Tient d'ordonner -d'en établir de semblables, dater du i" janvier prochain, dans les vil les de Bruxelles, Anvers, Bruges, Liège, et Tournay. 7® J uges au tribunal de commerce de Cour- tray: le sieur Vandorpe-Lefevre, négociant, en remplacement du sieur Goelhals-Bisschofl; le sieur Vercruysse-Bruneel, négociant, en remplacement du sieur Rosseeuw; 8° juges suppléans audit tribunal: le sieur Vanzand- voorde, négociant, en remplacement du sieur Dewylghe: le sieur Verrue-Rosseeuw, né gociant en remplacement du sieur Vercruys se-Bruneel. FRANCE. - Les bourgmestres et échevins de Bruges font connaître aux titulaires des rentes de l'ancienne dette constituée aux détenteurs d'actions des divers emprunts de la ville, que le 27 du mois couraut il sera procédé la maison de-ville au tirage de plusieurs ac tions et séries d'actions des divers emprunts qui seront acquittés. - On lit daus le Journal des Flandres Avant-hier, 11 heures du soirune rixe s'est élevée au Marché-aux-Grains; entre une trentaine d'orangislcs qui criaient f^ive le prince d'Orange! et quelques patriotes qui repondaient ce cri par celui de five Léo- pold! C'est le sieur V Hollandais, habi tant cette ville qui a donné lieu ce désordre en proférant les premiers cris. Un patriote a eu l'épaule démise et quelques autres person nes ont eu leurs habits déchirés. - Les amateurs de belle culture se rendent en foule, depuis une quinzaine de jours, la campagne de M. John Maddison, VVon- delghem-lez-Gand, pour y voir en fleur une collection de quatre cent variétés de Dahlia anglais, de cent variétés géoévoises, et de quelques autres gagnées de semis par le pro priétaire. M. Maddison a planté a5oo pieds de Dahliad'après leurs couleurs, les rou ges, les jaunes, les blancs, les variés se trou vent réunis dans des parterres. Ce système permet de saisir d'un coup-d'œil les moindres différences. Le commerce des Dahlia s'est étendu jusqu'à Stockholm. - On écrit de Huy, un duel au pistolet y a eu lieu samedi, entre un ollicier belge du dépôt du 4* de ligne et un officier français du a« chasseurs pied: la gendarmerie arrivée après le premier feu qui n'atteignit aucun des deux combattans empêcha seule de plus fâcheuses suites. ACTES DU GOUVERNEMENT, (Extraitdu Moniteurdu 2: octobre.) Par arrêté royal, du 18 octobresont in stitués: i° Président du tribunal de commerce Oslende, le sieur Jean Van Isrghem, négo ciant, en remplacement du sieur Joseph De- knuyt-De Brauwerc; a° juge audit tribunal, le sieur Jean-Hubert Serruys, négociant, en remplacement du sieur Jean Duclos- Assendri; 3° juges suppléans: le sieur Auguste Lohr, négocianten remplacement du sieur Henri Serruys; le sieur Jean Valcke Deknuyt, né gociant, en remplacement du sieur Henri De-Coninck. 4* Président du tribunal de commerce de Bruges, le sieur De Goutte-Custis, négociant, «a remplacement du sieur Vanderhofstadt- Goddyn 5° juges au même tribunal le sieur Louis-Auguste Van Lede-Donny, négo- gociant, en remplacement du sieur Lemaire- Declercq le sieur Vermoete-Fraeys, négo ciant, en remplacement du S' Versavel-Noé; 6° juges suppléans au même tribunal: le sieur Bauduin Roels-Vroome, négociant,en rem placement du sieur Vaowymelbeke-Vercau- teren; le sieur Herrebondt-Vanwymelbeke, négociant, en remplacement du sieur Bernard Byeland; le sieur Pierre Degrave, négociant, en remplacement du sieur Vermoete-Fraeys. Paris, 18 octobre. Le bey de Tunis, comme on sait, n'est pas sans inquiétude sur les dispositions de la Porte son égard depuis l'expédition de Tripoli, aussi a-t-il songé s'assurer l'appui de la France qui travaille par l'intermédiaire de l'amiral Roussin, obtenir que l'investi ture lui soit maintenue, moyennant quoi le bey promet d'appuyer l'expédition contre Constantine. Le Times dirige des réflexions contre l'influence que l'arrangement de cette affaire donnerait la France. - M. Thiers est de retour Paris. - La Datureplus