JOURNAL DE L A EL AND 11 IN° 18^.) MERCREDI, 25 SEPTEMBRE, (XlXme Année.) L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissem. deCourtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la. Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES di la ville. Du 16 au 3o septembre, 5 heur. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 16 au 5o septembre, 7 172 h OjJ Veille ti^eÀ L'an 451 le 20 septembredéfaite d'Attila roi des Hunsdans les plaines de Champagne. 1589le 21 combat d'Arqués, où Henri IV défait les Ligueurs. L'an 19de l'ère vulgaire, le 22, mort de Vir gile. Auguste retournant de l'Orient Home passa par Athènes, où il trouva Virgile qu'il pressa de profiter de l'occasion pour reve nir avec lui Rome. Virgile y consentit, et s'embarquaquoique malade. Les fatigues de la navigation augmentèrent sa maladie et débarqué Brindes il y mourut l'an de Rome y 35, le 11 septembre. Il faut savoir que mou rant Brindes, il avait ordonné que ses restes fussent portés Naples. 17381 le 23, mort de Boërhaave. Hermann "Boërhaavené en 1668auprès de Leydefut reçu dans cette villedocteur en médecine l'âge de i5 ans. L'Université, qui lui avait fait présent d'une médaille d'orl'âge de 20 ans lui donna bientôt des témoignages d'estime p/us éclatons; il fut nommé tout la fois professeur de médecinede chimie et de botanique. Les étrangers vinrent en foule prendre ses leçons toute l'Europe lui envoya des disciples si était la fois consulté par le pape et par le czar. L'Académie des Sciences de Paris et celle de Londres se l'associèrent il fit part l'une et l'autre de ses découvertes sur la chimie. L'Eu rope fouissait déjà de la plupart de ses ouvrages de médecine. Ils réunit dans tous, et surtout dans ses opborismes, la théorie la pratique il a réduit celte science des principes clairs et lumineux. Boërhaave est l'Euclide des mé decins. Les praticiens de cet art ne peuvent plus se passer de ses livres. On a élevé Leyde dans l'église de Saint-Pierre un monument la gloire de cet Hippocrate moderne. La noble simplicité qui distinguait ce grand homme hrille dans ce monumentau bas duquel on lit ces mots: Salurifero Boerliaavi genio, sacrum. Sa réputation était si étendue, qu'un mandarin de la Chine lui écrivit avec cette seule adresse: l'illustre Boërhaave, médecin en Europe-, et la lettre lui fut rendue On prétend qu'on trouva dans sa bibliothèque un gros livre magnifique ment reliéqu'il avait annoncé comme conte nant les plus beaux secrets de la médecine on l'ouvrit, on le trouva en blanc depuis la première page jusqu'à la dernière. On Usa seulement au frontispice a Tenez-vous la tête fraîche e les pieds chauds et le ventre librey et moquez- a vous des médecins, v 1640, le 24, le roi d'Angleterre Charles Ir convoque le fameux parlement qui le fit périr et qui renversa par une révolution dont il n'y avait pas encore eu d'exemplela monarchie anglaise avec le monarque. La convocation de Louis XVI est du ib septembre 1788. BELGIQUE. Vpres 21 septembre. mSîULilïlIilîtîI© Hirarchie et Police Militaire Formes. A M. L'Éditeur du Proeagateur. "Vpres, 19 septembre i835 Monsieur, Je recours avec confiancela publicité de votre journal, pour soumettre qui de droit, les quelques futiles questions suivantes. Questions qui résolues affirmativement ou négativement pourront l'avenir, du moins il est csgerer ren dre les majors de place, plus circonspeçtes plus délicats et surtout plus strictes observateurs des lois et rcglcmens militaires etc. connaître ce qu'en termes militaires, nous appelons nous au tres son metier. Voici en peu de mots, dont il s'agit: Un sous-lieutenar.t faisant fonctions de major de p\acefut il même comte ou o», il surpasse maître aliboronà-t*-il le droit sans être nanti de la pièce préscrite par les reglemens hiérarchi ques de réquerir son supérieur en grade de le suivre ou de lui intimer les arrêts: Voyez l'art. 160 du règlement concernant la police. (a) Sur le refus du, supérieur en quelques termes, et de