Sta©i&©âïtW&> JOURNAL Dl! LA FLANDRE OCCIDENTALE MERCREDI, 10 FEVRIER i836. Xme Annëe.) rt A N° 1915.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Apres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique,franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA VILLR. Du ir au février, 6 heures. FERMETURE DES PORTES DR LA VILLR* Du V au i5 février, 6 heures. jpémei&edi L'an i3r4, le 7 févrierarrêt du parlement de Parisqui condamne un taureau être pendu. Quelques voyageurs rapportent qu'en Mfri que, sur le haut des montagnes on attache des lions en croix pour servir d'exemple aux autres. Les juges du comté de V a loi s firent le procès un taureau qui avait tué un jeune homme d'un coup de corne, et le condamnèrent, sur la déposition des témoinsêtre pendu. La sentence fut confirmée par arrêt du parle ment de Paris, le 7 février 13 14- i655, le 8, le grand Gustave, roi de Suède, traverse sur la glacela tête de son armée, le détroit de la mer Baltique appelé le petit Beltet défait l'armée Danoise qui l'attendait sa descente dans l'île. Pendant qu'il tra versait le détroitla glace s'étant fondueet quelques escadrons ayant été engloutis dans la meril se contenta d'ordonner aux troupes de prendre un peu plus sur la gauche. i5yti le y, on pend sur la place de Grève Pansun jeune homme nommé la Ramée, qui se disait fils de Charles IX,et, en cette qualité, avait été Reims, pour être sacré roi. Il prétendait que la reine-mère, Catherine de Mé- dicis l'avait enlevé après sa naissanceet qu'ayant été exposé comme un enfant dont on voulait se défaiteil avait été recueilli et élevé par un gentilhomme du Poitou nommé Gilles la Raméedont il avait pris le surnom. Sur ce fondement il prétendait être le légitime roi de l.i Franceet faisait beaucoup valoir certaines révélations que lui et un laboureur de Vaux en Champagne prétendaient avoir eues. Quel ques seigneurs donnaient ou feignaient de don ner dans ces chimèreset fournissaient libéra lement, par compassion, disaient-i s, son en tretien. Dans un autre tenis, on se serait contenté d'enfermer cet homme aux Petites-Maisons, comme un fou mais dans les conjonctures où se trouvait l'Etal conjonctures où toutes les trames de ce genre étaient craindre, le parle ment de Paris confirma la sentence du siège royal de Reimspar laquelle la Ramée avait été condamné être pendu. i ,5ole \o, institution de l'ordre de la Toi- son-a'Ur. Phihpppe-le-Bon duc de Bour gogne institua l'ordre de la Toison-d'Oren l'honneur d'une dame de Bruges, dont il était amoureux. Ce fut l'occasion des plaisanteries échappées quelques-uns de ses courtisans sur la couleur des cheveux de cette dame, qu'il conçut le dessein de changer en marque de distinction le sujet de leurs railleries. Le premier nombre des chevaliers fut fixé vingt-quatre. Charles-Quint, dans un chapitre général tenu Bruxelles en i5i6, en fixa le nombre cin quante et un 11 fut décidé, par les statuts, que les récipiendaires prouveraient quatre généra tions de noblesse, tant paternelle que maternelle. A l'extinction de la postérité masculine de la seconde branche de Bourgogne, la princesse Marie file unique du dernier duc, Charles-le- Téméraire, porta, par son mariage avec Maxi- milienla grande-maiirise de la Toison-d'Or dans la maison d'Autriche. Dans les premiers âges de l'ordre les nouveaux chevaliers étaient élus dans le chapitre général la pluralité des sufrages. Dans la suite cet ordre fut conféré par le roi d'Espagne, comme hérititier des ducs de Bourgogne il a subsisté avec gloire jusqu'à ces derniers tempsquoique le nombre n'en fût pas limité. Il a été supprimé depuis l'avènement du roi Joseph Napoléon au trône