spéciaux, d'une valeur de 375 fr., non-com-
piis les médailles d'bonneur en argent doré.
Le tirage au sort, pour fixer l'ordre des re
présentations, aura lieu le 19 du courant, et
la première représentation aura lieu le i3
septembre prochain. Parmi les sociétés qui
preudront part au concoursse trouve celle
de la ville d'Anvers.
- La cour d'assises siégeant Tongres,
par arrêt du 8 de ce moisa condamné la
peiue de mort le nommé François Duiziogs,
de la nommune de Béekdéclaré coupable
d'avoir tenté d'incendier la maison de son
voisiu, Antoine Kleuiers. Cette maison, qui
avait appartenu l'accusé, était devenue,
par suite d'une expropriation, la propriété
du sieur Cruts, qui l'a vendit Kleuiers.
De-là l'origine de l'inimitié et des projets de
vengeance qui ont porté le condamné com
mettre ce lâche alleutal. Une mèche, qui avait
biftlé, a été trouvée gisante dans lu chaume
qui servait de couverture la maison. Uu fait
qui a particulièrement servi d'élément de cou-
viclion, a été la saisie, opérée en la demeure
de Duizings, d'un lambeau de linge identique
l'étoffe dont la mèche était confectionnée.
- On écrit de Gand le 11 juillet:
Nous apprenons que notre régence, pour
mettre fin au procès eu indemnité qui lui a été
interne par M. Stéven, ancien éditeur du
Messager de Gand, pour le pillage et la
dévastation de sa maison eu i83t lui a offert
une somme de 80,000 fr. Celte offre n'a pas
été acceptée, ce qu'on assure, quoique M.
Stévenquidans sa citation avait évalue sa
prétentiou 355,000 fr., l'eût déjà réduite
100,000 fr., et que, par conséquent, il n'ex
istait plus q&Ane différence de 30,000 fr.
- Ls Mercurius dit que l'on
avait denmi> 1, pour feu M. le curé cente
naire de M oerztke, la croix de Léopold. \,Or-
die civil.)
- Ou écrit de Valenciennes, le 11 juillet:
Une tulipe DOuvelie, que la société des
fleuristes de la ville de Gand a nommée la
Citadelle d'envers, appartenante M.
Patrix, jardinier, vient d'être achetée, par
M. Vanderninck, horticulteur, Amsterdam,
et ci-devant capitaine de la marine hollan
daise, moyennant une somme de 16,000 fr.
- Depuis quelque temps, la Hollande ne
veut plus recevoir, chez elle, en payant les
droits d'entrée, les porcs venant de Belgique,
tandis que les bêtes comes venant de Hol
lande, sont rtçues, chez nous, moyennant
certains droits. Aujourd'hui, ces bestiaux
sont introduits en fraude par cenlaiues. Nous
apprenons que le gouvernement va prendre
des mesures répressives, en les frappant de
la prohibition, l'entrée par la ligne hol
landaise. - (Avis nu National. Il y a, là,
matière spéculation. -
U1 Encore une fournée de croix-Léopold or
dre civil. far divers arrêtés royaux du 12 de
ce mois sont nommés savoir MM. de Gerla-
vhe officier de l'ordre civil le chevalier de
3
Sauvage, van Meenen Plaisant (Isidore), van
Nutfel HougetFernelmont, Ganser, Masses,
Théophile Fatlon, Charles-Joseph Faider, Jean-
Joseph Engels van Hoogten Nicolaï le baron
de Lamberts-Cortenbach le baron van den Sleen
de Jehay flélias d'Huddeghem Jean Goethals,
commissaire du district de Courtrai, chevaliers du-
dit ordre civil. Les titresqualités emplois ac
tes etc., de ces MM. étant suffisamment connus
il est inutile de remplir nos colonnes de cette no
menclature ainsi que des voulons et des consi
dérons des préambule et protocole des longs pa
ragraphes du Moniteurdu i5 que résument,
d'ailleurs, la plupart des journaux.
FRANCE.
Paris, 12 juillet
On lit dans le Courrier Français (8):
On prétend que le pouvoir a été informé,
il y a plus de quioze jours, par sa corres
pondance des déparlemensque des individus
se rendaient Paris, dans l'intention présumée
d'attenter aux jours du roi. On ajoute que les
individus signalés ont été suivis sur la route
de Versailles et sur celle de Neuilli, et qu'ou
les a an êtesil y a environ une semaine.