quelque manière même, que ce refus soit formulé l'inférieur tout faisant fonctions de major de place, à-l'-il le droit de venir appré hender au corps en son domicile, escorté d'un caporal et de quatre fusiliers le supérieur Certes choses inouie, à-l'-il le droit l'inférieur de colloquer son supérieur: (un officier fut il même en simple négligé bourgeois. Ayant été saisi chez lui, à-t'-il le droit de le colloquer dans ce que l'on désigné par le mot violon ou autrement dit salle de police de la grand'-garde. (2) N'est ce pas tout la fois méconnaître et faus ser les reglemens et principes hiérarchiques n'est ce pas même porter atteinte la dignité l'honneur du corps d'officiers, que d'agir comme il vient d'être établi ci dessus C'est inoui Van- dernoot Ou y aurait-ilpar hazurd. quelques ordres du jour ou circulaire je ne dirais pas occultes mais confidentielles qui, sinon enjoignent au moins per- (1) Article 160 tout ordre soit pour mettre uu officier aux airêlssoit pour l'eu faire sorur, quand il st-ra par écril, sera cacheté et porté par,l'adjudant sous-officiers de service pendaut la semaine, t.oisqus l'ordre ne tera pas écrit il ne pourra être porté l'officier puni que par un officier d'un grade supérieur au sienau son ancien. (7) Article 10 le domicile est inviolable aucune visite domiciliére ne peut avoir lieu que daus les cas prévus par la loi et dans la forme qu'elle prescrit article, dontsur tout l'applicabilité tombe daus l'espèce, sur le propriétaire ou le locataire principal de la maison ou teste l'officier dont il s'agit. mettent de semblables actes de discipline? noqr! certes! non! en résumé les faits ci dessus sont arrivés le 17 septembre courant, M. le comte ou baron Vandernoot sous-lieutenant au 8™" vrcgiment d'infanterie et faisant les fonctions d'adjudant- major de place d'Ypres, qui sera sans doute, et plus que personne même de donner une solution quelconque nos petites questions. Son chef immédiat M. le major de Dobhelaer commandant d'armes ne s'attendait certainement pas une pareille gaucherie de la part de son adjudant de place! La Constitution etc. mais n'en-parlons plus d'ailleurs! Cette réclamation pourrait être trop longue: bornons nous faire des vœux: pour qu'à l'avenir messieurs les officiers ne soient plus traités altentatoirement leurs rangs préroga tives, c'cst-à-dire peu près cbmme descbiensl Le comte ou baron Vandernoot secroiait peut- être au vieux temps de son grçnd papa, ou ccuil- lir des champions dans les prairies sacrées des seigneurs était un cas pendable!!! Espérant que telles gaucheries n'arrivent plus de la part de M. Vandernoot Dieu et la Publicité y aident. -- Veuilli«z agréer etc. Le Lieu' en non activité du 5™e reg* de ligne, ihjllaert. Bruxelles 19 septembre. Le beau Jardin de Colomasitué l'ex trémité du chemin de fer prés de Malines, continue toujours d'attirer la fouie el compte depuis son ouverture, qui ue date que du 7 juin dernier, 38,076 personnes qui l'ont visitées. - Un ciel plus favorable a permis, la nuit du 17 au 18, de bien apercevoir la comète dont la lumière va toujours croissant; l'éclat de la lune, qui était tncoredans son voisinage, ne porte déjà plus même obstacle l'obser vation. L'astre, dont la nébulosité est très- grande, continue suivre peu ptès exacte ment la marche qui lui a été assigné par le calcul. Les personoes munies de luueties même assez médiocres, peuvent l'observer dés minuit, dans la direction de l'orient, entre les constellations du cocher et des gémeaux. Le bel équatorial de notre Observatoire u'é- tant pas encore placé de manière pouvoir donner direclemeDl l'ascension droite et la déclinaison de la comète, il ne sera pas pos sible de déterminer la position de l'astre que par des mesures micrométriques et relative ment aux étoiles près desquelles il passe. - Le bruit se répand que le beau plan de Saint-Pétersbourg qui su trouve maintenant exposé Btuxelles va être acquis sous peu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1