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JOURNAL Dl! LA FLANDRE OCCIDENTALE^.
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1N° 1920.
SAMEDI, èy FÉVRIER i336.
(XlXtee Année.)
L'abonnement ce Journal est, pour les
trilles et arrondissent, de Courtrai et d'Ypres,
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lignesse paient 1 franc
OUVERTURE DES PORTES
DR LA VILLE.
Du ir au 2^ février6 heures.
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Du 16 au 29 février, 6 i'\'7iéur,.
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FERMETURE DES
DE LA TILLk.
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ï.'an 1371, le a5 jévrier, un bourgeois de
Prague prêta l'empereur Charles IVsur son
"Obligationcent mille écussomme très consi
dérable pour ce temps-là. Trois fours aprèsil
lui donna un grand Jestin où, dans un des
plats du dessert, iljit mettre son obligation et
lui en fît présent.
208, le 26, mort de Tertullien. Quintus-
Septimus'-Florens TertuUianus était fils d'un
centeriier de Carthàge. Destiné au barreau il
étudia les philosophes et les jurisconsultes. La
vue des martyrs le Jrappa et lui inspira la
curiosité de connaître une religion qui donnait
tarit de courage. Dès les premières instructions
qu'il reçutil fut éclairé sur les erreurs du
paganisme et portant dans l'étude de la théo
logie l'ardeur et l'impétuosité qui lui étaient
naturellesil fut bientôt un des plus illustres
défenseurs de la loi.
t5y4, le 27, Henri IVest sacré roi de France,
dans la ville de Chartresattendu que Reims
tenait encore pour la Ligue. A la Sainte-
Ampoule de saint Renii on substitua celle de
saint Martin, qu'on ft venir de Marmonlier.
Ce fut Nicolas de Thonévéque de Chartres,
qui fit la cérémonie. Les trois ducs et pairs
ecclésiastiques furent représentés, savoir l'ar
chevêque de Reims par l'évêqtie de Chartres
celui de Laon, par l'évéque de Nantes celui
de Langrespar l'évéque de Digne. Dupeirat
dit qu'à la messete roi communia sous les
deux espèces du pain et du vin. Le sacre du roi
contribua beaucoup accélérer la reddition de
Paris.
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Bruxelles2.5 février.
Le départ de Bruxelles pour Parisdes
princes Ferdinand el Auguste, vient d'être
retardé. 11 aura lieu, dit-on la fin de celte
semaine.
- Voici d'après le Libéral quelques détails
stir ce qui est arrivé a son bureau dimanche
dernier
Samedi 30 couranthuit heures et demie
du soir, un fourrier du régiment des guides,
accompagné de sept soldats du même iégi-
metitse. présenta noire bureau, pendant
que les hommes qui le suivaient,demeurèrent
postés quelques pas de la maison. Le four
rier demanda M. Hene Spilaels, l'un de nos
rédacteurs, el sur la réponse lui faite que
M. Spilaels n'y était pas, il se relira. Mais rl
revint bientôt et celle fois il insista pour
savoir en quel lieu public il aurait pu, cette
heure, aller rechercher M Spilaels. Ou lui
répondit qu'on l'ignorait.Sur quoi il se retira.
Dimanche 3 1, neuf heures du matinM.
Wallens, imprimeur vint annoncer M.
Gillo, un des rédacteurs du Libéralque des
messieurs appartenant au régiment des guides
désiraient lui parler. Faites entrer lut sa
réponse. Au même instant une fi'e de soldais
et de brigadiers de ce régiment s'avança jus
qu'au tond de l'appartement où se tenait M.
Giilo. Arrivés là, un d'eux lui dit: Etes-vons
le rédacteur du LibéralSur la réponse af-
fnmative de M Gillo, le soldat lui dit: vous
avez insulté notre régiment! Messieurs, ré-
poudil M. Gillo, on vous p. induits en erreur,
nous u'avous rien écrit ni pour ni contre vo
tre régimeut. Eh bien! monsieur, vous avez
insulte uoire capitaine et nous en aurons ven
geance!... Vous y passerez!...
