<3 tenu sous chaque bras par deux aides du rangs de grilles de ter, que je ne pourrais pas bourreau, comme il l'était par deux infir- me sauver! Bien ne me serait plus facile. Ce miers lorsqu'on l'amenait l'audience Du n'est pas cette cage qui retiendrait un oiseau reste sa figure offrait le 19 le même calme comme moi. Commeul s'est éci ié la personne et la même impassibilité que durant son procès, présente, avec éiouneinr rit Regardez le tuyau Ji est mort sans donner un seul signe de fai- du poêlea répliqué Fieschi. Pépin s'est blesse. confessé M. l'abbe Gailard. Mous avons dit Fieschi a monté fermement les marches, que cet accusé était plongé dans l'abal- Arrivc au haut de l'escalier, il s'est retourné tement: Le souvenir de sa femme, de ses en- et a voulu parler. Les trois exécuteurs se sont finis l'altère certainement de temps en temps alors ranges deri ière lui et a ses côtés, et l'ont il tonge les mancb-s de la camisole avec une laissé libre un moment. Fieschi s'est écrié sorte de fureur; mais cela ne veut pas dire d'une voix forte: J'ai dit la vérité.... touie qu'il n'a pas decouiage. Il est juste de dire la vérité.... Je n'ai pas dit de mensonge.... je que sa conduite actuelle ne justifie pas la ré- le déclare sur l'échafaud.... Adieu Imme- pulation de lâcheté qui lui a eie f.ote. Pépin a dialement après, il a embrassé sou confesseur dil-rnéme: foute ma douleur c'est de laisser et s'est livre aux exécuteurs. Il s'est placé ma famille, l'idee de la mort ne m'a jamais lui même sur la planche et a regardé d'un fait trembler. Madame Pépin montre aussi œil assuré pendant qu'on le bouclait. Sa figure beaucoup de force d'à tue; elle encourage son avait conservé tout son caiaciére d'énergie, mari; elle essuie chaque larme la détobée Les trois exécutions n'avaient pas dure pour méuager les émotions de ce malheuieux. quatie minutes. Madame Pepm a demandé le corps de Les troupes qui étaient sur pied étaient au son mati M. l'abbé Gailard pout lui taire nombre d'enviion dix mille hommes. Une po- donner la sepiiliuie chtelienne. Sut la 1 épouse pulalton immense se pressaitse heurtait dans du respectable ecclésiastique qu'il ne pouvait les tues adjacentes; les leuêiies et jusqu'aux lie» pour le corps, mais seulement sur l'âme; toits des rares maisons qui entourent la place ah; oui, dit-elle, sauvez surtout son âme! Si-Jacques étaient garnies de spectaieuis; 011 Les désirs affectueux de madame Pépin a désigné l'une de c«-s fenêtres comme ayant peuvent être exauces; la loi civile ne refuse été louée 5oo ftaucs par deux anglais La l'as le corps des supplicies aux pareils, la loi place était presqu'exclusivemenl occupée par de i'eglise permet de leui accorder 1rs ceié- des officiel s de paix, agens de police ni sei gens moiii s religieuses. Auirelois même, des as- de ville. On lemaïquait aussi MM. les géné- tociaiiims caiboliques rjchetaieiil les corps de raux Dariule, BugeaudFodoas, eiuomés ceux qui peiissaient sur l'eclnlaud pour les d'un assez grand nombre d'olliciersd'état-ma- sauetihei par lespiieiesde l'église, jor. Tous les ministres s'eiaieni rassemblés au- - Les détails suivans ont été rédigés, hier, jourd'hui au Luxembouig pour lecueillir les par un ecclésiastique, que l'on cioit êtie levelations de Prpui. Mais il a conservé jus- l'abhé Grivilconfesseur de Fi.scbi: qu'ici un silence complet. Fieschi se prépare mourii chiéliennement Morey est toujouis le même. Il ne s'est pas avec cette ardeui et cette bi usquerie de carac- encore rendu aux exlioi talions de M. l'abbé tèie qu'il a déployées si malheureusement Moines. pour deux actes bieu dilïerens Dès hier, il a Depuis hier, Pépin el Morey ont refusé de demandé de lui épargner les visites. prendre leuis repas; il n'y a que Fesclii qui Il récite le chapelet avec ferveur. La nio- n'a rien change a ses habitudes, Fieschi el raie de VImitation de Jésus -Christ qu'on Pepm avaient