3 HOLLANDE. On écrit de la Haye, le ï5 août: Lundi prochain, S. M. le roi et le prince Albert partent pour l'armée. - MardiS. M. la reine et la princesse Albert se rendent au Loo, où se rendront aussi les membres de la famille royale qui ce jour-là se trouveront dans le Brabant septentrional, le a3 du courant, on attend aussi au Loo, de retour de Saiul-Pétersbourg, L. A. R. le prince et la princesse Frédéric des Pays-Bas. On assure qu'immédiatement après la célé bration de l'anuiversaire du roi, le 24 août, le prince Frédéric et le prince Albert se ren? droul Kalisch. FRANCE. Paris, 16 août. Hier, jour de la fête patronale de la reine* tous les postes des Tuileries ont été admis présenter leurs hommages S. M. La reine a accepté deux corbeilles qui ont été offertes l'une par le bataillon de la io* légion de garde au château, et l'autre par le poste de cavalerie de la garde nationale, 2* escadron. - 0:« a chanté dimanche dernier dans tou tes les églises de France, un Te Deum so- lonnel eu actions de grâces de la protection éclatante accotdée par le Ciel au roi des Français dans la funeste journée du 28 juillet. - M. de Mendizabal, ministre des ûuauces d'Espagne, a quitté aujourd'hui Paris pour se rendre Madrid. Ou assure que M. de Mendizabal, (rendant son court séjour ici, a exprimé hautement et plusieurs reprises combien il était fatisfait du bon accueil qu'il avait reçu de tous les membres du gouver nement français. - On parle d'une arestation importante qui jetterait quelque jour sur l'affaire de Fieschi. Un homme, qui aurait été remarqué sur le boulevard du Temple au momeut de l'attentat, aurait échappé ensuite toutes les recberchts de la police; mais ou fut informé, il y a quelques jours, qu'il était caché dans les environs de Meluo. Aussitôt la police se mit sur sa trace et ne tarda point le trouver dans une ferme, où il s'était fait passer pour un batteur en grange. Lorsqu'il a été saisi, on a trouvé sur lui une somme de 3 ou 400 fr. en or. Ce u'étail là qu'une très-faible partie de ce qu'il possédait.Ayant mauifesté beaucoup d'inquiétude sur ce que sa malle deviendrait, on fut la recherche de cette malle, et ou vil qu'elle contenait 21 ou a3,ooo francs éga lement en or. C'était beaucoup pour un hom me qui se faisait passer pour un ouvrier. 11 a dû être amené Paris. Courr français - Ou avait annoocé dans plusieurs jour naux que la ville de Paris se proposait d'ac quérir la maison où a été commis l'attentat du 28 juillet, et d'y percer une communi cation entre le boulevard et la rue Basse. Nous lisons aujourd'hui dans les Petites fiches l'offre de vendre l'amiable celte mèr me maisonsise boulevard du Templen° 50, vis-a-vis le Jardin Turc, avec cour et ter rain, contenant en superficie 35o toises. Prix: i3o,ooo fr. - On lit dans le Journal de Paris Une dépêche télégraphique de Bayonne, en date du t4> annonce que des troubles graves ont éclaté Sarragosse, on entend des détails par le prochain courrier. - A la suite d'un soulèvement populaire, il s'est formé Sarragosse une junte de gou vernement qui s'est substituée aux autorités royales. Llander est entré en France avec sa fa mille. - A Cadix, le 28 juillet, le portrait d'Isa belle 11 a été promené dans les rues malgré les autorités; les cris de vive la liberté! se sont prolongés très-avant dans la nuit, et l'bymue de Riégo, déclaré séditieux et dé fendu par le gouverneur, a été cbanlé sous ses fenêtres. - Un convoi arrivait le 6 courant, de Sos-Aragon se rendant Lumbier; il était escorté par Léon Iriartequi avait sous ses ordres sa colonne forte de 800 hommes et 200 chevaux. Arrivé dans les environs de Sanguesa et apprenant que le 9* bataillon l'occupait et que les partis de Mamolin et del Rojo étaient de l'autre côté du pont, il fit passer la rivière gué ses 200 chevaux avec deux hommes chacun et attaqua l'ennemi vers 6 heures du matin. Pendant ce temps, l'in fanterie d'iriarte arriva pour prendre part au combat. La