a dernière nuit, très-visible l'œil nu. Vers dix heures du soir, 011 pouvait l'apercevoir déjà, au moyen des lunettes, travers les vapeurs épaisses qui bordaient l'horison, et, vers le milieu de la nuiton (a distinguait fort bien sans le secours des instrumens. Elle se présentait avec un éclat à-peu-près égal celui des Gémaux étoile de quatre cin quième graudeuraudessus de laquelle elle se trouvait. La partie que l'on peut considé rer comme le noyau, ne trouve pas un centre de la nébulosité, qui est très-grande et dont la forme est du reste assez irrégulière. La comète atteindra bientôt le maximum de son éclat; elle continuera se rapprocher de nous jusque vers le 6 du mois prochain elle traversera ensuite la partie inférieure de la Grande-Ourse; et, comme les étoiles cir- compolaires, elle ne quittera plus notre ho - tison pendant plusieurs jours. - la régence de Herve tout entière vient de faire parvenir sa démission au gouvernement. Un arrêté du dernier gouvernement avait af fecté provisoirement une école moyenne une partie des bâtimens occupés par les anciennes récollellins qui ont protesté contre cet acte qu'elles regardaient comme illégal. Sur leurs représentations et celles d'un grand nombre de familles, dont les enfans recevaient d'elles l'éducation, le gouvernement belge a rap porté tout récemment cet arrêté. Celte der nière disposition paraît être la cause de la démission de la régence. - La fête de Valenciennes se distingue cette année de toutes les précédentes par la plus riche exposition d'objets d'arts et d'in dustrie que l'un ait encore vue dans le dépar tement du Nord. Pour ne parler que de la partie la plus brillante, celle des beaux-arts, elle se compose de plus de huit cents tableaux, parmi lesquels on compte les œuvres de la plupart des peintres les plus renommés de la France et de la Belgique. FRANCE. Paris29 septembre. M. JafTrenou, gérant du Reformateura comparu de nouveau hier devant la cour d'assises. Il était appelé pour répondre de la publication des numéros du Réformateur de 7 10, 21, a3 et 3o juin dernier que le procureur du roi a fait saisir comme con tenant les délits: i° de provocatiou la dés obéissance aux lois; a0 d'excitation la haine et au mépris du gouvernement; 3° d'injure envers les dépositaires de l'autorité publique chargés de la répression des délits agissant dans l'exercice de leurs fonctions. Le jury a déclaré M. JafTrenou coupable, et la cour l'a condamné 3 mois de prison et 10,000 fr. d'amende. - La Quotidienne déclaré que, puisque cela lui est interdit, elle ne proclamera plus les droits de benri V, elle ne parlera plus de Louis-Philippe, plus du principe du gou- vernement de juillet, plus de la charte de i83o, puis elle ajoute que le champ qui lui reste est encore assez vaste. - On lit dans le Journal des débats Nous ne croyons pas tout que le gouver nement essaie en ce moment, comme l'oppo sition l'en accuse, une réaction religieuse; ce seeait la plus folle et la plus vaine des tentatives. Si ce qu'on nous rapporte ess ex act, des livres qui jouissaient depuis qua rante ou cinquanteons, quelques-uns depuis plus d'un ciècle, d'une Sorte de prescription paisible et incontestée, auraient été saisis chez les libraires de la capitale. Nous ne conce vons rien ces mesuresou elles sont inutile ou elles sont dangereuses. ANGLETERRE. Londres 29 septembre. La duchesse de Kent et la princesee Vic toria ont quitté Londres pour se rendre Cantorbéry, où L. A. R. ont dû dîner et passer la nuit, ils arriveront Ramsgale cet après midi. Elles ont été reçues a leurs pas sage Rochesler par les acclamations du peuple qui s'empressait autour de leur voi lure. - Nous apprenons que le roi Léopold est arrivé Ramsgale. {Standard. - On lit dans le Courrier: Une lettre que nous venons de recevoir de Ramsgate annonce que le Roi des Belges y est attendu et qu'il vient rendre une visite sa sœur la duchesse de Kent. Un bateau vapeur a été envoyé d'Angleterre