vattx nouvellement amenés se trouvent une jument remarquable, qu'on a nommée Tu>alty. Dès que l'acbai de celle jument eût été connu en Angleterre, des r florts considérable furent faites au nouveau propriétaire, qui \oularit doter notre pays d'un individu aussi estimé, refusa tous les avautages qui lui étaient piésentés. On fait monter jusqu'à mille liv. sterl l'otlre faite par un amateur tiês connu. Malheureusement, celte jument, qui avait été saillie, vient de mourir ici par suite d'avoriement. HOLLANDE. Le prince Alexandre des Pays Bis vient aussi de se rendre Leyde pour y fréquenter l'Université, où son fiére, le piince hérédi taire d'Oi ange, suit déjà, sous les professeurs Cock, Tydein.il> et Geerlkamp, les cours de droit politique et des gens, d'-economie poli - tique et l'histoire générale. Les deux princes sont logés dans la maison de M Mazetiberg. - On procédera le a a de ce mois l'ad judication des travaux de construction d'un magasin poudre, l'abri de la bombe, au fort de Balh On agrandira considérablement aussi l'arsenal de l'ar tillerie Fiessingue. - Ou écrit de La Haye, le 5 décembre: Dans la séance d'aujourd'hui de la deux ième chambre des états-généraux, le piési- dent de celle chambre a assuré les membres de l'assemblée qu'aucune piece adressée la chambre n'a été ni ne sera renvoyée ni ou- vetie ni close, et que par cooséquent pareille chose ne peut être arrivée l'adresse du co lonel Guslafsou. Quelques pétitions ont été reçues relativement au projet de loi sur les grains. La chambre s'est occupée ensuite du projet de loi sur les exemptious d'accises accorder aux combustibles et aux boissons spiritueuses distillées l'intérieur. Quelques membres ont parlé contre le projetparce qu'il tendait provoquer la fraude de la bouille sur les frontières. Après quelques rcfléxions du ministre des finances, qui a dit qu'on n'avait pas craindre que la loi favori sât la consommation de la bouille au détri ment de celle de la tourbe, le projet a été adopté par 51 voix contre a. Ont volé contre; MM. Vau Rheeueu et Beelaerts. FRANCE. Paris, 5 décembre. C'étaitmardi i«r,anniversaire de la bataille d'Austerlitz et du sacre de l'empereur, qu'on avait fixé pour l'adjudication du chapeau qu'il portail la batailled'Eylau. A 4 heures, on l'a mis aux enchères pour la somme de 5oo fr. Plusieurs concurrens se sont mis aussitôt sur les rangs, et au bout d'uu quart d'heure, au milieu de l'attention silencieuse d'une foule immense qui se pressait dans le vaste atelier de Gros le piécieui chapeau a été adjugé pour 1950 fr. Aussitôt la foule des cuiieux a demandé si c'était un Français qu'était échue la précieuse relique. «Oui, messieurs»a répondu le dernier et heureux enchérisseur, un petit vieillard en ridingote blanche; puis il ajouta, en se tournant vers le commissaire-priseur: Inscrivez le docteur Lacroix. Un tonnerre d'applaudissemeus a accueilli ces paroles, et les nombreux spec tateurs sont sortis de l'atelier, eu exprimant leur satisfaction. - On écrit d'Oran, 30 novembre: Abd-el-Kader a reçu des secours d'armes et de troupes de Maroc, et il le fait annoncer avec osiensatiou. Ou dit que c'est Ibrahim- Bey chef des tribus alliées qui doivent faire la campagne avec nous, qui est destiné devenir bey de Mascara. Il y sera solennel lement installé ajirès la conquête; on lui lais sera de cet tains pouvoirs, des armes, des munitions, tous les moyens eolin d'empêcher que celle ville ne retombe entre les mains d'Abd-el Kader. Ce choix est tout à-fait rassurant, et qui connaît l'énergie, le courage et l'activité d'Ibrahim-Bey doit penser que Mascara sera ainsi en de bonnes et sûres mains. On dit aussi que, pour mieux assurer 110s communications avec celle résidence, de petits forts où seront placés des détachemeus de nos troupes, vont être élevés de dislance en distance