Persuadé que le grand nom que je porte
ne sera pas toujours u6J titre d'exclusion aux
yeux de compatriotes, puisqu'il leur rappelle
dans son seiu ceux qu'exilèrent, en 1815,
douze cent mille étrangers. Cet espoir de
servir un jour la France comme citoyen et
comme soldat fortifie mon âme, et vaut
mes yeux tous les trônes du monde.
Recevez, etc. Napoléon-Louis Bonaparte.
- Un paquet est remis par Joseph Sturtz,
Amsierdim, aux messageries hollandaises,
la destination de M. Oppermann, banquier
Paris, et il est déclaré d'une valeur de 8000
francs, comme contenant quatre certificats de
la dette hollandaise. Les messageries hollan
daises opèrent le transport Paris, par l'in
termédiaire des messageries belges van >end
etC», qui, elles-mêmes, fout l'envoi Paris
par l'entremise des messageries royales. Ce
pendant, l'arrivée du paquet on l'ouvra; il
ne contient que des morceaux de papier blanc:
le fait est constaté le jour même par un com
missaire de police. Qui doit répoudre de la
perte? Il y a extinction de toute action contre
le voilurier, lorsque le destinataire a reçu
l'envoi et payé la voiture (art. io5 du code
de commerce. Cependant M. Oppermann
forme contre les messageries royales une de
mande eu paiement des 8000 fr. contenus
d'abord dans le paquet. Les messageries ap
pellent en garantie les messageries belges, et
celles-ci actionnent en sous garantie Joseph
Sturtz, expéditeur. Le tribuual de commet ce
considère qu'il est établi par le procès-verbal
du commissaire de police que les cachets op
posés sur le paquet ont été altérés et
contrefaits; que celte altération et la con-
straction qui eu a été la suite n'out pu
avoir lieu que dans le cours du transport
d'Amsterdam Paris. Le tribuual ajoute que
le même piocès-verbal établit que le paquet
ne pesait, son arrivée Patis, que i3o
grammes, que cependant les enveloppes et
les quatre certificats hollandais s'il y eussent
été contenus auraient pesé igo grammes,
d'où In conséquence que le paquet remis
Oppermann ne pesant que i3o grammes, ne
contenait pas les certificats. Eu conséquence,
8000 fr. sont adjugés M Oppermann contre
les messageries royales, qui obtiennent leur
recours contre les messageries belges, les
quelles sout leur tour dotées de la garantie
contre l'expéditeur Sturtz.
Appel, et devaot la 1" chambre de la cour
royale plaidoiries de âle Bondet pour les
messageries royales, de M» Levigoey pour
les messageries beiges, et M* Mollot pour M.
Oppermann.
La cour, après un assez long délibéré, pose
en fait, par son arrêt, que le paquet cacheté
a été pesé par les deux entreprises de messa
geries et reconuu du poids de 13o grammes,
c'est-à-dire, du poids égal celui rerois
Paris M. Oppermann, lequel ne portait au
momeut de la remise aucuu signe apparent de
soustracton ou d'altération; et considérant
que les deux entreprises de voilures publi
ques avaient fidèlement remis ce qu'elles
avaiènt reçu, et ne pouvaient être responsa
bles d'un fait évidemment antérieur la
remise elles faite du paquet en question la
cour a réformé le jugement et rejeté la de
mande de M. Oppermann. (G. des Tribun.)
ALLEMAGNE.
Francfort18 décembre.
On écrit de Stockholm le 4 décembre
Le chancelier de la cour ayant ordonué la
suppression de Aftonblad journal intitulé:
Det Nyare Alonbladle roi a uon-seule-
meul approuve cette mesure par sa décision
du 38 de ce mois, mais il a encore interdit la
continuation de celle feuille. Maintenant il
vient de paraître la suite d'un journal qui
existait autrefois sous le titre Det Nya af-
tonbladet. Suivant la feuille Dagligt Al-
lehandala suppression de Aftonblad
doit avoir été occasionnée par quelques ob
servations faites au sujet du discours de l'em
pereur Nicolas la municipalité de Varsovie,
et au sujet de l'étal de santé du roi; une note
diplomatique aurait même été remise.
