N° 1916.)
SAMEDI, i3 FEVRIER (a36.
I f. (XIXme Année.)
1.1
JOURNAL ISli LA FLANDRE OCCIDENTALE.
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villes et arrondissent, de Courtrai et d'Ypres,
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lignesse paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
DR LA VtLLI.
Du ir au 2gfévrier, 6 heures.
FERMETURE DES PORTES
DR LA TILLR.
Du iT au i5 février6 heures.
f.xé tue
Il II)
e&
L'an 1tole it février, traité de TTa/l, par
lequrj le rot de France, Henri 1Vpromet un
secours de dix mille hommes au marquis de
B>andebowg, pour empêcher la maison d'Au
triche de s'approprier la succession de Clèves.
15y6le 12, déclaratisn du roi de France
Charles VIpour abolir la coutume de refuser
des confesseurs aux criminels condamné
mort. Sous le règne de ce prince une fille
sauvait la vie un criminel condamné mort,
en offrant de l'épouser.
i5b2, le i5la reine d'Angleterre, Elisabeth,
rompt son mariage avec te duc d'Alençon.
La main d'Elisabeth, après avoir été recherchée
pendant huit ans par le duc d'Alençonfrère
de Henri IIIroi de Francesemblait lui être
assurée, depuis que les articles de leur mariage
avaient été arrêtés. Elisabeth ne s'était jamais
avancé si loin avec les autres piélendans. Le
duc d'Alençon s'étant en conséquence rendu
Londres y avait été reçu avec de grandes dé
monstrations par la reinequi n'épargna point
les,fêtes pour l'amuser, il se croyait de jour en
jour la veille d'accomplir son mariage mais
l'adroite princessecraignant de se donner un
maîtreretira tout-à-coup sa parole et le duc
s en revint confus, après avoir vu ses espérances
évanouies. Elisabeth avait été toujours frap-
P' e de ce que lui dit un jour l'ambassadeur
d Ecosse: a Etant mariée, vous ne sériés que
reineau heu qu'à présent vous être roi et
reine tout ensemble. Le duc d'Alençon
n était pas le premier qu'Èlisabeth avait joué
de la sorte. Son frère Henri IIIavant d'être
roi de France, l'archiduc d'Autriche et d'autres
princes avaient également été les dupes de
l accueil favorable qu'elle avait fait leurs
vœux: et c' était pour l'ordinaire avec des princes
catholiques qu'elle liait ces sortes des négocia
tions parce qu'elle était assurée de trouver
dans la différence de religéondes motifs pour
les rompre quand elle le jugerait propos.
E L S Q II E.
Y près, i3 février.
ofocieté de fhotanivjue 10
V l\ E S.
isaîssmorr >856.
Il 3 d'Horticulture et de Botanique de ia
Vô-C-. ^Pres dans son assemblée du 24 janvier
r- a. son exP<"ilion d'hiver au 2223 cl
a4 lévrier prochain.
Elle admettra au concours toutes plantes et:
tous arbustes dont les Heurs seront entièrement
épanouies.
Il sera décerné une médaille en argent:
i° Pour la plus belle collection qui se fera re
marquer par le nombre et la diversité des indi
vidus
20 Pour le ier accessit de la même collection;
Et 3° Pour la plante ou l'arbuste quise distin
guera au salon par sa beauté et en même temps
par sa belle culture.
Les plantes et arbustes, auxquels, pour éviter
toute méprisé les propriétaires voudront bien met
tre une marque distinclive, devront êire réunis
en la Maison de Ville, le samedi 20 février, h 5
heures de relevée, et resteront au salon pendant
toute la durée de l'exposition.
Bruxelles11 février.
Le 7le Roi a travaillé avec le raiuislre
de la guerre. S. Ai. a eutex>iu l'office divin
dans la chapelle du palais. Dans la soirée, le
Roi a travaillé avec le ministre de l'iutéiieur.
