3 hollande. se sont heurtées, et qu'en voulant retenir ses chevaux il a tombé sous les roues de la sien ne. Le cheval du courrier a été renversé dans un fossé et a été fortement blessé. M.|Véconome de la société de la Triple Unionen celte ville, avait été taire, il y a peu jours, un voyage pour affaire aux environs de Maestrichl. S'étant trouvé son insu sur le territoire compris dans je grand rayon, il a été pris par des soldats hollandais et conduit prisonnier dans Maestrichl. Malgré les lettres et demandes réitérées adressées au gouverneur de la citadelle; M. Vn'a point encore été rendu la liberté. Eclair. - Le fils de M. Dalton, Anglais, demeu rant Ostende, Vient, il y peu de jours, de tuer la chasse un aigle, uummé d'après Bulfon, lé grand aiglevariété d'un brun pclair. L'oiseau tué par M. Dalton a 8 pieds 6 pouces de vol ou d'envergure; M. Dalton en a fait de suite présent M. ParetSlykens, où les amateurs peuvent aller le voir, M. Paret compte le conserver pour sou cabinet d'histoire naturelle. - On apprend de Cologne que le a5 la ti- grtSsede la ménagerie de MM. Martin et Van Aken a mis bas trois petits,chose qui a rare ment lieu en Kurope. - Un armurier, M. Console, avait modifié le fusil Robert en Autriche. Une commission a été nommée pour examiner le nouveau fusil, appelé maintenant Console. Cette commis sion vient de déclarer l'unanimité qu'il mé rite la préférence sur les autres systèmeset de recommander l'administration militaire autrichienne de l'introduire dans l'armée. On attend sous peu la décision du gouvernement. - M. Coppens, de cette ville, lieutenant au 6e de lignea été enterré hier vers le soir, Laeken, avec les honneurs militaires. Des officiers du corps des guides et des grenadiers portaient le cercueil, précédé par la musique militaire et suivi de ueuf voilures. Un grand nombre d'officiel s de tous grades oui assisté cette cérémouie funebre. - Il lègue une très grande activité dans les buiraux de la Banque de Belgique pour la conversion des obligations de la dette éticogère d'Espagne, contre des litres nou veaux; le délai pour celle échange expire le 16 du courant. - L'autoiitéa fait demander toutes les régences de la province des lenseignemeus sur la naissante de Marie Dulmeu, originaire d'uue commune ignorée du Brabant et qui a fait un long séjour dans l'iude. - Une école gratuite a été instituée liai (Brabant) pour les soins de M. le Doyen qui s'est si honorablement distingué par son dé vouement pendant lus ravages du choiera. Les freresdu pensionnat de S1-Joseph y donnent journellement deux leçôns, le matin de ti heures midi, et l'après-midi de t 2 heu res sous la direction de M. le doyenet dans un bàtioieut aiiecté par lui cet usage. Uue distribution de prix vient d'y avoir lieu; iéi frais en ont été faits par la libéralité du digne doyen. Cette école compté aujourd'hui a3o élèves. (Const. des Flandres.) - Pendant la nuit du mardi au mercredi dernier, un accident déplorable est arrivé dans la houilliëre dite Trieu-Kaisinsous Montigny-sur-Sambre, près de Charleroy. D'après ce qu'on rapporte, vingt persouneS ont été victimes du feu-grisou qui y a fait explosion ;sepl personnes ont été retirées sans vie de la fosse; le sort des autres est encore inconun. - On écrit de Berlin, le 29 octobre, la Gazelle d'Augsbourg, l'article suivant, qui offre quelqu'intérêl au moment où il est question, dans l'une des principales Villes industrielles, de pétitionner en faveur de la réunion de notre pays au système de doua nes prussiens: Depuis le retour du roi, le conseil d'état a repris ses travaux. Il s'dcCupe eotr'autres des relations avec les puissances étrangères par rapport au traité de douanes prussien. Il parait qu'il a été plusieurs fois question de ne pas s'aliéner toul-à-fait l'An gleterre, et de démentir, par des relations plus amicales, la graude appréhension que ce traité a inspirée aux Anglais, par suite des excitations de quelques journaux Lon dres, et de détruire en démoutrant positive ment l'augmentation