danger. Voici les mesures qu'on a ordonnées fe 19: Que tous les habitans, amis du trône d'I sabelle Il et des libertés nationales, âgés de 18 5o ans, feront partie de la garde natio nale, et qu'ils seront immédiatement armés chacun d'un fusil ou d'une escopetle que la nomination des oQiciers, sergens et autres chefs se fera la pluralité des votes de tous; et celle de l'étal major la plurarité des voix des officiers; que toute l'argenterie des cou verts supprimés sera vendue; qu'il ne sera donné quartier a aucun eunemi de la patrie pris les armes la main que la presse sera libre et sans censure; que la junte de gouver nement procédera immédiatement la desti tution de tous les employés qui ne sont pas amis de la cause de la liberté; que tous les carabiniers de la province, l'artillerie et les autres corps de l'armée seront mis en mou vement contre les factieux. Du 5. - Mme de Beurnonville vient de mourir S'-Denis lie Bourbon. Elle avait épousé le maréchal Beurnonville l'époque où il était simple capitaine d'uo régiment co lonial Malgré la tendresse qu'elle lui portait, elle n'avait pu se décider quitter une mère qu'elle chérissait et suivre son mari tra vers les mers; celui-ci, après l'avoir vaine ment et longtemps engagée venir l'y rejoin dre, fit prononcer son divorce en France et casser son mariage par la cour de Borne. Il s'unit ensuite uue autre femme sans cesser peut-être d'aimer la première. Mmt de Beur nonville était eu "effet une |>ersonne des plus spiiituelles elle laisse près de deux millions de fortune. Du 6 - Le roi Louis Philippe entre au jourd'hui dans sa 63e année. - Hierune heure du matin M. le duc de Nemours est arrivé aux Tuileries. - Depuis trois jours M. le ministre de la gueire a de longues conférences avec M. le duc d'Orléaus. On sait qu'il ue se fait rien adraiuistrativemenl dans les bureaux sansque le prince soit consulté. - M. Ad. Franconni, l'un des directeurs du Cirque olympique, reçut au mois de mai dernier une lettre anonyme qui contenait une menace d'assassinats'il ne consentait dé poser dans un endroit qui lui était indiqué, une somme de cent francs. C'est sous la pré vention de ce crime que Charles Pousol, frot- teur, comparaissait hier devant la cour d'as sises de la Seine. La déposition généreuse de M. Franconi, qui a attribué la coupable intention de l'accusé comme le résultat d'in stigation de la part d'individus qui auraient voulu abuser de l'inexpérience de Pousot, a favorablemsnl disposé le jury, qui a déclaré l'accusé non coupable. M. Ad. Franconieu soi tant de l'audieDce, a faitremetlie Pou sol ao fr. pour subvenir ses premiers besoins. - Ou lit dans le Journal de Paris Le gouvernement a reçu des nouvelles de Madrid jusqu'à la date du 27. Les choses étaient encore dans le même état que quatre jours auparavant. M. de Las Navas, loin de consentir aux propositions qui lui avaient portées le général Quiroga et M. Chacon, les avait fait arrêter: les autres personnes qu'on lui avait successivement envoyées n'avaient pas eu plus de succès; mais, d'un autre côté les insurgés n'avançaient pas, et il paraît qu'ils n'avaient pas dépassé Mancanarès. Par uu décret du a5, M. Mendizabal a été nommé président du conseil par intérim, sur le refus du général Alava qui est confirmé ministre d'état. Un autre décret du même jour annuité celui du 3 et prononce une entière amnistie pour tous les faits relatifs la formation et l'action des juntes provinciales. Une dépêche télégraphique, en date de ce jour, annonce ce qui suit: Les urbains de Madrid vont reprendre leur service. L'armée du Nord recevra une renfort de 10,000 hommes. a Le général Palafox étant malade, le général Serano a pris, pendant son absence, le commandement en second de l'Aragon, où il a été reçu. Une seconde dépêche est ainsi conçue: Les gazettes de Madrid du 28 annoncent que le comte Almodovar est nommé ministre de la guerreet