déroule des carlistes, malgré leur nombre supérieur, commença rr heu res, et il se retirèrent en toute hâte sur la Sierra de Leysa, laissant 86 morts sur le champ de bataille, t4o blessés et 12 prison niers. Les christinos n'ont eu que 8 morts et un nombre de blessés proportionnel. Léon lriarl a eu son cheval blessé sous lui. Gurrea est entré le 9 Pampelune avec sa colonne. - Jean-Baptiste Long, cultivateur Oisy (Pas-de-Calais), vient d'inventer une machi ne fort ingéuieuse pour répandre également les eaux de basse-cour sur les terres. Au moyen de ce procédé, il n'est plus nécessaire d'entrer dans les champs avec des chariots, et deux hommes peuvent arroser en un jour une rasière de terre, ce que n'auraient pu faire huit hommes dans le même-temps par l'ancien procédé. M. Lelong a appelé l'at tention de la société centrale d'agriculture sur son invention. Du - L'étal de Fieschi devient de plus en plus satisfaisant. On commence lui don ner un peu de nourriture. Il a pleuré quand on lui a parlé de la femme Petit et de Nina Lassave. La confrontation n'a pas encore eu lieu. On espère beaucoup que de la mise en piésence de la femme Petit et de Fieschi jail liront de vives lumières pour l'instruction. - M. Je vicomte Dermenox a été arrêté Chartres et écroué la Conciergerie. - On arrêté Montigné, canton de Beau' dreau (Maine-et-Loire), M. Eugène Gai- gnard, officier de santé de cette commune, prévenu de complicité dans l'attentat du 28 juillet. - Le Réformateur a été saisi hier pour la huitième fois. - A leur arrivée Bicétre, les condamnés de Lyon ont fait retentir les mors de celte vieille prison des chants de la Marseillaise. On n'a pu leur imposer silence qu'en les en fermant chacun séparément dans un cabanon. - On lit dans le Sémaphore de Marseille du 12 août: Dans la soirée d'avant-hier, une troupe as sez considérable s'est présentée devant l'Hôtel- de-Ville en chantant deschansons révolution naires. Cette démonstration avait pour but ce qu'on nous assure, de féliciter le conseil municipal du rejet de l'adresse au Roi. Après avoir stationné quelque temps sur la place de la Loge, ces iudividus se sont présentés sur la place Royale en entonnant la Marseillaise la Carmagnoleetc. Invités s'éloigner par un commissaire de police, ils ont répondu ne vouloir obéir qu'aux sommations d'usage. Cepeudant ils se sont dispersés sans qu'on ait eu besoin de recourir ce moyen. Un piquet de chasseurs qu'on avait mandé en toute hâte s'est retiré après avoir stationné quelque temps sur la place Royale. La tranquillité n'a point été troublée pendant tout le reste de la nui - L'inauguration de la statue de Cuvier devant avoir lieu Montbéliard le dimanche a3 du courant l'Académie française a nommé, pour la représenter dans celte cérémonie, M. Charles Nodier, son chancelier, et MM. Mi- chaud et Roger. - On lit dans le Journal de Paris: Une dépêche télégraphique de Perpignan, en date du 12, annonce que le 10 des désor dres semblables ceux de Barcelonne ont éclaté Ripoll et Beyra. Un couvent a été brûlé, et plusieurs moines ont été massacrés. La junte auxiliaire de Barceloone a publié une nouvelle proclamation qui se termine par. Vive la liberté et Isabelle II - On lit dans le Phare de Bayonne Une conspiration a été découverte Car- thagène. On devait se jeter dans la ville, proclamer don Carlos, assassiner les libéraux. Un sergent de ligne, sur qui l'on a trouvé des lettres de change d'une valeur considérable, a été arrêté: deux autres conjurés ont été saisis. 11 en a été envoyé un Cadix les complices ont été embarqués pour d'autres ports. - Un journal avait dit que les démarches récemment faites par l'ordre du cabinet an glais, auprès de don Carlos et de ses conseil lers pour obtenir la révocation du décret qui exclut les volontaires étrangers du bénéfice de la convention conclue entre Valdès et Zuma- lacarréguy avaient eu du succès. Le Journal

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 3