r DILIGENCES VENTE PAR ACTIONS Grande Seigneurie de Samokleski si 8.-6. fendroit d'où il parlait. Ce trajet, si péril- feux, fui de plus de deux heures; el il était temps qu'il s'achevât, car il entendait la mer mouler avec sa vitesse habituelle. Arrivé terre, il gagna une maison voisine... Notre tâche de narrateur finit ici tout ce que nous pouvons dire, c'est qu'aujourd'hui il est par venu sur la terre étrangère. l G. des Trib.) ALLEMAGNE. Francfortg août. Nous avons donné le récit des événemens Arrivés Berlin tel qu'il se trouvait dans la Gazette d'état de Prusse. La Gazette de Hanovre donne les détails suivans, sous la rubrique de Berlin4 août C'est avec douleur que nous annonçons les scènes qui ont troublé hier la fête du souverain. Quoique la cause des excès com mis soit légère, les suites en sont déplorables. Depuis bien des années il était permis aux habitaos de tirer des coups de fusils et de pistolets en signe de réjouissance les jours de fêles publiques. L'année passée, plusieurs accidens ayant eu lieuune défense augmenta l'envie qu'avait le peuple de se servir d'armes feuel hier au soir, dés la brune, on en tendit tirer de toutes parts, et notamment sur la pleine devant la porte de Brandebourg où l'on fait l'exercice. La gendarmerie vou lut faire cesser ceux qui tiraient, mais la fou le repondit par des huées. Des troupes arri vèrent et voulurent employer la violeuce. Les dragons el les lanciers firent une charge. Le peuple se retira alors dans le parc dit Ihier- gartenoù la cavalerie ne put pénétrer travers les buissons; mais imprudemment sans doute, la cavalerie les poursuit, sabrant tout ce qu'elle rencontrait. La vue des personnes inoifensivesdes femmes et d'enfans renver sés et blessés, irrita le peuple qui fit tomber une grêle de pierres sur la troupe. La lutte devint obstinée; ta foule, se pressant alors par la porte de Brandebourgse plaça dans la ville, dans la promenade des tilleuls et s'y livra toutes sortes d'excèsarrachant les bancs, dont elle se faisait des armes, déta chant les lattes placées autour des arbres, avec lesquelles elle cassa toutes les lanternes voisines. Les charges d'infanterie et de cava lerie continuèrent et un nombre considérable de personnes furent blessés. On parle de plu sieurs morts et de 4oo blessés, ainsi que du massacre de plusieurs officiers qui auraient été arrachés de leurs chevaux par la populace en fureur. On dit aussi que plusieurs gen darmes ont également perdu la vie. La population, entrant plus avant dans la ville, cassa les vitres et les lanternes qui se trouvaient sur son passage et menaça leurs postes les gardes qui, n'étant pas en force, laissaient commettre tous ces excès. A la vue delà graod'garde, le peuple entoura le palais f 4 de la princesse de Liegnits (épouse du roi) et détruisit plusieurs croisées. Un fort piquet de cavalerie s'élança du palais du roivoisin de celui de la princesse, la fureur du peuple était déchainée au point qu'il voulait s'en prendre au monumeol de Blucher; heureu sement qu'il en fut empêché; mais il assouvit sa rage daos la maison voisine de ce monu ment, habitée par le commandant de Berlin, le général de Rippelskisch, dont il brisa les fenêtres et les châssis. Le tumulte allant tou jours en croissant et la foule ayant pénétré dans les cours du château et brisé les superbes candélabres qui s'y trouvent, on battit la générale, et r t heures et demi du soir, le duc Charles de Mecklembourg, commandant de la garde, parut cheval, la tête d'une force considérableet l'ordre fut rétabli. Ce matin, on voit toutes les lanternes et les vitres bri sées dans les rues que la foule a parcourues. Sur le piédestal du magnifique candélabre du centre de la cour du palais, il y a des traces de sang. A six heures, une foule immense s'est réunie sur la plaine d'exerciceet l'on n'est pas sans inquiétude pour ce soir. Des proclamations sont affichées, el beaucoup d'arrestations ont lieu; eutr'aulres morts, on cite le capitaine de cavalerie M. de Schch. La Gazette de Leipsik donne à-peu-prés la même version et estime 49 ou 5° le nombre des personnes grièvement blessées. raison de 4 p. ''an Ie* obligation» de la Caisse des Propriétaires. Bruxelles n août i855. La DiaicTica ni la Babqoi OI Biloiqus, CH'DE liROLCKERE. D'Y PB ES A FORMES VICE-VERSA. i5a.- V 1 S. L'administration de la Banque de Belgique a l'honneur de prévenir le Publie qu'elle Escompte Le service te Sait par une Voiture 4 rouet bien tutpendue et parfaitement commode. LES DÉPARTS ONT LIEU: D'Traas, hôtel de la Tête-étOr, 6 h. du matin. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 4