M. Caneja ministre de la jus tice par intérim. Les juntes de Barcelone, Valence et Sa- ragosse ont fait leur soumission. On dit que don Carlos est dans les envi rons d'Eslella. - Dans ce momentl'Andalousie est le point qui inspire au gouvernement les in quiétudes les plus sérieuses, bien qu'il espère triompher des efforts du comte de Las Navas, qui dirige le mouvement dans cette province. Cependant plusieurs négociateurs, Quiroga, Chacou, Aguilar même, l'intime ami du comte, ont tour tour échoué dans leurs missions auprès du chef des Andalous. ANGLETERRE. Londres, 5 octobre S. M. le Roi des Belges est arrivé Cla- remont, vendredi 7 heures du matin, venant de Ramsgatedans une voiture de voyage. M. Vandeweyer, ministre de Belgique, et le Général Goblet suivaient dans une autre voiture. A dix heures, S. M. sortit a cheval pour aller visiter les plantations, et ensuite il a inspecté l'intérieur de cette résidence. A 5 heures, le Roi accompagné de M. Vande weyer et du général Goblet a quitté Clare- moot, escorté par environ 3o 40 gens du Château itnandry pour se rendre au châ teau de Windsor pour dîner avec L. M. - On écrit de Ramsgate, le 4 octobre: La duchesse de Kentla princesse Vic toria et la Reine des Belges sont allées hier Cantorbery pour y visiter la cathédra! Elles y ont été rejoint par le roi Léopoli qui est revenu de Londres, et après y éti restées une heure, ils sont revenus ici heures. Ce malin, la duchesse de Kent, I princesse Victoria et le Roi des Belges on. assisté au service divin l'église de Sl-Geor- ges, ils sont allés ensuite faire une prome nade avec la Reine. - De graves difficultés sont récemment survenues entre la reine doua Maria et la duchesse de Bragance qui voulait pour sa résidence le château et la quinta de Belem tandis que la reine désirait lui assigner le pa lais royal de Villa-Viciosa dans l'Alentejo; c'eut été une espèce de bannissement. Les ministres ayant fait des remontrances S. M il a été ouvert des négociations avec l'in-. fante Isabelle-Mariequi a consenti céder sa résidence de Bemposta la duchesse de Bragance. La reinequi se croyait lésée dans cet arrangement par son ministère, voulait d'abord le changermais elle y a renoncé. - On construit actuellement un chemin de fer qui ira de Londres a Greemvich et de là Gravesend. Ces deux villes, situées sur la rive droite de la Tamise, sont des points de diversion où les habians de Londres vont se distraire, de temps en temps de leurs oc-, cupations mercantiles. Au lieu de conserver l'horisonlalité de ce chemin, par des tranchées, par des tuonels en souterrains, les entrepreneurs du railway de Greenwich et de Gravesend ont imaginé de construire une série continue d'arcades, tenues la même hauteur, soutenant une route en rails de fer, sur laquelle passeront les voitures locomotives. Dans l'intervalle de ces arcadesentre leurs pieds droitson bâ tira des boutiques avec des étages supérieurs suivant leur hauteur, et on établira, près de ces boutiques, des jardins d'un côté, ainsi qu'une route pavé ou macademiséede l'autre. ALLEMAGNE. Francfort, 2 octobre. On écrit de Berlin, 25 septembre: On est généralement persuadé ici que deux penséés politiques out présidé la réunion de Tœplitz. Les affaires d'Espagne formeront le premier objet. On dit que le projet d'unir la jeune reine avec le fils aîné de don Carlos n'est pas abandonné, et que l'on sacrifierait la direction des affaires jusqu'à l'accomplisse ment de cette alliance, une régence sous la garantie des puissances européennes. En deuxième lieu, on s'occupera des affaires commerciales de l'Allemagne. On espère que l'Autriche, encouragée par les avantages de l'union, se décidera y entrer cbnditiounel- lemeul. 11 n'est pas probable que l'on veuille s'occuper des affaires hollando-belges parce qu'on ne pourrait rieo faire sans le concours

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 3