HOLLANDE. FRANCE. chapelle anglaise, rue des tanneurs; milord est parti ce matin; il va visiter Gand, Biuges, Ostende. Il doit être rendu mercredi Calais où il est attendu. Le brick belge la Colombe, capitaine Oc- kel, appartenant la veuve Spillard, allant d'ici Liverpool, chargé d'écorce, s'est perdu sur la côte d'Angleterre. Le pluet belge de Zwaen, capitaine Cas- sauwers, venant de Londresdestiné pour Anvers, a échoué sur un banc, près de la côte d'Angleterre, dans une position qui laisse peu d'espoir de le sauver. - Ou assure que l'arrêté pour l'organisa tion et l'établissement d'une école militaire de médecineLouvaiuest déjà rédigé et sera soumis la signature royale, dès que S. M. sera de retour. On ne demanderait les fonds aux chambres qu'après avoir mis l'entreprise en train. Le correspondant de Bruxelles de VEclaireur donne le budjet suivant de cet établissement: Un médecin principal, i5oo fr.; deux mé decins eu garnison, 2400; deux médecins de régiment, 1600; deux médecins de bataillon, 800; un pharmacien de 1" classe: 1200; un pharmacieit de 2e classe, 4°°î 3e'z® élèves rétribués 1000 fr., 16,000; frais matériels, 26,100. - Total: 5o,ooo francs. Ce correspondant se demande de qu'elle utilité sera cet établissement. N'avous-uous pas, dit-ilpour renseignement de la méde cine, deux uuiversités rétribuées par le bud get, deux uuiversités libres, deux écoles spé ciales et pour les examens un jury général des réglemens et statuts légaux pour l'ad- missiou au doctorat au professorat et l'exercice de l'art de guérir? Que faut-il de plus La connaissance particulière de l'hy giène des campscasernes et cantonnemens des maladies plus répandues chez les militai res que dans les autres classes de citoyens, de leurs causes et de leurs remèdes. Sans doute, mais ce n'est là qu'un enseignement tout d'expérience qui s'acquiert par la fréquenta tion des hôpitaux militaires et l'élude de la vie de soldat, de ses habitudes et de ses be soins. Une fois la science médicale bien ac quise, son application une spécialité n'est plus qu'une grosse lettre. Du 8. - Il y avait, hier soir, une assez grande quantité de curieux sur les boulevards prés de l'Observatoire examiner la comète. Mais elle paraissait pâle cause de l'éclat de la lune. Notre savant astronome, M. Quele- let, accueille avec iuQuiment d'obligeance, les personnes qui désirent, l'aide de ses in- strumens, mieux reconnaître l'illustre voya geuse. Hier, l'aide du chercheur de M. Quetelel, on a trouvé la comète bien nébu leuse. Elle paraîtra plus brillante dans quel ques jours, quoique déjà, alors, elle s'éloi- guera rapidement de noire planète. \Merc.) - Nous avons appelé dernièrement l'allen- lion du public sur une voituie d'uu nouveau a 1 genre, inventée par M. Desprez, maréchal- ferraut et carossier, demeurant quai des Dominicains, Gand. On sait que le perfec tionnement introduit par M. Desprez consiste pouvoir dételer et lâcher subitement les chevaux d'une voiture pendant la course la plus rapideet diriger ensuite cette voiture volonté. L'inventeur a fait dimanche dernier l'essai de sou appareil sur les routes de Bru ges et de Bruxelles, et l'épreuve a parfaite ment réussi. Les chevaux lancés au grand galop ont été détachés en ud clin d'œil et ont continué leur course en avantlibres et sans tenir en aucune manière d la voilure. Cette invention qui peut s'adapter tous les atte lages quatre roues, est destinéenous le ctoyons, acquérir une grande vogue. - On écrit d'Anversle 7 octobre: L'arrestation du pilote Vandevelde, de Flessingue par le lieutenant de vaisseau lleyde, commandant les avant-postes en rade de Sl«-Marie, a justement attiré l'attention de notre bourgmestre qui a vu dans cette me sure un motif ou un prétexte de la part de la Hollande, d'apporter des entraves notre navigation. La justice rendue au pilote ne suffisait pas: il fallait un désaveu formel de l'autorité. On assure que le bourgmestre s'est en conséquence adressé