pour pren dre bord S. M., et sa résolution de venir ici a été prise si subitement et si secrètement que jusqu'au moment où le bateau vapeur a été loué, l'ambassadeur belge Londres n'avait rieD appris de l'intention de son souverain. Il ne l'a donnue que samedi et l'a communiquée par exprès daos la même soirée lord Pal- merston, qui était arrivé Londres ce jour- là. En attendant, celte visite inattendue du Roi des Belges donnera lieu diverses con jectures, et d'abord persoune ne peut croire que le voyage de S. M. ne se rattache pas des objets politiques, surtout si Ton se rap pelle les circonstances qui ont été récemment éclaircies, concernant les désirs et les inten tions de nos orangistes, de changer Tordre de succession au trône d'Angleterre. Nous avous des motifs cependant pour croire que la visite du Roi des Belges n'est qu'un acte de pure amitié pour sa sœur. Nous croyons que la Reine des Belges n'a pas'encore faite la con naissance personnelle de la duchesse de Keril, et ceci peut avoir eu quelque influence pour déterminer une visite dans cette saison où tant de nobles et souverains de l'Europe sont en voyage. Léopold désire, aussi peut-être, avoir une conférence personuelle avec nos miuistres au sujet de la position actuelle de son pays. Ôn a avoué publiquement et hautement que l'ar rangement de la question hollando-belge est un des objets de la réunion des souverains Tœplils, et nous pouvons naturellement être un peu inquiets cause du succès qu'on dit avoir été obtenu Tannée passée par la mission Vienne de M. Verstolk de Zoelen, et cause du rapprochement récent de Louis-Philippe vers les principes de la Sainte-Alliance et en faveur de celle-ci. Quoiqu'il ne puisse avoir des craintes que son beau-père l'abandonne et soit infidèle l'alliance avec l'Angleterre, il ne peut pas être sans -quelques inquiétudes au sujet de l'effet des flatteries que la Sainte-Aliauce a adressées dernièrement Louis- Philippe pour l'attention qu'il a montré aux principes da leurs gouvernemens. Il ne peut pas avoir précisément des raisons pour soupçouner que Louis Philippe sacriflra l'indépendance de la Belgique pour plaire l'empereur de Rus sie, le proche parent du roi de Hollaude, mais il peut désiier de resserrer par des com munications personnelles les liens qui unissent la Belgique et l'Angleterre. Nous avoiis en tendu en véritédivers bruits au sujet de 'a visite de Léopold, mais nous pensons qu'elle n'a d'autres motifs que les affections de sa famille et l'intérêt qu'il porte sa sœur, et non de craintes pour sa propre couronne (1 L'hostilité des puissances du nord envers la Belgique est connue, et les conférences de Tœplitz n'ont pas besoin de convaiucre l'Eu rope qu'elles replaceraient bientôt la Bel gique sous la domioatiou du roi de Hollande si elles l'osaient. Mais quel que soit leur désir, nous ne pouvons pas croire, surtout depuis leurs déclarations récentes en faveur de la paix qu'ils veuleul courir le danger de jeter l'Europe dans la guerre générale, unique ment pour plaire au roi de Hollaude. ANNONCES. i53.-J. Op den 6,n october i835, ten g uren des morgens zal er door den Notaris LA.MlilX t'Yper resi- derende publiek verkocht worden 1» i3 vette Koeybeesten en een ru_yn Peerd, loopende in 2 weeden op Brielen', 2° 1 Tilburj, 1 Char-à-banc, Klaverzaëti en ander voorwerpen en io28^flacons Wyn"zich bevindende ten huyze van d'heer Joseph Verschaeve-Poupaertin de Dilmude- straete te Ypren ailes afhangende van het sterf- huys van d'heer Louis Smaelcn koopman overlcden te Gcnd. Het Hoorne-Vee en het Peerd zullen des mor gens in de weeden verkocht worden en de overige voorwerpen des namiddags teii huyse van d'heer Verschaeve. Elk zegge het voorts. Il) Le Courier anglais aurait dû s'en tenir cette phrase qui seule est l'expression de la vérité, et faire grâce ses lecleurs de conjectures qui n'ont aucun fondement. (Noie de l'Indépendant.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2