Du a 8. - Oo lit dans la G. des Tribun. C'est par erreur que les journaux onl an noncé que M« Chaix-d'Est-Ange avait refusé la défense de Fieschi. Fiesclii persiste dans la demande qu'il a adressée cet avocat, et, par plusieurs lettres, il l'a prié instamment de venir le voir, mais il paraît que M* Chaix- d'Est-Ange n'a pu obtenir encore le permis de communiquer avec lui. Ce ne sera donc qu'après avoir conféré avec Fieschi que l'a vocat pourra prendre une détermination sur la demande qu'il lui a faite. - Les blessures de Fieschi paraissent dé cidément dans un bon état. Celle du menton est complètement cicatrisée; celle du front exige encore beaucoup de soins, mais le ma lade n'en éprouve aucune souffrance. Lorsque Fieschi était porteur la Révolutions de l83o, cet emploi ne lui convenant guère, il pétitionnait pour entrer dans le corps des vé térans et arrêtait souvent les députés au pas sage pour leur faire appuyer sa demande. 11 s'adressa surtout M.VI. Horace et Tiburce Sébastian!. - Mm« Briosne, l'une des personnes bles sées le 28 juilletet qui avait été amputée il y a 8 jours, a succombé hier. - Deux blessés du 28 juillet ont succombé l'hôpital Saint-Louis. On apprend que les cinq autres blessés sout en voie de guérison. On les a traités par une méthode nouvelle, les irrigations continuelles d'eau froide. - M. le comte Lynch, pair de France, vient de mourir dans une de ses propriétés. M. le comte Lynch était maire de Bordeaux en x814 l'époque du 12 mars. C'est lui qui la tête du corps munipal, apporta les clefs de la ville M. le duc d'Angoulème et qui, malgré les Anglais, proclama les Bourbons un mois avant l'abdication de Napoléon. Du 29 - Le roi a reçu avant-hier, en au dience particulière, M. le baron de Kœnne- ritz, envoyé extraordinaire et ministre plé- uipolentaire de S. M. le roi de Saxe, qui a remis, de la part de son souverain, S. M., des lettres de félicitations sur la conservation de ses jours et de ceux des princes ses fils. Le roi est arrivé hier six heures du matin au palais de Fontainebleau pour y passer la journée et visiter les grands travaux qu'il y fait exécuter. La voiture de S. M. était es cortée par uo détachement du 4e régiment de hussards en garnison dans cette ville. -A minuit,Te roi est arrivé Paris de retour de Fontainebleau. - Si la loi sur la presse passe sans amen dement important, 1 e Journal de Commerce se réunira au Messager des Chambres pour ne faire qu'un seul journal et éviter le dépôt d'un double cautionnement - Le général Pelet, une des victimes de l'attentat, est presque entièrement rétabli. La blessure du général Colbert est guérie, mais elle paraît avoir été l'occasion d'accidens fort graves qui ,eii sont iudépendans; ou espère néanmoins que cet oQicier, un des plus généraux de l'ancienne armée, sera bientôt en convalescence. - La souscription ouverte Lille pour l'érection du monument qui doit être élevé la mémoire du maréchal Mortier, s'élevait, le 25 de ce mois5,21 2 fr. 90 c. - Une arrestation fort importante a eu lieu hier matin. Depuis trois semaines, la police faisait chercher le sieur Pépin, ex-capitaine de la garde nationale, sur qui planent les plus graves soupçons, et entr'aulres celui d'avoir fourni Fieschi l'argent avec lequel ont été payés les canons du fusil dont se composait son infernale machine. Depuis trois semaines, le sieur Pépin était parvenu échapper toutes les poursuites en changeant chaque jour de costume et de retraite; enfin, il a été arrêté hier matin son domicile, où il s'était rendu pour achever les derniers pré paratifs de son dépait pour l'étranger. Le sieur Pépin est celui qui, eu ib32, fut ac quitté par le jury après avoir été condamné mort par le conseil de guerre, comme convaincu d'avoir tiré sur la garde nationale, au 6 juin par la fenêtre de sa maisonsituée l'entrée de la rue du faubourg St-Antoiue. Oo pense que celle arrestation qui était vi vement attendue, avancera beaucoup l'in struction. Journal de Paris. - Un perruquier de