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personnes que Fieschi a désignées comme
l'ayant aidé dans l'exécution de son projet,
aient été arrêtées.
Il y a contre Morey un fait assez gravé:
c'est qu'il est constaté que la malle de Fieschi
a passé par sa maison, que son carnet était
dans cette malle, et qu'au moment où l'a ou
verte il s'en est emparé pour le jeter dans
les lieux d'aisance. Four sa juslification, il
dit que Fieschi lui a volé son carnet quant
la malle, il n'a pas voulu la garder chez lui
et l'a envoyée Mina Lassavequ'il savait
avoir des relations avec Fieschi. C'est là, en
ellel, qu'elle a été ouverte,en présence de
Morey, qui l'avait préalablement reconnue
comme celle qu'il avait reçue chez lui.
On a pensé pendant quelque temps que
Fieschi aurait bien pu être aidé dans son plan
par quelques réfugies politiques. On a inler-
togé plusieurs maîtres de café, et, entre
autres, celui du café Nancyde la rue Saint-
Honorécbez lesquels les réfugiés politiques
s'assembleut de préférencepour savoir s'il
ne pourrait pas fournir quelques éclaircisse-
mens cet égard. Mais on n'a rien découvert
qui put autoriser le croire.
Fieschi est complètement rétabli et n'eSt
p us soumis aucun régime. On le traite
maintenant beaucoup moins friammenl que
dans les premiers jours de ses convalescence,
et cela le chagrine fort, car il est très-gour
mand. Il est aussi privé des visites de M. La-
vocal, quia cessé de le voir depuis quinze
jours, et il s'en plaint toutes les personnes
avec lesquelles il est en contact, en disant
que ce n'était que pour lui tirer les vers du
nez que son ancien ami paraissait lui témoi
gner tant d'intérêt.
Nina Lassave et la femme Petit auraient
probablement déjà été mises en liberté, si le
mandat d'amener lancé contre elles n'avait été
trop précipitamment converti en mandai de
dépôt. Maintenant qu'il y a mandat de dépôt,
c'est la cour des pairs seule quilorsqu'elle
prononcera sur les mises eo accusation, pourra
les faire élargir. Quelques autres personnes
qui paraissent n'avoir pas pris plus de part
que Nina et la femme Petit l'attentat de
Fieschi sont dans le même cas, et devront
attendre comme elles.
ANGLETERRE.
Londres 12 septembre.
M. le comte de Survilliers (Joseph Bona
parte) s'est embarqué le 8 septembre Li-
Verpool pour les États-Unis. En partant, il
a annoncé qu'il espérait que ses affaires ne
l'y retiendraient pas au-delà du priutemps
piochaiD, et qu'il comptait revenir en An
gleterre.
- On écrit de Lisbonnne, le 2 septembre:
Il est enfin décidé que l'armée portugaise
du Nord, forte de 10,000 hommes, doit
euircr eu Espagne sous les ordres du duc de
Terceire, le gouvernement espagnol ayant
consenti payer les frais. Le régitàent du
colonel Dodginsur la rive méridionale du
Tage, doit faire partie de l'expédition. Les
troupes portugaises sont fort bien discipli
nées. L'armée d'observation qui doit être
envoyée eu Espagne est eu station dans la
province de Tra-os-Montès, l'extrémité
nord-est du royaume, et l'on dit que cette
division n'attend plus, pour opérer son mou
vement, que les fournitures militaires qui
doivent être faites par l'Angleterre. On croit
cependant que rien ne sera fait cet égard
avant que l'on ait reçu des nouvelles de Ma
drid. M. Mendizabal s'est embarqué pour
Aldea-Gallega, après avoir arrangé toutes
les affaires dont il s'était chargé la satisfac
tion générale.
ALLEMAGNE.
Franqfort6 Septembre.
Le banquier Charles de Rotschild est parti
hier avec sa famille pour Rotterdam, où, a
ce qu'ou apprend, auront lieu les finançailles
de sa fille ainée avec M. Lyonel de Rotschild,
fils de M. Nalban de Rotscbild de Londres.
Ces jours-ci un Espagnol de distinction a
traversé notre ville. D'après ce qu'il a dit,
il était partisan de don Carlos et se rendait
Tœplitz avec des propositions de ce priuce.