entre Oran et Mascara. Les tra vaux commenceront après la campagne. La marine va débarquer des troupes ici; elles sont destinées la garde des forts de Mers-el- Kebirde Santa-Cruz et de Saint- André; elles fourniront aussi des sommes pour la défense de la place, et qui donnera la possibilité d'y laisser peu de monde; tout eu assurant parfaitement notre sécurité. C'est dans 4 ou 5 jours que l'ordre du mouvement général sera donné; ce délai est indispensable aux derniers préparatifs. - On lit dans le Journal de Paria Le 34le colonel Conradavec deux ba taillons de la légion étrangère, a battu An- gues la division Fuergué, qui était plus forte do double; il l'a rejetée sur Basbastro, d'où elle se retira précipitamment. Lecolouel a perdu (renie hommes et quatre officiers. Une lettre de Bayonoe en date du 3o, donne des détails sur la destruction des ou vrages qu'avaient élevés les carlistes pour favotiser leur attaque sur Behobie. Nous avons déjà dit que cette attaque ne pou vait avoit lieu sans danger pour les personnes elles propiiéiés françaisesaussi le général llarispe avait-il reçu l'ordre de s'y opposer. Dans ce but, il envoya le 38, midi, un de ses aides-de-camp, M. de Bois-le-Comte; enjoindre aux carlistes de détruire dans les vingt quatre heutes les ouvrages qu'ils avaient élevés sur la montagne qui menace Brhobie. Cet officier trouva Irun les géné raux Goraés et Monténégro, qui il signifia l'objet de sa mission. Ceux-ci demandèrent le temps d'en référer don Carlos mais M. de Bois-le-Comte ayant insisté pour que tout fut terminé dans les vingt-quatre heures, ou lui promit une réponse pour le lendemain matin. Le leuderuain 3o, les carlistes envoyè rent eux-mêmes oeuf heures du matin deux cents travailleurs qui se hâtèrent de démolir tous les épaulemens. - On lit dans le Journal de la Meuse du 3 décembre Il y a quelques jours, un individu, que de graves indices semblaient devoir taire considérer comme un complice de Fieschi, a été art été Etain. Cet homme qui, par sa naissance, est étranger notre département, est aussi, dit-on, ptévenu d'uu attentat sa nièce. - On lit dans le Mémorial Bordelais du s décembre: Nous avons sous les yeux une circulaire adressée par dou Carlos aux cabioels étrau- gers. La chancellerie de S. M. Charles vécrit aux chancelleries de la Saint-Alliance pour les informer que tout ce qu'on a dit des dis positions rétogrades du gouvernement car liste, dans le cas où il viendrait dominer l'Espagne, n'est que pure calomnie. Bien loin d'avoir la moindre intention de faire de l'ab solutisme, dou Carlos ue se propose que de restaurer le système de sou bieu-aimé frère Ferdinand; système qui, selon lui, a rendu l'Espague si libre, si heureuse, si prospère. ANGLETERRE^ Londres4 décembre. Il doit y avoir ajourd'hui un conseil de cabinet, par suite duquel ou s'attend voir le roi proroger de nouveau le parlementdu i4 de ce mois, jour où l'ouverture delà session avait fixée, la deuxième semaine de février prochain. - Ou écrit de Constantinople, 4 novembre au Morntng- ChronicleSelon les dernières nouvelles, la flotte turque, sous Tabir-Pa- clia, était Lampsaque près des Dardanelles. Le steamer anglais nous a apporté hier des lettres portant que deux vaisseaux tunisiens étaient arrivés Tenédos avec des dépêches qui annonçaient qu'une insurrection générale avait éclaté dans la régence. ALLEMAGNE. Francfort 1 décembre. On écrit de Beilin le 38 novembre: Ces jours derniers deux oiliciers de notre armée, tous deux Gis de géuéraux, ontde- maude l'autorisation des'emôler dans l'armée de don Carlos. Celte autorisation leur a été refusée, comme incompatible avec leur posi tion dans notre armée. L'un de ces officiers a renoncé sou projet, l'autre a demandé sa démissionabandonnant ainsi un grade qu'il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2