L'autorité croyait les leoir tous, lorsque,
par la correspondance trouvée sur eux ou
chez eux, elle a appris que plusieurs auties
restaient en liberté. En conséquence, elle a
procédé, le 8 au tuatiu même, de nouvelles
arrestations.
a Pour ne rien omettre des informations
qui nous sout parvenues, unus ajouterons
que la découverte de celle conjuration, vraiè
ou fausse, avait été tenue fort secrète, afin de
pouvoir eu saisir tous les fils mais que l'éveil
donné par les journaux, a décidé l'autorité
précipter ses dernières mesures.
Les journaux ministériels De disent pas un
mol de celle affaire.
- Les journaux ministériels ne donnent
pas d'explication sur la conspiration-, nous
trouvons seulement dans le J. des Débats
Depuis deux ou trois jours, on a répandu,
dans Paris, le bruit de la découverte d'une
conspiration contre les jours du roi. Les in
dividus sigualés comme les auteurs du com
plot, auraient été arrêtés. Nous u'avoos rien
appris cet égard. L'autorité ne tardera pas,
sans doute, faire connaître ce qu'il faut pen
ser d'uoe pareille nouvelle.
- Le célébré Béranger, en faveur duquel
on avait ouvert des souscriptions, par le mo
tif qu'il aurait éprouvé, depuis peu, un revers
de fortune, écrit, plusieurs journaux de
Paris, que, D'ayant fàiiaucuue perte, il re
pousse, de tout son pouvoirla souscription
ouverte, eu sa faveur, chez MGayet, notaire,
tout en remerciant, de leur bon vouloir, les
personues qui s'en étaient occupées, sans même
l'avoir consulté.
- La nouvelle du mariage de M. Guizot
avec la baronne de Staël, paraît être s ms
fondemens. Il n'en a été question que dans les
journaux, et l'on n'en parle, en aucune ma
nière dans la société.
-CommeoD l'a dit, La Roucières'est pourvu
en cassation. Il a dit son avocat a Puisque
je suis innocent, il est de mon honneur, de
mon devoir, de ne négliger aucune des ga-
rantiesque m'offrent les lois. 11 est, du reste,
dans un état de consternation qui approche
de l'anéantissement.
- M. d'Estouilly qui a figuré, comme té
moin dans l'affaire La Ronciére, est fils d'un
ancien officier au régiment de Cambrésis,
échappé, miraculeusement, au massacre de
Quiberoo. Il était consiu-germaiu de M. de
Pleineselve, colonel du 3e d'infanterie delà
garde royale, l'une des victimes de la révo
lution de juillet. Gazette de F.
- On écrit d'Alger36 juin:
Un bâtiment, arrivé hier au soir de France,
a apporté l'ordre de faire embarquer, au plus
tôt, la légion étrangère pour Manon, afin que
de-là elle fût dirigée sur l'Espagne. Le même
bâtiment a débarqué plusieurs Polonais, des- V
tiués la légion étrangère.
- Le 10 au matin, 1 1 heures, M. David,
secrétaire du sous-intendaot de l'Hôtel des
Invalides, a brûle la cervelle sa belle sœur.
On a fermé les grilles aussitôt que l'événe
ment a été connu; mais l'assassin avait déjà
pris la fuite. Ou assure qu'il est allé, immé
diat) ment après, se constituer prisonnier la
préfecture de police.
- M"« Garcia, dont le mariage avec M.
Malibran a été annulé, par vice de forme, il
y a quelques semaines, épouse prochaine
ment, Paris, M. de Bériot, le violoniste,
avec lequel elle fait, depuis deux ans, des
tournées dans divers pays de l'Europe.
- Ou lit dans le Journal de Parisdu
soir (10):
Une dépêche télégraphique, eu date de ce
jour, annonce que, le 5, ou a réprimé
Saragosse une tentative d'insurrection, faite
au cri de J^ive la Constitution de i8ra!
Quelques officiers ont été arrêtés. L'ordre
été rétabli.
- Une lettre de Séville,du 30 juin, an
nonce qu'une nouvelle conspiration a été dé
couverte dans celte ville; que des factionnai
res ont été mis la poste de l'appartement de
l'archevêqueet que les arrestations sont
déjà nombreuses.
- On écrit de ConstaDtiuoplele 17 juin,
au Journal des Débats
Le gouvernement français avait mis la
disposition de M. Tessier le sloop de guerre
le Messagerpour faciliter, ce savant
distingué, la continuation de ses recherches
archéologiques le loog des côtes de la mer
Noire. L'amiral Roussin, ayant donc deman
dé, la Porte, ud firman pour autoriser
celle expédition, a reçu, pour toute réponse
du reiss-efleudi, l'avis que le traite d'Unkiar-
Skélessi interdisait la navigation de la mer
Noire, a tout navire autre que ceux de la
Russie.
Lortl Ponsonby n'a pas étc plus heureux