.<3> La circoDféreocé du crâne 20 pouces Itb lignes; c'est une grandeur ordinaire. Le dé veloppement frontal D'à rien de saillant. La forme du crâne est celle des plus honnêtes par un accident déplorable. M Adrien Potet* chargé du rôle d'Ankerstroëmtenait dans la main droite, et tout armé* le pistolet qui doit servir tuer Gustave, lorsque le coup est parti, et la bourre est entrée profondément dans le bras gauche de l'acteur. M. Adrien potet est sorti de scène en jetant un cri de douleur, et le rideau s'est baissé au milieu d'un saisissement inexprimable parmi les spec tateurs. Les secours les plus prompts ont été administrés sur-le-champ au blessé; la plaie est profonde douloureuse heuieusemeut l'ar- téie n'a point été intéressée, et les cliii urgiens espèrent que M. Potet pourra reprendre son emploi d'ici trois semaines, - Le Moniteur publie enfin le 22 les or donnances de nomination de nouveaux rni- n is 11 es. - M. Tliiers est nommé minislredes aflaires étrangères; président du conseil; M. Sauzet garde des sceaux ministre de la justice et des cultes; M. de Montalivelministre de l'inté rieur; M. Passy ministre du commerce et des travaux publics; M. Peltl (de la Lozere), ministre de l'instruction publique. M. le ma réchal Maison conserve le portefeuille de la guerre, M. l'amiral Dnp-rrécelui de la marine, et M. d'Argentcelui des finances. Les ministres sortans, sont MM. Guizot, de Bioglie, Duchâtel et Persil. - Les journaux rappo lent qu'au moment où l'on est venu chercher Fieschi pour les préparatifs de l'échafaud, il était occupé résoudre des questions de morale dans uu écrit intitulé: Sf la Jeunesse françaiseet qu'il n'a pas eu le temps d'achever uue phrase commencée. Cet écritqui contient les der nières pensées du grand coupable, comme il s'appelait lui tnêmr, doit paraître dans les C/ironiques de la Jeunesserecueil raeuseul. - Lis obsèques de Pépin et de Morey ont été célébrées sans pompe au cimetière de Vaugirard. Leurs tètes ont été liviées pour quelques instans des inouleuis qui atten daient chez le conciergeavec engagement de les faire déposer daus les fosses après l'opé ration. - La tête de Fieschi a été le 22 examinée Bicêtre par les médecins de cet hospice. Cet examen a prouvé qu'aucune des blessures n'avait pénétré jusqu'au cerveau les os du crâne avaient été fr acturés par les éclats des cations. C'est ce qui explique comment Fies chi eut assez de force pour se suspendre une corde et arriver jusqu'à la cour il a été arrêté. Sans la perte de sang qui l'affaiblit il aurait probablement réussi s'enfuir. Les phréuologistes n'ont rien trouvé de remar quable sur son ci âne. Parmi les personnes qui oui assisté celle autopsie de la tête de Fieschi, on cite les docteurs Lelut, Gervais (de Cuen), Dimoulier, Cobeil, Leuret, etc. Peux ai liâtes distingués ont passé une partie la nuit dessiner et peindre ces tristes d'pouilles de l'échaLud. - Boireau a subi le 22 au matin un inter rogatoire relativement l'atleutal de la route de Neuilly. - L'homme, qui est accusé d'avoir levé le premier l'étendard de l'insurrection eu Ven dée peu de jours après la révolution de juillet, Robert de Cbâtaiguerscondamné mort par contumace, et qui vivait réfugié Jer sey, vient de se constituer volontairement pi isonnier Bourbon-Vendée. La nouvelle de cette soumission a fait un grand effet. Robert appartient la famille Lazardière dont un membre a siégé la chambre des députés. Lui-même a épousé une demoiselle de la Ro chefoucauld. - Douze officiers français détachés de l'ar- mce du nord dans les régimens Belges vien nent d'être promus des giades supérieurs daus l'aimée fiançaise. - Une ordonnance inséré au Moniteur de ce jour, contresignée Persil, et datée du 4 février, nomme grand-chanceliar de la legioo- d honneur le maréchal Géraid. - H. Vitel, secrétaire-général du ministère du commerce, se relire; sa démission est annoncée par le Journal de Paris. - M. Vassal, le commissaire de police