3 "annonces. PATURE-GRASSE, ves instances, M. Gisquet s'est décidé con server ses fonctions. - Le Journal de Paris*ne dit pas un mot de M. Gisquetquicependant, a bien posi tivement quitté la préfecture de police. - Dimanche, dix heures du soir, le sieur Delaquis, l'un des 28 évadés de Ste-Pélagie, dansait tranquillement dans un bal public du faubourg S'-Getmain, lorsqu'un ageut de police est venu lui annoncer qu'une persoune l'attendait au dehors. 11 quitta de suite sa danseuse, mais se trouva aussitôt entre les mains d'un officier de paix et d'autres ageus qui le conduisirent en prison. - On nous aunonce en ce moment, trop tard pour que nous puissions le vérifier, que M. Pépin a été repris dans la journée. - M03* Périnet, femme du propriétaire de l'estaminet des Mille Colonnesprès de la fatale maison du boulevard du Templevient de recouvrer la libellé. Le maii est encore détenu. - La femme du sieur Delenteun des pré venus d'avril échappés de Sainte-Pélagie, est morte en couches l'hospice de la Clinique. Un graod nombre d'éludiarisd'ouvriers et de femmes ont suivi le comvoi qui a par couru une grande partie de la ville. La police s'est bornée la surveillance et tout s'est passé dans le plus grand ordre. - M. Poiiotte, l'un des évadés de St -Péla gie, est arrivé en Belgique. - Ou lit dans le Journal de Paris d'hier au soir Le a5, 35o fantassins carlistes et 5o che vaux ont violé le territoire frauçais près la M auera. Un lieutenant du 3e léger a soutenu contre eux une fusillade quia duré une heure et demie. Un chasseur du 3e léger a été tué; un autre a été blessé. Plusieurs détachement carlistes se disposaient se réunir sur ce point. Le général caslellane y a envoyé sur- le-champ un bataillon de 17e léger et 5o chevaux du 1 2e chasseurs. Le général Latre a été nommé capitaine- général de Madrid, en remplacement de Que- sada, qui a donné sa démission le 7. ALLEMAGNE. Francfort27 août. La Gazette d'Augsbourg annonce que l'empereur d'Autiiche a fait iuviler tous les souverains allemands se rendre Tœplitz; et que ce fait a produit une grande seusation. - La même feuille annonce, sous la rubri que Italie occidentale, 16 août, qu'une quantité considérable de pierreries, appor tées par les moines espagnols qui cherchent un asile en Italie, sont répandues dans le com merce, et que les capitaux qui en résultent sont expédiés don Carlos. Ces pierreries, pour la plupart d'une rare beauté, sont ven dus cependant vil prix, et les bijoutiers de toute l'Italie, et même de Vienne, se plai- gnent vivemeol du tort qui en résulte pour leur industrie. Du s8 - On écrit de Berlin, le a5 août: Les perturbateurs des 34 et 5 août se ront jugés, non par un tribunal de police ou par un tribunal ipilitaire extraordinaire, comme on l'a répandu faussement, mais l'au torité légale prononcera la sentence sur les détenus. Il n'y a que les jeunes gens qui n'ont pas encore atteint 14 ans qui seront jugés par la police. Ceux qui ont pris une part ac tive, aux excès commis, qui out brisé les reverbèresmis en pièces des bancs arraché des grillages de fer. jeté de pierres aux au torités ou qui ont démoli le cirque la porte- de Brandebourg, seront punis sévèrement. Cepeudaut 011 tâche consciencieusement de la paît de la justice séparer le coupable de l'innocent. Les bruits répandus sur des distributions d'argent pour attiser et entrete nir le tumulte ont été trouvés dénués de fondement; ce n'a été que l'espièglerie d'une foule contrariée dans ses divertissemens ha bituels, qui a amené de tels excès. Parmi les accusésil n'y a pas un seul individuqui soit bien vêtu; on dit même, qu'il est résulté de l'instruction, que plusieurs des malfaiteurs les plus dangereux du 4 et du 5 n'ont pas été remis la garde par des agens de la po lice et par des gendarmes, mais bien par les bourgeois. On plaint d'autant plus