frais pour vingt-cinq jours el de la poudre
eu abondance.
Lebiigadier Iriarie, nommé cammandant-
généial des deux provinces de Biscaye et du
Guipuscoa, est arrivé Saint-Sébasiion le
i" janvier dix heures du soir. Deux heures
après il était en route pour Guelariaqu'il se
propose de secourir en prenant les assiégeaus
eutre deux feux. Ceux-ci ont aussi craindre
un débarquement de 3ooo chrisliuos Le-
queitio. Le projet en est, dit-ou piojeté.
On écrit de Barcelone que le service de la
diligence de cette ville Perpignan sera ré
tabli compter du i" janvier. Les toutes
sont libies; les iiuupes de la reine ont repris
le terrain infesté par des bandes carlistes.
- On écrit de Baicelone, i" janvier.
On attend ici avec une vive impatience les
nouvelles du général Mina tin sait seulement
que les cui listes retranchés dauS le fort de la
Virgeti de l'Moil, soutiennent le siège avec
vigueur. Le mauvais temps entiave les opé
rations des assaillans. L'assaut sera donné
aussiiôt que leCauiinquicoulinuede foudroyer
les rempailsy aura lait une brèche assez large.
Le commandant et le gouverneur nommés
Cirera et Mirallés, tout une belle défense: 83
prisonnier s chiistioos oui été passés par les
armes. De graves désordres ont éclaté Ma-
bon a archevêques qui s'y trouvaient n'ont
dît leur salut qu'à leur fuite bord d'un na
vire français. Une commission militaire in
stituée cet effet poursuit activement le procès
de l'officiersupétieut Piémoutais leputéagent
secret de Dou Carlos. La junte d'aimemeDt
de celle ville vient de supprimer, dater du
26 décembre dernier, tous les impôts créés
par le capitaine-général Llander, l'excep
tion de la moitié de la dime purement ecclé
siastique; les impôts sont remplacés par une
demie annuité de simple cadastre et une de
mie annuité de subside commercial apportés
par ceux qui n'étaient pas passibles des an
ciens impôts.
- La santé du prince de Talleyrand est
Irès-atfaiblie le prince ne sort plus et le
iiotiibie des visiteurs auxquels la porte reste
ouverte et liès-restrini. M. Tbiers est du
nombie des favorisés. Ou dit que c'est lui
que le prince lègue ses papiers. (Messager.)
- Le Journal du Commerce rapporteque
MM. de Paltlen et de Medem se sont excusés
sur des raisons de santé de se rendre au bal
de la cour, ce qui ne les a pas empêchés de
sortir le même soir pour aller jouer le wtsk
dans un certain saloD.
- Hier malin a eu lieu la barrière d'Ar-
cueill'exécution de Lacenatre et d'Avril.
Dès sept heures des pelotons de gardes mu
nicipaux pied et cheval avaieut entouré
la place où se pressa bientôt la foute des cu
rieux accourus malgré le brouillard et l'ob-
Scuriié. A neuf heures moins un quart les
deux condamnés furent amenés. Avril sortit
le premier de la voiture et monta d'uu pas
3
ferme l'escalier de l'échafaud; quelques se
condes il resta debout, se tourna en souriant
vers la foule laquelle il dit adieu sans témoi
gner la moindre émotion, puis se courba
lui-même vers la planche fatale!... et bientôt
le couteau se releva sanglant. Lacenaire, que
l'impatiente curiosité de la foule attendait
avidement, monta ensuite. Son pas paraissait
moins assuré que celui d'Avril. U11 instant
il se tourna vers la multitude, qui put voir
sou visage grave el sombre, encadré de
cheveux noirs el longs sur le front, qui fai
saient ressortir d'avantage la pâleur de sa fi
gure. Aucune émotion D'eu contracta les
muscles au moment où se tournant vers l'in
strument du supplice, soutenu par les aides,
Il se courbe pour ne plus se relever. La foule
s'est écoulée emue el silencieuse.
- Les conseils généraux du commerce, de
l'agriculluie et des manufactures réunis, Se
sout occupés hier de la question de savoir
s'il y a utilité de permettre l'introduction,
sans droits, d'une partie des rails nécessaires
a l'établissement des cbemius de fer. M. Mim-
merel a commencé par se déclarer parti-
sau des chemins de fer auxquels il
voudrait que l'ou employât la réserve de
l'amortissement; ce serait, dit-il, le meilleur
gage donner aux créanciers. Il conclut,
du reste, l'ajournement de la discussion.
