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BANiQUE DE BELGIQUE.
TRES BELLES FERMES
- Oo écrit de perpigoan le ad juillet
Les malheurs de Sarragosse viennent de se,
renouveler eu Catalogne. Deux couvées ont
été entièrement dévastés Reus, ville assez
populeuse de la généralité de Barcelone.
Quarante moines ont été retirés des décom
bres. Pendant ces dévastations, le général
Llander prenait les bains aux environs; il
s'est rendu en toute bâte Reus, a peine ve-
nait-il d'y arriver, que des désordres pa
reils régnaient Barcelone. Ou lui annonçait
qu'à la suite d'une course de taureaux, le
uple s'était porté eo foule aux couveos de
ville. A sou arrivée Barcelone, trois cou
veos étaient en feu. Ou fusillait dans les rues
plusieurs capucins. Tel était l'état de celle
ville au départ du courrier. Constitué
- D'après les dernières nouvelles de la
frontière, les armées carlistes et nationales
sont toujours en présence, et Cordova s'ap
prête en venir une action.
Cordova a été nommé lieutenant-général,
cause de sa conduite daos l'affaire du 16.
- Le bauquel oH'crl par les officiers de la
garnison et de la milice urbaine de Saint-Sé-
astien, la légion anglaise, a eu lieu le no
du courant. Les tables avaient été dressées
dans le grand salon du Cousulatorné d'em-
biémes allégoriques eo l'hooneur de la qua
druple alliance. Le banquet a eu lieu dans
le meilleur ordre.
- Voici quelques renseiguemens sur le
prince Catignan.que l'on dit être le futur
époux de dooa Maria:
Ce prince est fils d'une branche cadette de
la maison Savoie-CarignaoSes accéires,
depuis três-longlerops demeuraient en Fran
ce; lui-même est né Paris, de manière
qu'on peut dire qu'il est Français, Son père
a fait toutes les campagues de Napoléon eo
qualité de colonel d'un régimeot de cavalerie.
Son fils a été elèvé en France, et y est resté
jusqu'au moment où Charles Albert monta
sur le trôuc du Piémont. Ce ne fut qu'à cette
époque qu'il fut appelé Turin par le nou
veau roi, qui le plaça dans le collège des no
bles, dirigé par les jésuitespour y achever
son éducation. Le roi lui a accordé, il y a
quelques mois, le litre d'altesse royale.
ANGLETF.lt !\E.
Londresaoût.
Dans l'arsenal de Wolwich, cent cinquante
enfans sont occupés a confectionner des car
touches pour le service de l'EspagDe. Lundi
dernier, on a affiché l'avis qu'on n'avait plus
besoin de nouveaux ouvriers.
- Une lettre de (îibraltar annonce que le
consul-général anglaisé Tanger donne avis
au coin nerce que le corps de dix-huit chré
tiens oui été trouvés sur la plage, sur liois
points ditfereus, piès des tombeaux de saints
nialiométaus et de la petite ville de Mecbe-
tlu. Quclques-uus de ces iufortuués avaient
les mains liéeset tous portaient les marque»
de poignard. Des reoseignememens doivent
être pris sur les lieux.
Du 2. - On annonce pour cet après-midi
le départ de plusieurs détachemens de trou
pes enrôlés pour l'Espagne.
- Nous sommes autorisés déclarer que le
comte Léon, qui est venu ici de Lisbonne
pour visiter ses parens en Angleterre, avant
de retourner en France, n'a jamais eu l'iu-
teution, ainsi qu'on l'a dit, d'entrer au ser
vice d'Espagne.
Le mécontentement qui s'est répandu de
puis dix-huit mois en France vient de se
faire jour pour l'attentat le plus infâme.
Il ne peut y avoir qu'uue opinion sur la
Criminalité des partis quels qu'ils soieul, qui
ont commis l'attentat. Le massacre sans rai
son, la boucherie atroce quia eu lieu, prou
vent un mépris inconcevable pour la vie hu
maine, qui ue saurait être trop sévèrement
reprouvé. Une haine profonde cou re le roi
a pu Seule, dans des coeurs aigres, sanction
ner l'emploi d'un moyen qui devait compren
dre, dans la destructiou générale des personnes
qui l'ou n'avait aucuue raison d'eu vouloir.
Nous craigiiious que ce ue soit là eucore tout
ce que l'on peut avoir redouter de la part
de conspirateurs comme ceux qui ont préparé
la machine par laquelle les jours du souveraiu
ont été si éminemment compromis.
