m i.t n«n«itm, IOIIRIAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. XIXme Année. L'abonnement ce Joorwal estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et tffpres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6-55 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. dfJ VERTU RE DES PORTES 01 la villi. Du 1* au i5 août, 5 heures. FERMETURE DES PORTES M la nui. Du 1* au >5 août, 9 heur. cxviivx fteû Jcillit. - 5oi685. - Mort de Marie-Thérèse d'Autrichereine de France. - 5i, i556. - Mort de Saint-Ignace de Loyola. - 1" Août <589. - Henri lit est assassiné Samt-Cloud, par Jacques Clement. Il E L G I O U E. Trait, i™ août. Un lit dans le Moniteur: Le gouvernement a reçu l'avant dernière nuit la dépêche télégraphique suivante: Paris, 28 juillet, 2 heures du soir. Uo crime horrible a été tenté ce malin pen- da nt la revue. Le roi n'a pas été alteiut quoi que sou cheval ait été blessé. Aucun des princes n'a été blessé. M. le maiécbal duc de Trévise (Mortier) été tué, et plusieurs généraux, aides-de- camp et gardes nationaux out été tués ou blessés. Ce crime a été commis au moyen d'une machine infernale placée derrière une fenêtre. La populatiou tout entière s'est précipitée sur les pas du roi, et a accompagné S. M. jusqu'à la chancellerie. l'aris est calme et indigné. If Indépendant ajoute L'attentai a eu lieu coio de la rue Neuve des Capucines. Il y a eu plusieurs victimes outre le maréchal duc deTiévise. Il est cer tain que Louis-Philippe n'est point blessé, ni aucun des princes. Apres l'attentat, le roi est entré h la chancellerie, c'esl-a-dire au minisiére de la justice où d'ailleurs il devait dcji tuier apiès la revue. Pendant la durée des fêtes la levée des boi tes se fait midi la poste de Paris. Celte circonstance et le défaut de bourse expliquent Comment on n'a pu recevoir des nouvelles par des voies ordinaires. Les troupes de ligue étaient leur poste ainsi dire miraculeux, le roi n'a pas été atteint, "f 1 —:i— mais son cheval a été légèrement blessé. La nouvelle machine infernale était dernière une des fenêtres de la maison devant laquelle le cortège royal était arrêté. A l'iustaot et atti rés par le bruit de l'explosiou, tous les spec tateurs, la garde naliouale et la troupe ont entouré le roi qui a été porté pour ainsi dire en triomphe du lieu de ce théâtre hideux la chancellerie. Beaucoup d'autres détails cir- Hgnes s'étendent depuis la barrière de l'Etoile culent mais De nous paraissent pas assez jus- ........'i u -■ tifiés pour le doauer. Au départ de ces nou velles, Paris était calme, Des courriers out été expédiés toutes les légations. neDf heures piéciscs. La vaste avenue des bouleVards est toute entière occupé d'un côté par les lignes de la garde nationale sur six rangs et de l'autre, mais sur une étendue beaucoup moindre, par les troupes de la garnison et les régimens appelés Paris pour celte revue. Il suffit, pour donner une idée de l'afllu- ence des gardes nationaux, de dire que les On lit dans la correspondance de Paris, du même Jourual, les détails suivans sur la revue: Ce matin, le temps est magnifique, la pluie qui tombait cette nuit en abondance a ra fraîchi l'air. Aussi la revue est uuuibicuse. jusqu'à la Bastile, c'est-à-dire une étendue d'une lieue et demie ou moins. il serait difficile d'eu évaluer le nombre. Le roi est sorti neuf heures piécis par le guichet de l'Etoile. S. M. était accompa- Un courrier de commerce arrivé celte nuit, gnée des princes ses fils, des ministres de la a dit-on apporté les détails suivans, que l'on guerre et de l'intérieur cheval et d'un nom- vieot de nous communiquer, après la mise breux états- majorparmi lesquels on remar- sous presse: quait trois maréchaux et au moius vingt L'auteur présumé de l'attentatque l'on a lieutenaus-généraux ou maréchaux de camp, dit-on, trouvé la mèche la main de l'ap- S. M. a traversé les rues de Bjvoli, Cas- parlement d'où est parti l'explosion, serait tiglioue, la Place Vendôme, les boulevards ua nonuné Girard, mécanicien. Il y aurait des capucines et de la Madelaineet les champs- eu 40 fusils chargés de 7 balles la croisée Elysées, au milieu d'une foule empressée et a5 uae autre qui o'ont pas doooé. Girard qui l'a accueilli par des cris multipliés de vive aurait été trouvé la mâchoire fracassée; on te roi7 aurait de plus trouvé un grand nombre de Au moment où j'ai été obligé de rentrer proclamations dans le même appartement, pour vous écrire, S. M. avait déjà passé de- On cite parmi les victimesoutre le maré- vant le front de la légion de cavalerie et de- chai Mortier, MM. Rieussec, colonel de la vaut celui des quatre légions de la banlieue garde nationale, le général La Chasse-Bering, qui oui fait éclater un enthousiasme bruyant. Commandant de l'École de St-Cyr; Ricard - et Léger, gardes nationaux de la même Jé- Ou lit dans le Mercure qui a paru hier 6ioD' u° colou1el de ,a 'igné* deux bourgeoix fojr. et uue dame, le capitaine Manon, du 8* de Notre bourse a été fort agitée par des II®"*» t0Un 'î1 r'es .''eutcna"s-êéDéraui: nouvelles arrivées extraordiuairemeut de Pa- iert, Pelet de la Lozere, et Heymès, qui ris, voici ce qui nous a paru le mieux cou- a cr,e vlv^ ro1 au momeut ou d esl tombé slaté dans les rapports divers: de so.° el 23 aulres personnes sont Hier deux heures apès-midi, Louis-Phi- Parmi 'es "'esses. lippe cntottié des princes, d'un brillant et La correspondance du franc- Parleur coa- nombreux état-major, revenait de passer eu tient entr'autres ce qui suit: revue la garde nationale et les troupes: tous La garde nationale s'est jetée avec fureur ces personnages étaient adossés une maison, sur |a maisou d'où sout partis les coups el où laus doute pour assister au défilé, tout a coup on a arrêté 12 personnes au nombre des- uue torie explosion causée par une machine quelles se trouve Girard qui a voulu se sauver avec une corde attachée une fenêtre de derrière. 11 a été blessé par un des canons de fusil qui a crevé. Bruxelles, 28 jt Ojutssure que S. M., apprécia^ es sacn- renfermaot des pétards et de la poudre se fait euleodre Le duc de Tiévise maréchal Mor tier placé côté du roia été tué sur le coup aucun pi ioce n'a été blessé, plusieurs officiers- généraux et aides-de camp ont été tué ainsi que d'autres personnes. Par un hasard pour

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1