M. le général Prissecommandant supérieur de la ville et de la flotille. On annonce que cet olficier- géuéral a retiré le commandement des avant- postes M. lleyde, qui restera aux arrêts forcés en attendant la décision du ministre. On attend maintenant la rectification de la mesure générale hygiénique prescrite ou adoptée l'égard des navires arrivans sans distinction de provenances. Jd'Anvers - Quelques personnes ont pu s'étonner d'entendre parler d'un projet de mariage en tre un prince de Saxe-Cobourg, neveu du Roi Léopold, et la reine dona Maria, attendu la différence présumée de religion entre les deux futurs époux, ht Mercure de Souabe nous apprend que le jeune prince de Saxe- Cobourg a été élevé dans la religion catho lique, par suite d'une stipulation faite dans le mariage de son père, le duc-régnant de Saxe-Cobourg. On écrit de La Haye, le 4 octobre Le prince et la princesse Frédéric qui se trouvent en ce moment au congrès de Tœ- plitz, sont attendus en Hollaude vers le >4 du courant. On apprend que le gouvernement vient de publier un règlement concernant la corres pondance qui ne sera seulement entretenue par les employés de walerstaat, mais aussi par les directions des digues. Des employés stationneront sur divers points, et le service général se fera sous la surveillance et d'après les ordres du gouvernement. - On mande d'Amsterdam que la batterie de campagne qui pendant dix semaines avait été cantonnée Sloten et Sloterdyk en es; partie samedi dernier pour Harlem. - Jeudi les escadrons de cuirassiers d'Har lem et d'Amsterdam sont arrivés Leyde, et ont été logés au Doeleu. - On mande de Stuttgardt que S. A. le duc Bernard de Saxe-Weimar, lieutenant-général au service de S. M. le roi des Pays-Bas a quitté cette capitale le 29 septembre. Le duc a été nommé par S. M. Wurtembergeoise, grand'croix de la couronne de Wurtemberg. Paris, 4 octobre. Quoi qu'on en ait dit, Morey avait bien réellement l'intention de se laisser mourir d'inanition mais sa volonté a cédé aux souf frances, et hier il s'est décidé manger un œuf frais et boire un peu de vin sucré. - Les médecins qui avaient été désignés pour donner des soins Fieschi et qui ont continué le voir pendant tout le temps que ses graves blessures inspiraient des inquié tudes, ont déclaré aujourd'hui qu'il était entièrement guéri. Il était assiduemenl visité par MM. Marjolin, Lisfranc, Borapard, Emery, Guichard et Blandin, et confié la surveillance particulière de MM. Barras et Bonnet, médecios de la Couciergerie. - La femme Petit, impliquée dans l'affaire de Fieschi, a été mise aujourd'hui en liberté. Elle s'est évanouie en entendant la lecture de l'ordonnance qui levait son écrou. - Hier et aujourd'hui Fieschi a été con fronté avec M11* Nina Lassave. - Madame la baronne de Feuchères a quitté la France pour se fixer eu Angleterre. On la dit gravement malade. - Le ministère ue publie aucune nouvelle d'Espagne et nous n'avons pas ouï dire qu'il soit arrivé de courrier extraordinaire; de sorte que les lettres venues par courrier sim ple sont au niveau des estafettes et des dé pêches télégraphiques. Il y a longtemps que cette circonstance ne s'était présentée. - On écrit de S1-Jean-de- Luz Des lettres de S'-Sébastien annoncent que deux bataillons de Sau-Fernando oot tenté de se soulever aux cris vive la constitution! Trois des principaux meneurs ont été arrêtés. Presqu'au même instant les deux colonels des régimens d'Ovideo et de Jaen formaient une conspiration dans un but tout opposé et qui ne tendait rien moins qu'à livrer celte place aux troupes de don Carlos. Les deux régi mens ont été désarmés l'improvisle réorga nisés sur d'autres bases et envoyés Bilbao sur un bateau vapeur sous la garde des fidèles chapelgoris. - On écrit de Valence, 19 septembre: Les événemens des 17 et 18 se sont passés heureusement sans que le sang ait été répan du mais le comte Almodovar a couru du

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2