préjudicie en rien la questionles inconvenantes ou ca lomnieuses attaques dudit soui-libelle orangiste existant, ainsi que ses rétractions, palinodies, etc. la première pierre de la nouvelle caserne de cavalerie, daus le ci-devant cloître des char» treux. - On écrit de Gand, le 7 juillet: Le quartier-maître Ducarla a abandonné le desseio, qu'il avait d'abord manifesté, de soutenir la compétence du conseil de guerre. M* Delwart a plaidé, hier, pour lui, l'in compétence du conseil, et a conclu au renvoi de la cause devant le juge civil, attendu qu'il appartient celui-ci de décider s'il y a lieu mettre en accusation les bourgeois qui paraissent impliqués dans celte affaire, du chef de complicité. La cause a été remise un autre jour, pour décider cette questiou préjudicielle. - Les lettres d'Artois, de la Picardie, et des Flandres française et belge, anuoncent une récolte très-abondante de colza, et d'une qualité supérieure. Les contrées les moins favorisées sont celles qui entourent Fécamp. Il est probable que, d'ici un moisle cours des huiles diminuera. - Sous le titre de l'Angleterre la Fran ce t la Russie, et la Turquieon publie la traduction d'un ouvrage anglais sur la politique actuelle de ces puissances, qui est déjà sa troisième édition Londres, et qui fait beaucoup de sensation eu Allemagne. - On mande â'Amhem, le 6 juillet Le roi de Wurtembergvoyageant sous le nom de comte le Teck, avec les deux princes ses ses filles et leur suite, a passé, devant notrre ville, sur le bateau vapeur Màiencedans sa route pour Rotterdam. - - On écrit de Bois-le-Duc, le 5 juillet: On apprend que le roi passera en revue, le 14 de ce mois, les troupes réunies au camp de Ryeu; et, le lendemain, sur la bruyère de Kempen, huit batteries d'artillerie, ainsi que de la cavalerie légère. - (Avis au National.) - - Par arrêté royal, du 8 de ce mois, la peine capitale prononcée, le 19 février der nier par la cour d'assises de la Flandre oc cidentale, cootre le nommé Louis-François Hagrou, convaincu de vol açcoropagué de meurtre, a été commuée en la peiue des tra vaux forcés perpétuité. - Par circulaire du ministre de l'intérieur, les étraogerrésidant en Belgiquesont sou mis au service de la milice et de la garde civique, comme les indigènes, moins qu'ils

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1