- On apprend de Pologne, que l'esprit
public y est très-active. Elle s'attache sur
tout déconvrir et déjouer les menées dé
mocratiques qui partent de la France: il n'est
pas rare de voir des dénonciations entre
membres d'une même famille, ce qui ne fait
qu'accroître la démoralisation du pays. C'est
surtout la conscription la manière russe qui
effraie les habitans de campagnes. Les re
crues sont conduites dans l'intérieur de Rus
sie. Ce voyage de long cours et le service de
30 ans dans les rangs de l'armée euléveul
ces soldats tout espoir de revoir leur patrie.
- On écrit de St-Pétersbourgle 9 décem
bre:
Une ordonnance impériale, prescrit qu'il
sera érigé des monumeus sur tous les champs
de bataille de la mémorable guerre de 1813.
Le miuistre de l'intérieur a ordonné plu
sieurs architectes de lui soumettre des pro
jets cette fin. Ces monumeus seront exécutés
en fer coulé, ils set ont aussi simples que
possibles et dénués d'oruemens tiop exposés
être détruits par le temps. Les bases seront
en gianil. A côté de chaque monument il y
aura, comme en Prusse, une habitation et
un petit jardin pour un invalide. Le délai
pour l'envoi des projets expire au 1" mai
t836.
- On écrit de Conslanlinoplele 37 no
vembre
11 y a quelques jqurs le grand-seigneur
s'est rendu incognito au palais de Therapia
et y est resté jusqu'au lendemain. Depuis, la
nouvelle a ete répandue que lord Ponsomby
y a eu une coufetfcnce secrete avec le sultan.
On ne sait pas si celte nouvelle est vraie
mais depuis le départ d'un courrier pour
Londres, elle s'est accréditée généralement.
Le sultan a donné l'ordre un de ses favo
ris de se tenir prêt partir pour l'Angleterre,
pour y aller visiter, ainsi qu'en France et en
Belgique, les établissemens industriels, afin
de les faire imiter en Orient. Le sultan l'a
chargé de s'enquérir minutieusement de tout
ce qui regarde les arts et les industries, et de
voir quels sont les premiers qui pourraient
être implantés dans l'empire ottoman.
\Mercure de Souabe.)
ANNONCES.
219.-1. y AN WEGE DEN KONING
VERKOOP1NG
st
Primo: Eene woonste geteekend C, numéro
honderd eer.—en-twintigzynde de westersche
woonst van een huis in twee woonsten, gebouwen
in steen en gedekt met strooimet omirent ses
roeden vier-en-negentig ellen grond en Lof ge-
bruikt door Petrus Duboisy palendc met den
nostkant aen het volgende nummer, zuid de Oude—
Korlry kstraetwest scberp uit dezelve straet en
noord het land van den heer notaris Meersseman
te Yperen.
Secundo: Eene andere Woont geteekend C. nu
méro honderd twee-en-twintigzynde de 00s—
tersche woonst van gezegde huis in twee woonsten,
met omtrent elf roeden vier-en-negentig ellen
grond en hofwaer in zich bevind eenen steenen
waterputgebruy kt door Andries Pissonmer
palende oost aen de herberg Smt-Hubrecht en
grond competeerende Joseph Warlop zuid aen
de Oude-Kortrykslraetwest aen het voorgaende
nummer en noord aen het land van dito hecr
notaris Meersseman.
Tertio: Eene partie Zaeiland, groot omtrent
zeven-en-dertig roeden v^ftig ellen palende oost
aen het Ouden-Hondstraelje, daer over de hol—
plaets der kinderen Dominicus V'uilsteke, zuid
het land der zelve en den boomgacrd van Joannes-
Baptiste Verbrugghe, west het land van zelfde
Verbrugghe en noord het land der weduwe
Martinus Verslraete en het gene van genoemde
kinderen Dominicus Vuilsteke.
Quarto: Eene partie Meersch groot omtrent
vyftien roeden twinlig ellen, palende oost en
noord de Scheriasbcek daer over het volgende
nummer; west en noord aen het Ouden-Hond-
straetje, zuid aen het land der weduwe en kin
deren Vandenbulckete Wervick na b'ranciscus
Masschelein, en aen de vourgeinelde hofplaets en
kehui'sden grond der kinderen Dominicus Vuil
steke.
Quinto Eene andere partie Meersch. groot om
trent twaelf roeden negentig ellen palende oost
het land van Louis Decroix, zuid aen den grond
der weduwe Vandenbulcke, te Wervick, met de
zuid-westzyde aen de Scheriasbeck, daer over het
voorgaende nummer nog west aen het Ouden-
Hondstraetjc en noord aen het volgende nummer