Ils ne cesseront ^la chose est craindre)
de poursuivre leur proie jusqu'ace qu'ils aieDl
accompli leur projet et qu ils aient jeté par
ce moyen la France dans les horreurs d'une
nouvelle révolution. Nous l'avoueions, nous
nous attendions la nouvelle de quelque ten
tative de cette nature; nous avous plus d'une
fois averti le gouvernement français qu'il
s'engageait dans uue voie dont le tei me devait
aboutir de désastreux chaogemeus. Nous
avons pris la liberté de lui suggérer de temps
autre i'opporiuuité de modifier ses vues,
et de renoncer ces velléités de tout subor
donner uue police lyrauoique qui devait
nécessairemeul finir par échouer, et lui im
primer uue sécousse terrible. Mais l'obstiua-
lion du pouvoir pouisuivre le jugement des
prisonniers d'avrille spectacle d'une cour
des pairs cherchant juger des hommes dé
sespérés, méprisant ouvertement sou autorité,
la discussion publique du droit de la chambre
haute d'agir comme tribunal légal, alteodu
que ses rétributions n'ont été nullement défi
nies par la loi; toutes ces considérations ont
profondément pénétré au cœur de la uation
et ont ruiné jusque dans ses fondemens la so
ciété, qui autrement eut rendu impossible un
attentat comme celui du ah- Toutefois, nous
nous abstenons de toute réflexion, jusqu'à
ce qu'il nous soit parvenu de plus amples
détails sur un événement de nature produire
les plus sérieuses alarmes dans toute l'Europe.
Morning-Chronicle.
ANNONCES.
15.-r.
AVIS aux créanciers de Ives Pauwels cidsvant
marchand Roosebeke.
Le soussigné syndic provisoire la faillite de
Ives Pauwels cidevant marchand Roosebeke,
prie les créanciers la dite faillite de se présenter
devant luidans le délai de quarante jourssoit
en personne au par fondé de pouvoirs, l'effet
de lui déclarer quel titre et pour quelle somme
ils sont créanciers et de lui rémeitre, contre ré
cépissé leurs titres de créance, si mieux ils n'ai
ment les déposer au greffe du Tribunal de pré-
mière instance Ypres.
Les dits créanciers sont prévenus en même
tems que la vérification des créances se fera en la
chambre du conseil du dit Tribunal d'Ypres en
présence de monsieur le Juge Commissaire la
dite faillite, le vendredi dix-huit septembre dix-
huit cent trente-cinq deux heures de rélèvée, le
tout en conformelé des art* 5o2 et 5o5 du Code de
Commerce.
Ypres ce 8 août i855.
P. SA NT Y.
ia5.-i.
L'administration de la Banque de Belgique,
reconnaissant l'influence que la Caisse hypothé
caire (i) doit exercer sur la mobilisation des va
leurs foncières, est entrée en relations d'affaire*
avec elle depuis le 8 du mois de mai dernier i
mais elle a cru ne devoir en informer le publtcqua
quand il y serait directement intéressé.
Les premières obligations de la caisse hypothé
caire étant mises en circulation l'administration
de la Banque informe le publie^qu'elle escompte jl
4 P' 7» 'es obligations remboursables dans deux
ans ou dans un termc'plu* rapproché.
Bruxellesle 3r juillet i835.
La Disicticb di il Bahqui,
CH. DFBitOIJCKFkE.
0
126.-1. GROOTE
YE3D1TIE Y AN "BLOMMEN
B I t? N E N Y P R E.
Op maendag 17» augusty 1855 ten 2 uren naer
middag, zal men in net Stadhuis te Ypre, by
venditie verkoop* n groote kwantiteyt van
schoone en raere Blommen in Potlen en andere,
seer aengenaeme Blommen en Plantcn.
Elk zeg" het voorts.
Situées dans les- communes de Noordschole
Zuidschote et Reninghe arrondissement d'i -
prèsBelgique J
A VENDRE EN MASSE OU PAR PARTIES.
Le mercredi 26 août i855 a 5 heures après
midi, en l'étude de Ma LECLERQ, Notaire Lille,
rue de l'Bopital-Militaire n° 8>l'on adjugera
par mise prix et enchères en I» forme ordi
naire.
i° Une très .belle Ferme avec ses bâtimea»
L'Agent dç cette Caisse pour l'arrondisse
ment d'Ypres, est le Notaire V AM)EftMELK§LR