n'aient été privés de l'exercice de leurs droits
civils.
- Le nombre des personnes inscrites pour
faire partie de la batterie d'artillerie de la
garde civique de Bruxelles s'élève déjà un
nombre triple de celui qui peut être admis
d'après la force de la batterie.
- Malgré toutes les vives instances faites,
par diverses officiers supérieurs de notre ar
mée, auprès du ministère de la guerre, afin
d'obtenir l'autorisation de fotmer nne légion
belge, pour aller renforcer l'armée de Chris
tine notre gouvernement n'accorder pas cette
autorisation. Indépendant
Bruxellesg juillet.
Le directeur de l'Académie des Beaux-
Arts d'Anvers, M. van Brée, que tant d'in
téressantes productions, et tant de services
reudus cette école de peinture, recomman
dent, si fortement, l'estime de ses compa
triotes, vient de terminer un tableau, regardé,
rr tous les connaisseurs qui l'ont vu comme
meilleur que le pinceau que cette habile
artiste ail produit. Ce tableau représeme:
Jésus-Christ recevant de petits en/ans
en leur imposant les mains. (Saint Matthieu,
chapitre XIX, i3-i5.)
- Le bruit court que les offres faites, au
gouvernement espagnol, par M. Palmaert, au
nom d'un des ofiiciers-géuéraux de notre
armée, l'effet de former, en Belgique, pour
l'Espagne, une légion dont il aurait eu le
commandementont été refusées.
actes du gouvernement.
(Extrait du Moniteurdu 8 juillet.)
Uo arrêté royaldu 5 juillet, porte
Voulant récompenser les services éminens ren
dus l'état par le général Gobletministre d'état
et inspecteur-général des fortifications pendant
les années :85a et :833, ainsi que ceux qu'il a
également rendus, dans ce* dernières fonctions, en
nous proposant le système de défense que nous
avons approuvé, pour assurer celle de la frontière
nord du royaume} vu notre arrêté du i" de ce
mois, relatif la composition du corps du génie
militaire} sur la proposition de notre ministre de
la guerre nous avons arrêté et arrêtons:
Le général de brigade Albert-Joseph Goblet est
promu au grade de général de division. 11 exer
cera dans ce grade, les fonctions d'inspecteur-
général des fortifications et du corps du génie.-(
Par arrêté royalen date du 3 de ce mois, MM.
les généraux de division Charles-Etienne Ghigny
et Marie-Michel-Bal thasar de Tieken de Terhove,
ont été admis au maximum de la pension de re
traite, A laquelle ils avaient droit pour leurs bons
et anciens service*. - -
Un arrêté royaldu 4 juillet, i835, accorde
les sommes et médailles, en récompense d'actes de
dévouement et d'humanité, A un grand nombre
d'iiabilans des provinces d'Anvers, Flandre occi
dentale, Handre orientale, Hainaut, Liège, Lim-
bourg, Luxembourg, Namur.
FRANCE.
Paris 8 juillet.
Eu vertu d'une ordonnance du 39 juin,
rendue sur le rapport du ministre de la guerre,
l'ordonnance du 10 mats, i83r, est rap
portée: en conséquence, la légion étrangère,
formée en exécution de cette ordonnance,
cessera de faire partie de l'armée française,
sous la réserve des droits que les officiers
pourraient avoir faire valoir, eD vertu de
la loi du igmai, 1834-
- Le succès de l'emploi de l'armée aux
grands travaux d'utilité publique, est attesté
par le Breton de Nantes.
- Comme l'amende des 5o,ooo francs
prononcée contre les défenseurs d'avrilétait
solidaire, ou a fait sommer le journal le Ré
formateur, d'avoir les payer tout de suite:
ce qu'il a fait. Ainsi, on n'a pu l'empêcher
de paraîtrecomme on le désirait. La sous
cription onverte pour M. Trélat, s'élève
9000 fiancs, sur lesquels seront pris la
somme laquelle il a été condamné. La sous
cription ouverte au Nationals'élève
9,3oo fr.
- On lit dans le Courrier de l'Inde-et-
Loire, du 3 juillet:
Plusieurs journaux de Paris ont annoncé
que le général Donnadieu était passé en Es
pagne. C'est une erreur. Le général Donna-
dieu est, en ce moment, S*-Pétersbourg
où il est allé avec une permission spéciale du
gouvernement français, et un coogé de six
mois.