M. Talabol pense qu'Une partie de la con
sommation doit être réservée aux forges
françaises,au moyen d'une prime déleimiuée
sur la totalité de l'euireprise. M. Charles
Duptu pense que ces forges pourraient four
nir tous les rails nécessaires. M. Fulchiron
combat cette Opinion. M. Decazes pense
qu'elles en peuvent fournir une partie, que
le reste doit être pris l'étranger pour accé
lérer la construction. Quatre autres membres
ont soutenu qu'il faudrait d'abord s'occuper
des routes royales el des canaux.
- La commission d'enquête du département
de l'Aisne se téunira le g de ce mois, pour
se ptouoticer définitivement sur la question
du chemin de fer de Paris Lille. Le conseil
municipal, les principaux propriétaires, fa-
bricatts et commerçaus de la ville de liant
ont signé une adhésion motivée au projet qui
établit la direction par Saint-Quentinuu
embranchement de Coinpiègue Reims sera
proposé. Cet embranchement, qui suivrait
les vallées de l'Oise el de la Veste, coûterait
au plus dix millious, et serait itès-produelif,
eu raison de la masse de transports qui sout
expédiés de Reims Paris. La ville de Reims
seule peut fournir au moins 40,000 tonnes de
roulage par an. La chambre consultative de
St-Quentin, appelée émettre sou avis, s'est
prononcée unanimement eu faveur du projet
d'embranchement
ANGLETERRE.
Londres8 janvier.
Le Courrier contient la lettre suivante de
sou correspondant de Paris:
Je suis heureux de pouvoir vous annôD'èèlr
que le différend entre la France et l'Améri
que est définitivement arrangé. Je vienl
d'apprendre d'une source qui mérite pleine
confiance, qùe le duc de Brogliea fait con
naître an gouvernement anglais que la France
est satisfaite des explications données par lé
général Jackson daus son dernier message;
et que la médiation si généreusement ofïeri'é
par l'Angleterre, n'estpar conséquent, pltiè
nécessaire. Les a5 millions, la cause prittiitivè
de la dispute, sont la disposition de l'Ame-r
mérique, quand elle voudra les demander.
ALLEMAGNE.
Francfort5 janvier.
On écrit des frontières d'Italie, en date ali
38 décembre, la Gazette d'Aûgsbou'rgi
On apprend de Turin qu'il est loul-à-faik
probable de voir les différends avec l'état dé
Marocs'arranger. L'empereur de Maro accédé
lorsqu'il a appris qu'on préparait une expé
dition Gènes. Sur ces entrefaites la mariné
sarde restera sur pied de guerre, tant qii'ori
aura acquis la certitude que Maroc Veùt
recevoir de nouveau un consul sarde. Dti
reste, le consulqui résidait jusqu'ici Ma
roc, paraît avoir encouru le reproche de
s'être montré trop susceptible et d'avoir trdff
prompietneul rompu les négociations.
On ne peut encore assurer positivement âi
les arméniens qui se fout Gènes resierôut
aux frais du trésor sarde, ou s'ils feront uri
objet de négociation avec l'état de Maroc.
Eutretemps, Ou a conçu quelque défiancé
sur le but des arméniens extraordinaires qui
se fout Gênes, et il a été fait des démarches
Turin de la part des cours de France et
d'Angleterre, qui, comme on peut s'y atten
dre, donneront lieu une répouse satisfaisante.
- Ou écrit de Vieuue, 3o décembre:
Il est question de la construction d'iid
chemin de fer d'ici Raab eu Hongrie. Ce
travail facilitera de beaucoup les communi
cations avec l'intérieur de la Hongrie.
- Ou écui de Constantiuople, 10 décem
bre
Hafiz Pacha, gouverneur de Scutari contre
lequel l'Albanie s'était révoltée, a eu audience
eu grand seigDeur qui l'a parfaitement ac
cueilli. Il se rend aujourd'hui sou nouveau
Pachalick. Essad Etïendinommé ambassa
deur la cour de Perse est parti avec sa
suite nombieuse pour le Taurus: on entend
d'imporlans résultats de celte mission.
- Ou mande de Mayencesons la date du
3o décembre
C'est une véritable calamité ici que le be-
Soiu de bois; cet article, si indispensable, a
augmenté non de 15mais de cent pour Cent,
et avec cela la perspective devient tons les
jours plus mauvaise, puisque les provisions
manquent, el qu'il n'y a pas de possibilié