Saint-Flour a couru la ville eu criant, five la république faisant allusion au funeste événement du 28 juillet, il êut l'audace d'ajouter: le coup manqué une Jois, il ne manquera pas deux. Il a été immédiatement arrête mis la disposition du procureur du roi. - Depuis le 8on n'a pas eu des nouvelles directes de Valence. Aujourd'hui on en reçoit du 11 la garde urbaine la haute influence, et une junte a été chargée de faire un exposé la reine. Les points prioc'paux seront la suppression des couvens, l'application de leurs biens aux besoins de l'état, la destitu tion des carlistesla rédaction des charges locales et des dîmes, avec faculté d'acquitter ces dernières en argent. - Suivant les nouvelles apportées aujour d'hui par un courrier de cabinetle peu de troupes présentes Séviile appuient le mou vement insurrectionnel, loin de le contrarier. Les soldats fraternisent avec la milice, et ils ont arrêté ceux de leurs officiers les plus connus comme carlistes. Beaucoup d'habitaus, piêtreset moines surtout, sout eu prisou pour le même motif, et leurs papiers ont été rap portés chez le nouveau corrégidor qu'ou a chargé d'instruire leur procès II paraît que le peuple des bourgs de la plaine, que Cadix, Port Sainte-Marie Midioa-Cidooia etc. sont, quelques différences prés, dans la même situation que Séviile, et y envoient des députés pour la formation d'une junte cen trale de la province. - Des lettres particulières annoncent que M. Barbet, chanoine espagnolqui a été ré fugié en France depuis t83n jusqu'à l'am nistie, et qui, en i83o, organisa une gué rillas pour entrer en Espagne d'accord avec le général Minavient de proclamer la con stitution de 1812 dans la ville de Monzon, province du haut Aragon. Ce chanoine jouit d'une grande réputation de capacité, et se distingue par des opinions on ne peut plus avancées. ANGLETERRE. Londres, 27 août. On écrit de Lisbonne, te 16 août: Le mariage de la reine doua Maria aura lieu, assure-l-ou, avec un jeune prince de Saxe-Cobourg, parent de la duchesse de Kent, du roi de Belges, et consequemmeut de la princesse Victoria. Les négociations onl été entamées par un noble Portugais qui se trou vait dernièrement Londres. Hier, la reine a tenu un lever qui était fort nombreux. S. M. prend beaucoup d'embon point. Il n'y a rien de vrai dans la nouvelle de l'arrivée en Espagne d'un corps auxiliaire portugais; cette affaire se discute eucore. ALLEMAGNE. Francfort24 août. On écrit de Berlin, le 25 août, que les nouvelles de Kalisch annoncent que l'empe reur de Russie y est arrivé le 19 G. dff.) - Ou écrit de Rome, le 6 août Comme 00 devait s'y aiteudie, la conduite du gouvernement espagnol euvers le clergé ne pouvait pas être approuvée ici; aussi le nonce papal Madiid a été rappelé. Pro bablement, il est déjà parti pour Paris, où il trouvera de nouvelles instructions du S'-Siège. Le chargé d'allaiies d'Espagne qui se trouve ici n'a été reconnu que pour ce qui concerne les atiaires de l'église et n'a aucun caractère diplomatique. Don Miguel demeure en ce moment chez sou chambellau Meugacci Tivoli. Le maréchal Bourmonl a demandé UQ passeport pour aller Vienne. La banque romaïue a été entièrement ré organisée et son personuel se compose exclu sivement d'indigènes. Ou pense qu'à présent elle aura plus de succès. - On mande de Conslantinople22 juillet: Les nouvelles de l'armée du Taurus con tinuent a être favorables. Les Cuides insur gés, se sont en grande partie soumis; et les petites tribus qui ne veulent paseucoie re noncer a la vie nomade, se sout retirées dans les parties désertes de l'Asie. Les processions qui ont eu lieu l'occasion de la solennité de la Fêle-Dieu, ont. été pailiculièiement remarquables par la con duite que la population roahométane a tenue dans cette occasion. Les Turcs se tiouvaient dans les mes en plus grand nombre qu'à l'ordinaire, et témoignaient les égards les plus marqués pour ces cérémonies religieuses des chrétiens.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2