de l'exportation des produits anglais sur le continent depuis l'in troduction de ce traité, l'idée que l'on travaille ici ruiner l'industrie anglaise, idée que l'es prit de parti met profit, pour répandre la haine des puissances de L'Ouest. Cela ne peut avoir lieu qu'au moyen d'une enquête, et il n'est pas invraisemblable, que l'on prendra des mesures cet effet. Par la grande influ- snce que la Prusse obtient au moyen d'un système, qui a pour base le progrès de la li berté du commerce intérieur et extérieur, il ne peut pas être indifférent de voir soupçon ner ses intentions, d'inspirer de la méfiance, surtout une nation commerciale par excel lence et dont nous possédions l'affection. Les miliciens appartenant la classe de 18a6, liceuciés, comme ou sait, par rescrit royal du 17 octobre dernier, n'eu restent pas inuius soumis aux obligations imposées a tous les habitans du royaume par les lois sur la schullery. Le gouvernement vient d'adres ser ce sujet des instructions aux autorités locales. Quoique les séances publiques de la deux ième chambre des états-généraux soient suspendues, les membres présens ne s'en réu nissent pas moins dans les sections, où ils s'occupent de l'examen des lois financières et des modifications au code de commerce. Les sections de la deuxième chambre se sont occupées aujourd'hui du projet de loi tendant protéger les intérêts agricoles. - On écrit de La Haye, le 5 novethbiris Ces jours derniefs est mort ici l'âge dé Ô2 ans M. Jones, autrefois secrétaire de lé gation de la dernière ambassade que la répu blique des Pays-Bas-Unis envoya près lft gouvernement de Belgique. - On mande d'Utrecht, 5 novembre: Hier après-midi, la comtesse Olgà vâd Orloff, épouse de S. Exc. l'aide-de-cafhp général de S. M. l'empereur de toutes les Russies est arrivée ici et descendue YHôtei de Belle- fue. Aujourd'hui, après a voie visité le musée et ce que notre ville renfermé de monumens remarquables, la comtesse est partie avec sa suite pour Amsterdam. FRANCE: Paris, 6 novembre. M. Ch. Lefevre de Récourl a eu l'hbnhelif d'être reçu le 4> en audience particulière, pat le Roi des Belges, pour lui offrir son Ouvrage intitulé: la Belgique et la Révolution de juilletdont S. M. a accepté l'hommage. - Uu journal disait le 4 qu'on avait trouvé chez M. Pépin le dessin de la machine FieS- chi. Un autre journal, en reproduisant ce faite'exprime ainsi ce matin 5 Nous ajouterons qu'on parle beaucoup deS résultats d'une perquisition qui a été récem ment faite dans la maison du sieur Pépio par M. Jacquémin, commissaire de police dit quartier Sl-Antoine. Si ce qu'on nous rap porte est exactce magistrat aurait trouvé chez l'inculpé et remis entre les thaiDS dii président de la cour des pairs plusieurs pièces importantes que les investigations antérieures n'avaient pas fait découvrir. Elles sont de nature, dit-on, donner au témoignage de Fieschi un degré de croyance dout il avait manqué jusqu'à ce jour. Ces pièces, ce qu'on ajoute, auraient été reconnues par cet accusé. Constitutionnel.) - M. le juge d'instruction n'a pas, comme on le presseutait, fait démolir le loge dtl portier Logerot, dans la maison des époux Maes il a seulement fait abattre quelques Cheminées et fait enlever quelques plaques en fonte, sous lesquelles il a été découvert, non pas de l'argent, mais des choses plus précieuses encore dans l'intérêt de la justice, qui croit aujourd'hui connaître les vrais cou pables. (Gazette des Tribunaux.) - Le Roi et la Reine des Belges quittent Paris lundi prochain. On pense qu'ils Seront accompagués jusqu'à uue assez longue dis tance par le roi des Français et une partie de la famille royale. Impartial - M. l'amiral de Rigny est mort cette nuit dans son hôtel de la rue des Trois-Frères qu'il habitait depuis son mariage. - Mme la comtesse Armand de Polignac dont le mari est Prague, vient de mourir Paris. - Neuf notaires de Marseille, qui s'étaient absentés pendant le choléra, sont cités disci-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 3