JOIIMII, DE LA FLANDRE OCCIDENTAL llâSâïav», N° 1890. SAMEDI, .1 NOVEMBRE, i835. (XlXmc Annee. I c^. v. f fi r l"^my y fe\ HK» L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Y près, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES 01 LA TILLI. Du iT au i5 novembre, 6 heur. FERMETURE DES PÔl DR LA AIL». Du i' su |5 novembre G heur 1 éuvétt^eA L'an 1774, le 12 novembre Louis XVI ré tablit le parlement que Louis XV avait cassé le i5 avril 177 I. 1744, le i5entrée de Lous XV dans Paris, après la batai le de Fontenoy. i5aa, le «4, mariage du roi Henri VIII et d'Anne de Boulen. BELGIQUE. Bruxelles 12 novembre. M. le ministre des finances a annoncé dans la séance du to, que le bateau vapeur destiné k faire le service du passage de l'Es cautentre Anvers et la Téte de Flandre fonctionnera dès le a5 du courant. - On nous assure qu'un projet de loi sera très-prochainement présenté la chambre des représenlenspar le ministre de la justice, pour augmenter le personnel de la cour d'appel de Bruxelles. Union. - Une horlogie dont le cadran figure au- dessus du fauteuil du presideul a été placée la chambre des représentaus. - Le congrès national déclara par l'article i3r) de la constitution du 7 février i83i qu il était nécessaire de pourvoir par des lois séparées et dans le plus court délai possible, aux objets suivons 9° la révision de la législation des Jaillîtes et sursis. Nous croyons oppoitun de rappeler cette promesse du contrat social, le jour où pour la cinquiè me fois, la législature s'assemble, sans qu'elle soit accomplie. Des catastrophes récentes nous excitent encore appuyer de nouveau sur ce poiul important. 11 est généralement reconnu que le code de commerce, qui nous tégit, prescrit une foule de formalités coû teuses, et dont l'inutilité n'est plus un pro blême. Notre législation existante étant la même que Celle réformée en France, les mêmes bases de rectification pourraient uous servir, en profitant de l'avantage d'éviter les iuconvéniéns reprochés nos devanciers. - Le soir même du jour où nous adnon- cions l'arrestation Maestricht de M. V.... économe de la société de la Triple Union d'après la nouvelle qui nous avait été com muniquée la veille, M. V.... était de retour Bruxelles, rassurait ses nombreux amis en déclarant qu'il en avait été quitte Maestricht pour quelques chicanes, que l'intérêt qu'on lui porte, avait considérablement exagérées. - Le 1 1 au malin, la Senue charriait des glaçous. - Des voyageurs arrivés par les voitures publiques, dans la journée du 10, rappor tent que du côté des Ardennes françaises il est tombé depuis quelques jours une grande quantité de neiges. - Vendredi dernier, le brouillard était si épais dans la cité de Londres que les établis- semens publias et les boutiques oui été éclai rés 1 heure après raidi, - On lit dans VUnion: Nous avons publié, il y a quelques jours, le programme de cours qui seront donnés Cette année dans les facultés de philosophie, des lettres et des sciences, l'Université ca tholique de Louvain. Ces;converse divisent en deux aimées. La première, qui est com mune tous les élèves indistinctement, com prend les diverses branches de la science générale, et par conséquent l'introduction nécessaire l'élude de toute science particu lière. La seconde année se partage elle-même en deux subdivisions, dont l'une est spécia lement consaciée l'enseignement des scien ces préparatoires l'étude du droit et l'autre l'enseignement des sciences préparatoires l'élude de la médecine. L'Université catholique de Louvains'or- ganisant successivement et avec une lenteur réfléchie, n'établit pour commencer que la première aunée de droit et de médecine avec les facultés de philosophie, des lettres et des sciences. Toutes les mesures sont prises par conséquent pour que l'enseignement pré paratoire soit aussi complet que possible, et ne laisse rien désirer pour les études les plus avancées. - Pendant que les marchés vont en décli nant iVIons, tes petites villes les attirent elles: Saiul-Ghislain et Chièvresont aujour d'hui des marchés mieux approvisionnés, plus fréquentés que celui de Mons. D'autre part, nos détaillants ou nos ouvriers sont obligés d'aller au dehors chercher des mar chés de matières premières qui se produisent tout autour de nous: ainsi le lin récoltéjmi va se vendre Atb. Mons n'a pas 1 lin. Faute des marchés encore, des toiles a totalement déserté Motl serands se sont rapprochés des marcî ghien, d'Aili, où du moins ils trouvent des commandes et dus acheteurs. - On écrit de Tournayle 9 novembre M. Evain, rainistie de la guerre venant de Parispar Douaiest passé samedi par notre ville, et a été obligé de s'y arrêter un instant pour faire réparer le dégal que sa voiture a éprouvé en traversant la plaine S'-Martin au moment où deux batteries d'artillerie fesaient l'exercice a feu. 11 paraît que la délonnation de quelques pièces qui se trouvaieut en batterie près du pavé, a brisé toutes les glaces de la chaise de poste du ministre. M. le générai Marnefïe est arrivé samedi en cette ville pour inspecter le icr regimeulde lauciers. - On écrit de Venloo, le 7 novembre: La funeste manie des duels compte une victime de plus. Deux officiers de notre gar nison, se sont battus aujourd'hui l'épée, l'un est si grièvement blessé,qu'on désespère de sa vie; l'autre a reçu également une légère bhssure et s'est de suite retiré en Prusse, dont la frontière est très-près du lieu de ce malheureux combat. Il était la suite apparente d'un propos de table, relevé avec peut-être trop de susceptibilité, mais la cause véritable est daDS la funeste désunion qu'on est par venu jeter dans les rangs de l'armée. L'un de ces officiers est belge et l'autre français de uaissance. Indépendant - Ou a commencé, hier matin, mettre en mouvement le bloc de marbre destiné au monument de la place des Martyrs. Cette opération ne peut se faire que très-lentement. Trois sommiers servent de base, sur ceux-ci se trouvent, transversalement posés, de petits cilindres, que l'on replace devant au fur et mesure que l'on avanceet sur lesquels est placé ce marbre. A vingt pas de celui-ci est fixé un cabestan que fout manœuvrer quatre hommes. Il résulte du recensement fait le 9 novem bre, dans toutes les facultés de l'Université libre, que le nombre des éludians s'àlèvo

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1