II HOIAIi JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. N° i8$o. SAMEDI, 10 OCTOBRE, i83 XlXme Année. Vabonnement ce Journal estpour les Prix des Insertions en Petit- villes et arrondissons, de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, Jranc de port par la poste. Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient 1 Jranc. OUVERTURE DES PORTES dl la villi. Du ir au i5 octobre, <1 5 ijïheur. FERMETURE DES PORTES di la vilu. Du ir au i5 octobre, 7 heures QcwitixbcôL^.. L'an i36i le 8 octobreduel entre le chien d'Aubry de Montdidieret son assassin. 1799le 9, le général Bonaparteparti d'E gypte débarque F ré jusaccompagné des généraux Murât, Berthier, Lannes Marmont et Andréossyet de MM. Mohgè et Bertholet. 1793le 10, la convention décrète le gouver nement révolutionnaire. BELGIQUE. Bruxelles6 octobre. Dix-buit officiers français au service belge écrivent un journal qile, pour mettre fia aux attaques ridicules dont ils sont l'objet ils expriment le vœu d'être rappelés dans leur patrie. A la tête de ces officiers a signé M. Cbapelié, lieutenant-colonel, commandant l'école militaire. - Les travaux du chemin de fer donnent une prodigieuse activité au roulage de Bru xelles sur Liège. L'Organe du Commerce de Cologne, évalue, d'après sa correspon dance belge, la partie des transports de Bru xelles Liège, aoo chevaux par jour. Il ajoute que le transport des laines, pour ali menter la manufacture de Verviers, dépasse toute imagination. - On écrit de Gand, 5 octobre: Une querelle suivie de voies de fait a eu lieu hier soir entre des canonniers et des soldats du a« régiment de lanciers. Deux ou trois des combattans ont été blessés. L'auto rité militaire fait une enquête ce sujet, et a consigné provisoirement les hommes de ces deux-corps. Un soldat, qui fut blessé jeudi dernier, la caserne de cavalerie, d'un coup de sabre qu'un sous-officier lui porta au ventre, est décédé hier l'hôpital militaire. - Trois officiers napolitains résident depuis quelque temps Liège, pour surveiller la li vraison de fusils par suite d'un marché con sidérable d'armes de guerre conclu entre le gouvernement des Deux-Siciles et une maison de cette ville. - On mande de Bailleul (Nord): La récolte de nos houblons est terminée. La qualité en est excellenteet la quantité a répondu toutes les espérances. Peu d'années ont été aussi favorables pour les planteurs: ils ont obtenu récolte entière, tandis qu'à Poperingue on compte tout au plus trois J[uarts, Alost un tiers et dans le Haiuaut rançais. Valenciennes, Arras, Lille, etc., qui s'approvisionnement ordinairement dans ce dernier pays, ne manqueront pas d'affluer par ici; déjà la spéculation a imprimé un certain mouvement de hausse qui ne peut manquer de s'accroître. - On écrit d'Anvers, 4 octobre: Le pilote Vandevelde, de Flessingue, est arrivé le do du mois dernier, 9 heures du soir, devant notre ville, avec uue goélette anglaise, Royal William, capitaine Cooper, venant de Londres. Soit que le médecin qui visite les navires destinés pour notre port n'ait pos aperçu la goélette, soit que le pilote n'ait pas remarqué le canot du docteur, la goélette est arr ivée ici sans ïvoit snbi U for malité de la visite. Le lendemain, le pilote hollandais, retournant Flessingue, a été arrêté par M. Heyde, commandant la canon nière belge l'extrême frontière, et mis aux fers aux deux jambes, où il est resté jusqu'au a courant; on le conduisit alors eu prison Anvers, et le lendemain il comparut devant le juge d'instruction qui après délibération le mit en liberté. Cette arrestation ayant été connue Fles singue, le gouvernement hollandais a fait conduire bord d'un navire de guerre deux pilotes beiges qui avaient amené des navires destinés pour la mer. A l'arrivée du pilote hollandais Flessingue, les pilotes belges ont été élargis immédiatement; ils sont arri vés hier au soir. Mais ne serait-il pas temps de faire cesser une mesure qui n'a pour ré sultat que de mettre des entraves notre navigation? {Journal d1Yinv ers.) - On peut se rappeler que la représenta tion nationale a décidé, quelque temps après la prise de la citadelle d'Anvers, qu'une épée serait offerte au maréchal Gérard comme un gage de gratitude de la natiou envers l'il lustre guerrier. La confection de cette épée avait été confiée aux soins de M. Folville, de Liège,et il vient d'achever sa lâche. Rien de plus riche et de meilleur style que ce travail qui fait honneur au goût de M. Folville, et l'habilité des artistes qui ont travaillé sous sa direction. La poignée de l'épée en or mas sif ornée de palmes, contient d'un côté le chiffre du maréchal, formé en brillaoset surmonté de cinq étoiles. Le fond est en pierre lapis lazulis. Le pommeau est décoré d'une tête de Minerve et de serpens, emblèmes de guerre, de sagesse et de prudence; sur le de vant, ou voit la citadelle d'Anvers, morceau de ciselure d'une grande délicatesse derrière se trouve une tête de coursier, emblème d'ardeur et de courage. La branche est com posée d'une figure aîlée, représentant la victoire. Ce travail est parfait et a seul oc cupé un artiste pendant cinq mois. La co quille, surmontée de deux lions, représente la Belgique, appuyée sur l'écusson belge, ajoutant des palmes et une couronne aux trophées français, qui sont surmontés d'un coq gaulois et dessous celte inscription: loi du 10 Jéurierau maréchal Gérard. Sur le fourreau, qui est en or, on trouve un écus* son daDS lequel sont inscrits les noms des batailles dans lesquelles le maréchal s'est illustré: Volontina, Goldberg, Montereau, Ligoy. Celte inscription est surmontée d'un aigle. Sous le coq gaulois se trouve le mot Atnvers. Au-dessous sont placés les insignes des armes du génie, de l'infanterie et de la cavalerie. De riches ornemens de ciselure terminent ce fourreau. La lame en damas est d'un très-beau travailavec des ornemeus en reliefs en or et en acier poli. Tout cela est nous nous plaisons le repeter, d'un fini parfait, et peut donnerun magnifique échan tillon de notre habilité dans la fabrication des armes de luxe et dans la ciselure. Du /.Unpolonaisnommmé Terleky,sur veillant dans l'un des ateliers de la fabrique de la prison Vilvorde, pour le compte d'un des sous-traitant, a failli être assommé, avant-hier, par un détenu; ce dernierarmé d'un marteau, lui eu a assené plusieurs coups sur la tête. Les blessures sont d'une gravité telle qu'elles nécessiteront probablement l'opération du trépan. La justice informe. - Hier, sont partis de Gand pour Malines MMgrs. les évêques de Garni et de Bruges. - On écrit d'Anvers, 6 octobre: S. G. l'évêque de Londres est arrivé An vers samedi. 11 y a eu le soir une assemblée brillante chez le consul d'Angleterre, avant hier dimanche, après le service il a donné la confirmation 4° ou 42 personnes, dans !a

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1