Fendant ce colloque M. Gillo, s'aperce-
vant que sou bureau s'emplissait de celte
soldatesque dont le nombre allait toujours
croissant, et qui alors parut avoir atteint la
vinglaiue, changea de ton a leur égard el leur
demanda quelles étaient leurs iulentious et
venant ainsi envahir son bureau. Ces mots
furent peine prononcés, que plusieurs d'en-
tr'eux tirèrent leur sabre d'autres s'emparè
rent d'un desquinquets qui se trouvaient sur
la chemiuee et de divers autres objets qu'ils
lancèrent contre M. Gillo, en vociférant des
cris de moi t. M. de WalleDS, qui s'était tenu
pendant tout ce temps dans l'embrassure de
la porte, s'élance au milieu de la mêlée,
s'aime d'uue chaise avec laquelle il pare plu
sieurs coups de sabre dirigés contre lui et
contre M. Gillo, et bientôt la chaise est mise
en pièces. Parvenant, non sans peine, se dé
gager, M. Gillo se précipite dans une chambre
voisine elerie: l'assassin! Alors ils tour
nent leur aimes contre les meubles el brisent
tout ce qui se trouve sous leurs coups.
Pendant ce temps, M. Gillo, voulait aller
chercher du secours, trouve dans le vestibule
un piquet de guides qui lui barrent le chemin,
et qui avaient déjà pris la précaution de fer
mer la poite de sortie vers la rue. Mais bien
tôt quelques voisins accourent au bruit de la
dévastatiorf, et les assaillans fuient en sabrant
tout ce qui se trouvait sur leur pessage.
Peudaul qu'ils se repliaient au pas de
course sur la caserne, l'autorité avertie par leS
voisins accourui sur les lieux son tour el
s'empressa de constater le délit el d'ordonbét:
des mesures de conservation. Le bureau a été
occupé par un piquet d'infanterie, et par plu»
sieurs agens de police.
Le Libéral se demande qu'est-ce qui a pft
lui attirer un tel traitement, el il l'attribue
la publication de trois lettres, signées par utt
ex-sous-lieuteiiaiille sieur Péri ier-Dauge~
net, dans lesquelles il reprochait M. Lahurëj,
capitaine au régiment des guides, de l'avttit
calomnié en disant dans la salle des délibéra
tions du conseil de guerre, devant lequel il
était attrait pour autre cause, qu'il avait re'çli
3oo fr. de M. le colonel Ghapellié, et qu'il
avait éciit contre lui dans les journaux, et dë
l'avoir ensuite fait arrêter au lieu de s'expli
quer sur ce fait comme il (M. Perrier) lë
réclamait.
Le Libéral ajoute
Au milieu des pénibles réflexions qtie dë
pareils faits font naître, il nous est doil!t
pourtant de signaler la reconnaissance dë
nos concitoyens la conduite tenue par les au
torité civiles et militaires. Toutes ont témoigné
dans ctlle circonstance l'horreur qu'elles
éprouvaient pour ces actes de vandalisme.
M. le bourgmestre, M. le commandant dë
la place, M. le procureur du roi et M. l'aii-
diteur militaire, nous ont assuré que quelqùë
part que se trouvent les coupables, une jusliCÔ
sévère les attend.
- Au bal du Grand-Théâtre de dimanche
dernier, la recette s'est élevée plus de to,oo0
francs.
- Un événement tragique vient d'atteindre
un officier de notre marine. M. Ch. Duraud
commandant Y Estelle, étant stir la rade de
Lisbonne, se disposait fêter son bord le
chargé d'affaires Belge, M. Serruys, il ordon
na qu'il fut tiré une salve de 1 1 coups de
canon au troisième coup la pièce qu'il char
geait lui-même, et qui, étant sans dolilë
encore chaude, est partie subitement ou bien
éclaté. Le capitaine Durand a eu le bras
fracassé, on a dû lui faire sur le champ
l'amputation. Nous aimons croire que ce
malheureux événement n'auia pas de suite
plus fâcheuse el que ce brave capitaine pourra
donner bientôt lui-même ses nombreux ami
des nouvelles rassurantes sur sou état.