les vic times de cet événement fâcheux que la meil leure partie du public n'y a eu aucune part et qu'on compte cependant 3 ou 4 morts de la classe honorable de la bourgeoisie. Il n'y a que les plaintes sur les morts qui ne sont pas calmées, mais il n'est plus question que le repos de la capitale puisse être encore trou blé. {G. de Nurernrerg.) Du sp - La Gazette d'Augsbourg, du 3o août, doune l'itinéraire du voyage de l'empereur d'Autriche pour Tœplitz. Le dé part de Vieune est maintenant définitivement fixé au Ier septembre. L'empereur sera ac compagné de l'impératrice et d'une suite nombreuse parmi laquellle se trouvent les comtes de Ségur et de Dietriclistein. Le 19, l'empereur arrivera Tœplitz. Le convoi se compose de 23 voituresdont 3 attelées de 6 chevaux, 14 de 4 el 7 de 2. La Gazette pense qu'après l'entrevue de Kalisch, les monarques se rendront ensemble Prague. - Ou écrit de Leignitz, le 22 août: Le gouvernement provincial publie, que dès- à-présent jusqu'après la revue de Kalisch, on n'admettra dans toute la partie sud-est du grand-duché de Posen aucun étranger qui ne puisse justifier de ses moyens, de subsis tance et du but de son voyage, par un pas seport ou carte de légitimation. Les voyageurs qui ne pourront pas exhiber ces témoignages doiveut s'attendre être renvoyis l'instant dans leur pays. On fait remarquer également que ceux qui voyageut en Silésie feront bien de se munir de papiers en règle afin d'éviter des de'sagremens. La police a de nouveau reçu l'ordre de veiller avec la plus grande sévérité pour la stricte exécution des ordonnances de police. Pour ce qui regarde les polonais ve nant en Silésie, on rappelle qu'ils doivent être munis d'un passeport visé par le prince- gouverneur-civil de Pologue ou du gouver-, neur militaire. C. de H. t - La Gazette d'Augsbourg publie une lettre datée de la Pologne10 aoûtdans la quelle il est dit: Malgré la discipline sévère des troupes russes qui arrivent dans ce pays-ci, il a éclaté, par ci par là, entre elles et les habi'.ans, des mésintelligences qui provenaient évidemment d'une espèce de haine nationale. Les officiers russes ont toujours décidé les querelles en faveur des Polonaisexcepté dans les cas où ceux-ci s'étaient rendus coupables de torts très-graves. On en couclut que ces officiels ont reçu de haut lieu des instructions pour agir ainsi, et que le gouvernement russe a maintenant plus que jamaisà cœur de gagner la confiance de la nation polonaise. Dans toutes les conversations sur l'attentat du 28 juillet, la sympathie des Polonais pour les Français se manifeste de la manière la plus vive. i3q.-I. COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE. UNE BELLE près le Warande-Meulen, et deux parties de LABOURS AVEC UNE PORTION DE PRAIRIE près le Village de WulverghemVendra avec gain de Mise prix et d'Enchères en la manière accoutumée. PREMIER MARCHÉ. Une bonne Pâture-Grasse, plantée d'Arbres montans, avec une petite Maison et une écurie sus étans, contenant 4 bonniers 24 perches 83 aunes, aboutissant d'est la veuve et enfans Jean- Benoit Louf haie exclusede midi madame veuve Vandenpeereboom-Hynderick et la dite veuve et enfans Louf, haie excluse, encore de midi en allant vers le petit cheminla prairie de Pierre- Jean Trioen, une partie de la haie incluse, de couchant le petit chemin nommé Kortemoeyaer- straetje, et du nord le chemin de Neuve-Eglise h Dranoutre. La Pâture est occupée par Pierre-Jean Trioen au fermage annuel de 410 francs par an, pardessus les contributions lequel a encore droit de bail, jusqu'au 25 décembre 1837et la Maison par Pie/re de Vos, sans bail au fermage de 23 francs 20 centimes par an. Porté i3,820 Jrancs. DEUXIÈME MARCHÉ. 47 perches 81 aunes de Terre Labour, abou tissant d'est monsieur le chevalier Dcmunckde

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 3