- Ou écrit de Liègele 7 février
S A. R. le prince de Portugal, accompa
gné de S A. R. le prince de Saxe Cobourg
son frère, ainsi que M. le comte de Lavradio;
et une suite nombreuse sont attendus ce soir
Y Hôtel du Pavillon anglais. S. A. R le
prince de Portugal qui doit séjourner dans
nos murs jusqu'au 10, avant de se rendre
Btuxelles, visitera demain la ville et les en-
virous.
Ai. le major Dieskau, officier d'ordonnance
de S. M. le Roi des Belges, accompagne
S A. R Les troupes de la garnison se réu
nissent en ce moment sur ia place St-Lambert
pour recevoir le prince de Portugal.
- Le célèbre sourd-muet Laurent Clercq,
sur lequel M. Alex. Rodenbach a publié une
notice fort curieuse dans son petit ouvrage
Coup-d'œil d'un aveugle sur les sourds-
muets est depuis quelque temps Bruxelles
où il est venu assister au mariage des deux
sourds muets. Un des conjoints était sou
éleve. M. Laurent Clercq est né Lyon5
mais il habite depuis plusieuts années les
Etats-Unis d'Améiique, où il dirige un éta
blissement d'instruction pour les sourds-muets
comme lui.
JNous assistions samedi la discussion de
la loi communale, la tribune de la chambre
des repiéseutanslorsque M. Clercq, ac
compagné d'un autresuutd-muelfui intro
duit dans la même tribune. Ils vinrent s'ar
rêter peu de distance de la place que nous
occupions, et se mirent examiner la salle et
l'assemblée, en se communiquant leurs re
marques par une pantomime extrêmement
animée.
M. Alex. Rodenbach, qui les connaissait,
étant monté la tribune pour les saluer, AJ.
Clercq témoigna tout i'intéiêl qu'il prenait
au spectacle qu'il avait sous les yeux. Ici,
sans doute, on nous demandera Comment un
sourd-muet pouvait se faite entendre d'un
aveugle; voici le procédé qu'il employait: il
traçait avec le doigt, dans la paume de la main
de Al. Rodenbach, les lettres des mots qu'il
voulait lui tiausmctlre. M. Rodenbach ré
pondait au moyen des signes de l'alpbabtt
manuel des sourds-muets, dont 1! a une
giandehabitude. Leur conversation continua
pendant un quart d'heure.
M. Clercq par ait âgé de 43 5o ans. 11 est
d'une figure grave et téilécbie. Son compa
gnon qui paraissait peu près du même âge,
avait une figure beaucoup plus animée et des
mouvemens extraordiuairement vifs.
propos de mariages entre sourds muets,
il a ssez curieux de constater que, d'après
M. Clercq, sur quarante alliances de cette
espèce, qu'il a connues aux Etals-Unis, au
cune n'a produit de sourds-muets comme les
père et mère. Tous les enfaus nés de ces rna-
nages pailent et entendent parfaitement.
- S. A R le prince Ferdinand de Portugal
est attendu le 10 au soir Bruxelles 11 y sé-
journeiaassure-l-ou pendant quinze jouis
ou trois semaines, avant de paitir pour le
Portugal.
Il y aura demain au grand dîner la cour,
l'occasion de l'arrivée du jeune piince.
- M. Da Camara, qui doit remplir ici les
fonctions de ministre résident du Portugal, et
qui est arrivé depuis quelque temps Brux
elles est parti le 9 au matin pour se rendre
au-devant de S A. R. le prince Ferdinand de
Portugal.
- Le Journal de Liège donne les détails
suivans sur l'arrivée du piince de Poitugal
en cette ville
S. A. le piince de Portugal, neveu dri Roi,
est arrivé Liège le 8 au soir, vers les 9 172
heures, et est descendu Y Hôtel du Pavillon
Anglais. Parti le 8 heures d'Aix-la-