d'Espagne. BELGIQUE. Bruxelles8 février Le 3 le Roi a reçu le général Buzeu, gou verneur militaire de Bruxelles. S. M. a ensuite travaillé avec le ministre de la guerre. Le Roi a donné audience un grand nombre de personnes. - Une personne qui sortait le 1 au soir, onze heures, de la chambre des représentais, a été assaillie sur le boulevard du Régent, par un individu qui a cherché lui arracher son manteau. Mais l'approche d'une voilure, le malfaiteur a pris la fuite. - La commission du sénat a proposé l'a doption du projet qui augmente le personnel de notte cour d'appel. Aucun orateur n'ayant demandé la parole sur l'ensemble, la discus sion des articles aura lieu le 6, ainsi que celle sur l'ensemble du budget de la justice. - La servante Louise Michels, piévenue de crime d'infanticide, est une enfant trouvée; elle a été déposée l'bospicede cette ville le Ie' février 1808, au moment de son exposi tion, elle était couverte de haillons, et sur elle se trouvaient un billet et un morceau d'une image. On nous rapporte que cette malheureuse s'étant donné le 5, aux Petits - Cai mesun coup de couteau dau^ le ventre a été de suite transportée l'hôpital Saint- Jean. - Le 5, vers trois heures de l'après-midi, M. Marchai a fait circuler sa biouette che- miu en fer mobile. Elleélait chargée de gros ses pierres, pesant ^5o livres. Un homme l'a conduite hors la porte de Narnur et ra menée en ville. On admirait la légèreté, la célérité et la simplicité de cet appareil. Figu rez-vous une ornière en fer qui tourne et s'abat sous la roue. Les trous ou saillies du terrain ue ralentissent même pas le mouvement. Nous ajouterons qu'une invention aussi utile est la portée des plus humbles fortunes. Sous peu l'on verra tout l'attelage composé d'une voilure 4 roues et 4° places, une antre a roues et la brouette qui parcourront les boulevards. Emancipation - Le tribunal civil de Brnxeiles, par juge ment tendu le 4 février couraoi, a condamné la ville payer au sieur Louis Dotmeuxau bergiste, la somme de tooo fr. litre de pro vision, du chef de pillage commis dans son établissement situé en celle ville, montagne des Quatre-Vents, au mois d'avril 1834. - On écrit d'Anvers, h* 5 février: Nous croyons savoir qu'une députation de la régence et de la chambre de commerce de cette ville s'est rendue auprès du toi l'effet d'exposer S. M. qu'il serait du plus haut intérêt que la station du chemin de fer, pour les voyageurs fut établie dans l'iutérieur de la ville. La Société royale d'harmonie de cette ville a décidé d'ouvrir un grand concours d'harmonie, qui aura lieu sa campagne Sl-Laurant, le ai août prochain, jour de la grande kermesse d'Anvers. Toutes les socié tés du royaume y seront invitées. Le pro gramme sera incessamment publié. - On écrit de Gaud, 5 février Monseigneur l'évêque a nommé une com mission, composée de M. L. Sonneville, vi caire général TriestB. de Sinel et Pycke de ten Aerden, chanoines, et L. de Mulder, directeur du séminaire, pour aviser aux mesures prendre pour établir uu réfuge et une caisse de secours pour les prêtres âgés ou infirmes. Le prélat vient d'approuver les premiers points que la commission a arrêtés pour alteiudie le but qu'on se propose; une somme annuelle de dix francs serait donnée par tous les membies du clergé et l'on recevrait pour la même œuvre les dons des fidèles. - On nous écrit de Vorsl, que la bénédic tion de la chapelle du camp de Beverloo a été faite le 3o janvier par M. le curé de la pa roisse, qui y a célébré la messe dimanche. M. le curé a prononcé un discours analogue la citconstance. (Union) - Ou lit dans le Nouvelliste de ferviers:

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1