- Notre correspondant de Toulon nous
écrit, eri date du 3o juin:
Aujourd'hui, onze heures, a eu lieu le
départ de la division navale qui se rend vers
les côtes d'Espagne: poussés par une bonne
brise de N.-O.les bâtirneris dont elles se
compose ont franchi le goulet sans difficulté;
et, bientôt après, on les apercevait au large,
toutes les votles dehors Trois vaisseaux font
partie de l'escadre, au lien de deux seulement,
comme on l'avait dit jusqu'à ce jour. Je vous
ai annoncé le départ de la corvette de charge
la Fortune, et du brick la Ménagère. Voilà
donc dix bàtimeos de guerre fiançais qui font
route vers les côtes de la Péninsule. Const
- On écrit de Bordeaux le a juillet:
Nou* venon* de recevoir de* nouvelle* de Bil—
bao, du 5o juin au matin: la ville n'était pa*
encore débloquée; mai* elle avait repouué toute*
le* attaque*, et paraissait décidée continuer ta
défense héroïque.
Le général Latré avait quitté Portugalette,
our rejoindre le nouveau général en chef, lequel
evait attaquer les carlistes du côté du midi ou de
l'est, tandis qu'Espartéro venait dn nord, au se
cours de la ville asaiégée. D'après d'autre* rap
port* toute* les troupes de la reine devaient
d'abord se réunir, avant de marcher contre l'eo-
nemi.
On dit que la retraite de Valdèz avait été dé
mandée par le nouveau ministre de la guerre
marquis de Las Amarillas: Saarsfield et Quésada
avaient quelque* chance* de lui succéder; on a fini
par donner l'intérim du commandement au céné-
ral Lahéra.
Santos de Lahéra est le neveu d'un général du
même nom, qui le fit partir, comme aimple soldat,
pour l'Amérique du aud, sou* le* ordre* de Valdès;
il y devint officier, colonel; de retour en Espagne,
avec le grade de brigadier, il épousa, aoui le règne
de Ferdinand la fille d'un ministre de la guerre,
et fut bientôt envoyé, comme gouverneur, San-
Iago de Cuba.
A la mort de Ferdinand, il fut rappelé, con
jointement avec le général Rocaforté, qui était
capitaine-général de toute l'Ile de Cuba. Sous le
ministère Taldès, ce dernier le fit nommer com
mandant de l'armée de réserre, assemblée en Cas-
tille. Son attachement A la cause nationale, son
activité et sa bravoure personnelle bien connue,
tout lui avait acquis le dévouement de ses soldats,
et il était parvenu A faire observer une stricte
discipline. Le changement fréquent de* généraux
est un inconvénient; mais on peut espérer beau
coup de Santos de Lahéra.
- Des correspondances donnent, comme cer
tain, que le prétendant continue sa retraite ver*
les Pyrénées, et qu'il a déjà perdu beaucoup de
soldats, qui sont retournés dans leurs foyers, et
beaucoup d'officiers,qui sont passés aux christi nos.
- La duchesse de Leuchteoberg et sa fille,
accompagnées par le comte Méjean et une
suite de quinze personnes, traversent, en ce
moment, le Tyrol, pour se rendre eu Italie.
- On lit dans le Réformateur 7
La régie de l'euregistremeut et assignée,
pour mercredi prochaindevant le tribunal
de première instaoce, afin dese voir condamner!
restituer, au Réformateur47i4'° francs,
qu'elle a indûment exigés de lui.
- La commission dramatique a adressé la
note suivante aux jouroaux:
La direction de l'Ambigu ayaot consenti,
malgré la volonté formelle des auteurs du
drame sdngo, aux suppressions demandées,
par l'autoiite, dans cet ouvrage, et s'étaot
arrogé le droit de le faire jouer, ainsi mutilé,
la commission des auteurs dramatiques dé
clare protesterde nouveaucontre tous
actes ae censure, comme contraires et atten
tatoires l'art. 7 de la charte. La commission
dramatique est composée de MM. Lemercier,
président; Scribe, premier vice-président;
Rougemoota* vice-président; F. Langlé,
Dupeuty, secrétaires; Mélesville, trésorier;
Adam, Aiboize, Bayard, Brazier, Delorg-
pré, Dumanoir, Dumas, PicciniSou lié.
- On écrit de Saint-Jean-de-Luz, le 3 juill.:
On assure qu'Eraso a été grièvement blessé
devant Biibao, et qu'il a eu la cuisse fracassée:
on dit même qu'il n'a survécu sa blessure
que peu d'heures.
On évalue la perte des carlistes devant
Biibao, près de 3,000 hommes. Trois ba
taillons de rebelles sont arrivés, hier, àOyar-
sun et Ernauy un gros détachement est
venu, hier dans l'après-midi, pour sommer
les propriétaires des maisons situées entre
Irun et la Bidassoa, d'acquitter le contingent
des contributions assignées leurs propriétés.
A l'approche de ces factieux sur la grande
route, les urbains sont sortis de leurs retran-
chemeus, et soot parvenus les meure en
fuite.
- La Gazette de Madriddn 39 juin,
contient ce qui suit