- On mande de Coblence, le 6 septembre
Peu de jours avant le 28 juillet, un Fran
çais d'un rang supérieur se trouvait dans un
hôtel et, dans la chaleur de la discussion qui
s'était élevée tableil ne cacha nullement
ses opinions légitimistes et doit avoir prononcé
ces mots: Si Louis Philippe n'est pas en
core mort dans ce moment, avant huit jours
vous ne manquerez pas d'apprendre qu'il a
cessé de vivre On a invité notre gouver
nement, sur la demande qui a été faite de
Paris, d'instruire cette affaire; plusieurs lé-
moins ont été entendus.
- On écrit de Constantinopler4 août
Les troubles d'Albanie ont toujours uo
caractère sérieux. On parle de la uomination
d'un généralisime avec le titre de serdar-
écbrem. Le sultan s'est décidé cependant
ne pas donner d'autre grade que celui de sé
raskier. Le parti d'Achmet pacha a proposé
l'aocien séraskier. et le parti de ce dernier a
présenté Achmet pachaqui a été nommé. Il
ne doit pas se rendre l'armée avant que
Vassief pachaparti le 13 pour l'Albanieait
envoyé un rapport détaillé sur le véritable
état des choses.
L'armée du Taurus est forte de 160,000
hommes. Quatre régimens de la gardeavec
de l'artillerie, ont été dernièrement envoyés
pour la renforcer. Le commandement de
l'armée, Mehemet-Rotschid pacha, conduit
l'expédition contre les Kurdes. Il a battu
l'une des tribus les plus formidables de ces
bordes sauvages, et il a envoyé plus de 3oo
prisonniers Constantinople. Le vaisseau de
guerre sur lequel étaient les prisonniers,
battu par la tempêté dans la mer Noire, a été
englouti.
- On écrit de Leipzick, le 9 septembre:
Le docteur Crusius qui, comme membre
de notre direction des chemins de fer a fait un
voyage en Belgique et en Angleterre, pour
y examiner les chemins de fer, est de retour
en celte ville. Il a engagé en Angleterre pour
la construction de notre chemin, le célèbre
ingénieur Walker, et les travaux entre Leip
zick et la Mulde seront commencés incessam
ment.
ANNONCES.
145.-1.
Mardi 2g septembre i835 4 heures de relevée,
au cabarét occupé par te sieur Desmadryl Brie—
len, il sera; par le ministère du Notaire KENTY,
ce nommé par le Tribunal de première instance
Ypres; procédé la Mise-à-Prix d'une partie
de Bois de la contenance de perches 73 aunes
situé en la commune de Brielen aboutissant de
levant au bois de madame van Zuylen-van Nye-
velt, de midi mademoiselle de Navigheer de
couchant maitre Vandermeersch, notaire, et de
nord les hospices civils.
Exploité par les héritiers de Pierre-Martin
Meesseman.
Qu'on se le rédise.
<46.-1
SCHOO^iE VENDITIE
TE WULVERGHEM,
Op een kwartier uers fan Kemmel.
Op woensdag 5o,n september i835, ten elf
ueren voor middag zal'er ter hofstede en landen
gelcgen te Wulvergbera, alwaer Charles-Louis
Knockaert is afgaende, openbaer verkogt worden
te wetcn 3o perchen aerdappels, 10 perchen
betraeven, circa agt mudden camomeyne en oliette,
4oo pond hommcl600 hommelpersen, 3oo bon—
ten camomeyne strooy, 3oo bondels klaverhooy
2d" sncde, al het kuyp- en keern allaem, Vleesch-
stande, koorn-windmolen aelkuype, sniepeerd
hommelstekke en houwe voorts vier schoonc
melkkoeyen, twee jaerlingen, drie kalvers, zeuge,
vier jonge zwyns, meubeis en effecten en andere
voorwerpen te lang om te melden.
De verkoopinge zal gebeuren met tyd van be-
taelinge, mits stellende goede en bckende mede-
koopers, de bespreken alleen comptant te betaelen,
en onder ander conditien dan aftelezen.
Elk zegge het foord.
,4? 'vRIENDELYKEN KOOPDAG VAN
MËUBELEN, BEEST1ALEN,
AIEED
Te Elferdinghe by de herberg het Steenje.
Maendag 2S,n september <835. ten 10 uren
des voormiddags zal'cr openbaerlyk verkogt