une haine réciproque; le pre- lui a teniise, le pénétré de la plus rxp.uisive mier parce que Pepm l'avait eulraîiiée coin- admiration. Ah! s'éciie-l-il quelquefois, meltie l'alternai le second pai ce que Fieschi que je regrette de n'avoir pas connu cette l'avait deitoucé. HierFieschi a obtenu de nioialelje me serais lait piètre; je sens que communiquer avec Pépin, poui se leconciber; j'aurais fait un excellent prêtre? Il faut ils se sont dabord olferl du tabac; ensuite convenir qu'il s'est bien éloigné de sa voca- api ês s'être pardonne ils se sont embiassés avec lion 11 se montre loul-à-fait résigné son eilusion Ce matin, Fieschi a eiicore envoyé soit Chaque fois qu'il entend ouvrir la porte du tabac a P< pin. desa prisouil ci oit qu on vientlui annoncer Fieschi ayant exprimé le désir de voir I ht m e du fatal répart. Malgié celte agonie encore une lois Pepm, Celui ci y a consenti, de chaque instant, il gare e sa liberté d esprit e, ,|s om ele léums un moment, avec la p«r- babuuelle. Il est ceiia.ii, comme le lappoile mis,lo„ de |K preshlenl de la c m, des tin journal, qu'il a dit:» Quand je se.a.s h- |Mj(s. Lh ble„ a du P< pin eu ajoutant bre, que I on me ditI>uiimiii malin tu te Kreschi, nous tuyez voiie victime: èi< s vous» rendras aux pieds de 1 echafaud a heures; coi»ieut»le «l'avoir ptidu? - Vousèleb un ni eh bien! je seiais au rendez- vous huit ht-u- bec,|e) lepoudu Fiiscln, vous pouviez faire res moins un quart Aujourd hui il disait: U1)e aulie victime, el nous sauver tous es Les imbéciles, ils cinimt, paice que cette (|ellx. prison a ses croisas défendues par de triples Ou voit que Fieschi n'a pas petdu l'idée que les révélations doivent être UDe cause de grâce. Quant Pépin, il n'a fait ni révélations ni aveux de sa participation au crime. Une personne qui doit eue bien informée de ce qui se passe dans la prison du Luxembourg disait seulement ce soir que Pépin était con venu, dans ses longues conférences avec M. Pasquier, d'avoir eu connaissance du projet de Fieschimais qu'il avait toujours et très vivement soutenu avoir tout fait pour l'em pêcher. {Journal du Commerce.) - Lesprincipalesdispositionstestamentaires de Mme Lretitia sont connues. File laisse sa fortunepar égale portion ses quatre fils Joseph, Lucien, Louis et Jéiôine. La succes sion est évaluée 3,000,000 de scudisoit fr. 18,800,000. ALLEMAGNE- Francfort, 17 février. On écrit de Rome, le 6 février: Tandis que les Romains avides despectaclej prenaient part aux lejouissances publiques, on pot lait les dépouilles de Mme Laetitia l'é glise de S te Marie m fia Lata d'où elles furen itianspoi teesil.uis la petite ville de Coe- nelto, où elles resteront déposées jusqu'à disposition uhéiieuie. Aujourd'hui, une messe de Requiem seia celebiee pour «Ile dans la même eglise. Le public qui avait assisté <o foule l'enterrementfui trompé dans sou ailenie, car au lieu d'un convoi pompeux ou vil un simple cercueil accompagné seulement de ses domestiques. Le gouvernement païaît avoir cheiché de ne pas faire parade d'uu faste inutile. A N N N C JE S. VAN WEGE DEN KONING EN JUST1TIE. VFJtKOOPISG BY G ED WON GENE ONTEYGINING. Van een woonbnvs en medegaende erve, met scheure koeystal en andere e'dificien staende en gelegen biunen de stad Poperingbe, te zamen op twee roeden grond en hovenier hof aen de noordzyde van de YVerfstraete kanton Poperinghearrondissement Yperen, geteekend numéro drie, bewoont door Petrus Vergeele metselaer lot Poperingbe voorhoof- deinle dito huys aen de gezegde Werfstraet en paelende van oosten aen het huys en erve van Joaunes Bouspievan zuyden gemelde Werfstraetvan westen hel huys en erve van Franciscus Cordenier, en van noorden hetland van Peirus Vandenbulcke. lu beslag genoinen by procès verbael van den deurwaeuler Pétri s-Auolphus Leupiî, by de regtbank van eersten aenleg te Yperen, en

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3