encore sans doute que les pressantes exhortations dont il est l'objet, a triomphé des résolutions de Morey. Hier et aujourd'hui il a consenti prendre des ali- mens, et le rapport dressé par M. le docteur Barrai, au nom des quatre médecios qui, pen dant cette terrible crise, n'ont cessé de lui Îrodiguer les soins les plus assidusannonce l'autorité la presque certitude de sauver ce malheureux. - On se rappelle que l'individu qui prenait le Dom de baron de Richemontet cherchait même l'audience de la cour d'assises se faire passer pour le fils de Louis XVI, est parvenu s'evader de Sainte-Pélagie, avec les sieurs Rossignols et Couderc, détenus po litiques. Le soi-disant Richemont était par venu se procurer la clef d'une grille donnant sur la cour des cuisines au moyen de cette clef, ils avaient pu sortir sans obstacle de la prison comme des personnes attachées au ser vice de la prison. Le sieur Poilly, gardien, comparaissait aujourd'hui devant la sixième chambre correctionnelle présidée par M. Brethous de la Serre, comme s'étaut laissé soustraire la clef de la grille, et ayant ainsi occasionnépar sa négligencela fuite des détenus. Aux débats, le sieur Poilly a établi que depuis quinze jours il n'était plus chargé du service de la grilledont il n'avait pas la clef. Le tribunal a acquitté le gardien Poilly, mais en même temps donoé acte M. Persil fils, avocat du roi, de ses réserves de pour suivre le sieur Levasseur brigadier des guichetierscontre lequel des indices de négligence ont paru s'élever. - 11 nous est arrivé des lettres et des jour naux de Madrid, du 10 octobre. Les lettres sont du 10 au soir; elles annoncent que cette journée, anniversaire de la naissance de la jeune reine, s'était passée au milien des ré jouissances. Le comte Almodovar nouveau ministre de la guerreétait arrivera veille une séré nade lui ayant été donnée, il a paru au balcon et a protesté de sa ferme résolution de mar. cher dans la ligne tracée par M. Mendizabal. - M. de Las Navas était arrivé Madrid; il devait repartir le lendemain, sans avoir vu M. Mendizabal, et sans que les intermédiaires qui avaient cherché les concilier y eussent réussi. M. de Las Navas part de la souverai neté du peuple, et M. Mendizabal du statut royal: le moyen de s'entendre. Aussitôt, dit la Gazette de Madrid, que le gouvernement aura opéré la réunion tant désirée de toutes les provinces sous sa direction centrale, il s'empressera de mettre en action les forces destinées a terminer la guerre civile, et cet effet il a pris par anti cipation les mesures nécessaires; il ne veut pas différer d'un seul instant l'accomplisse ment de la grande mission qui lui est confiée.» Après avoir indiqué touies les mesures que le ministère a adoptées et les services qu'il a déjà rendus au pays, l'auteur de l'article convient que quelques provinces retardent encore l'accomplissement des promesses du gouvernement. L'article se termiue par un appel a la concorde pour écraser le carlisme, et des promesses d'union de tous les Espa gnols sous le drapeau de la liberté. Du 79. - L'instruction du procès Fieschi ne paraît pas encore achevée, ce qui doit fai re croire que les débats ne s'ouvriront pas aussitôt que les journaux de Paris l'out an noncé. De nombreuses commissions rogatoires ont été envoyées dans les départemens et les magistrats commis par la cour des pairs n'ont pas tous envoyé Paiis les procès-verbaux des enquêtes auxquelles ils se sont livrés. Oo raconte que les papiers saisis chez Pépin ayant donné penser qu'il pouvait avoir des com plices daus le département de l'Eure, une commission rogatoire a été adressée l'un des magistrats de ce département pour prendre des informations. Une circonstance remar quable paraît avoir jusqu'à un certain point confirmé les soupçons que les papiers saisis chez Pépin avaient fait naître dans l'esprit

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2