qui était chargé de demander Pépinan pied île l'échafaud, sts dernières révélations, a été nommé chevalier de la légioii-d'houni ur. - M. de la Chauvinière, qui a assisté M. Pasquier dans les derniers interrogatoires de Pépin avait aussi reçu quelques jours avant la croix d'honneur. - Voici les teimes extraits de l'annotation que le roi a écrite de sa main en marge du rapport du conseil des ministres, sur l'exécu tion de l'arrêt de la cour des pairs: Ce n'est que le sentiment d'un grand devoir qui me détermine donner une approbation, qui est un des actes les plus pénibles de ma vie; seu lement, j'entends qu'eu considération de la franchise des aveux de Fieschi et de sa con duite pendant le procès, il lui soit fait remise de la partie accessoire de la ptioeet je re grette profondément que plus ne soit permis par ma conscience. - Le jour même de l'arrestation de Fieschi un nommé Boussin, sergent de ville, avait placé auprès de lui comme gardien. Bous sin avait acquis des droits la bieuveiilauce et nous dirons presque l'amitié du Corse par sa conduite pleine d'égards. Boussin piia Fieschi de lui communiquer quelques détails sur l'histoire de sa vie. Fieschi se rendit sa prière condition que le manuscrit serait vendu de compte demi avec Nina Lassave. - Mlle Nina Lassave est engagée au café de la Renaissance, place de la Bourse, pour tenir le comptoir, raison de mille francs par mois. Elle a été installée aujourd'hui. Déjà la foule se presse pour apercevoir les traits de la maîtresse de Fieschi on évalue 1 200 fr. la recette faite dans celte première journée, par le maître de rétablissement. gens; allougée, aplatie sur les tempes. Lé diarnètreantéropostéi ieur 7 pouces 3 lignes* le transversal ou temporal a 5 pouces 5 h 0 lignes. Fieschi n'avait pas l'organe de la des- traction; il n'avait pas les organes de la rusé, de la prudencede l'orgueil; il avait ceux de la bonté de la théosophieil avait ùîfc degré médiocre, ceux île la fermeté et du courage. M. le docteur Lelut fait une autre obser vation qui prouve toute sa sagacité; c'est que sans la perte de son sang qui l'a aliaibli, l'as sassin aurait eu la force de s'enfuir. - On a des nouvelles de Barbastro du t5^ nous tenons de bonne source que la faction catalane qui avait voulu pénétrer dans le haut Arragun, après avoir été refoulée sur là frontière, avait été battue par les troupes dé la leiiie, et mise en complète déroule aveu une perte qu'on ptui évaluer (5oo hom mes. - Ori écrit de Bryonne qu'une somme de cinq cent mille francs, envoyée par la maison Ardoiti et compagnie, de Paris, pour compte du gouvernement espagnolet destinée pour Satitanderallait être expediée l'armée du général Cotdova aux Aldudes. Par la voie du Socoa on a également ebaigé pour Saint-Sé bastien et Biibao 400i000 L. envoyés de Bordeaux, par suite des ordres de M. Mendi- zabal. Des remises en espèces sont fait aussi par la voie d'Oloron pour parer aux frais d'armement delà vallée de Roncal. ALLEMAGNE- Francfort, 19 février. On écrit de Rome en date du 11 février la Gazette d'sJugsbourg: Le testament de madame Laetitia est daté du 22 septembre tSia. Elle ordonne, outre plusieurs legs faites des serviteurs, de payer la somme de 7000 scudi au cardinal Fescll pour subvenir aux frais de l'enterrement. Toute la succession éclieoit ses enfans par portions égales. On n'a pas trouvé les grandes richesses que l'on croyait que lais serait la mère de Napoleoud'après une esti mation approximative, sa fortuue totale; y compris les diamans et la vaisselle, s'élève a un million de sendi. Le prince Jétôme de Moolfort, est ariivéde Florence ici, on attend encore plusieurs autres membres de la famille: l'affaire de la succession est, dil-ou, très compliquée. - M. Van Hoheubuum, de Vienne,avaitde- manilé une patente pour ioveniiou d'ut e corespondance accélérée au moyen de tuyaux souterrains. Elle lui a été réfusée.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3