":stes De s'établissent dans les Asiuries el ne
idssent de ce pays une seconde Navarre.
- Le Courrier français a reçu les nouvel
les suivantes de Lisbonne 9 février
Les négociations pour le renouvellement
des traités de commerce avec l'Angleterre ont
trouvé plus de difficultés qu'on ne s'y atten
dait. Lord Howard de Walden avait fini par
consentir une prorogation, pour avoir le
temps de ménager les choses, quand l'ambas
sadeur Londres avait de son côté mis les mo
difications sur le lapis. Finalement il n'est
plus possible de croire que les traités se
signent de nouveau sans de très-grands chan-
getnens. Après celte signatute les corlès au
ront prononcer sur le tout car plus on
s'occupe de l'affaire, plus il devient clair
qu'on ne peut pas l'ôter aux cortés et c'est
un point, quelque ministère qu'il y ait, sur
lequel l'opinion publique se forme, bien déci
dée et bien impérative. M. de Palmella qui
est naturellement pour l'Angleterre, est
l'égard de la négociation dont il s'agit dans
une position assez embarrassée. Il ne peut
avoir Saldanlia pour lui non plus que Car-
vaiho sans des concessions pour tous les
griefs du parti patriote éclairéel cependant
il est pressé par les diplomates de manière
ce qu'on le reride en certaine façou respon
sable des relards qu'ils éprouvent, et qui,
comme ils la sentent bien, entameront, s'ils De
le minent lout-à-failles avautages commer
ciaux de l'Angleterre.
11 est question d'une transaction avec la
cour de Rome, relativement au patriarcbal et
aux évêchés, et surtout aux rentes des biens
ecclésiastiques, dorn l'attache papale ne pour-
rail qu'augmenter le produit. Deux personnes
ont été cuvoyées en Italie pour cette affaire
Ndans les premiers jours du mois, el le gouver
nement ne- craint guère maintenant l'inter
vention des amis de don Miguelqui sont
ites-peu redoutables depuis quelque temps.
On a pris également des mesures vigoureuses
oootre le reste des miguélistes des provinces
el contre les machinations secrètes que plu
sieurs ont laissé découvrir et qui cependant
ne pouvaient mener rien ces incorrigibles
gouvernement grec et M. Wright, banquier,
pour l'établissement d'une banque Athènes;
mais jusqu'ici aucun fonds n'a été avancé.
- On a reçu Londres les journaux de
New-York du i«r février. La médiation de
l'Angleterre a été acceptée pour lermiuer la
contestation existant entre la France el les
Etats-Unis, ce qu'assurem des lettres par
ticulières. Un des journaux susdits se réjouit
de pouvoir annoncer que, d'après toutes les
probabilités, les différends avec la France
ont été arrangés d'une manière honorable.
Fur suite de la possibilité d'une terminaison
prompte de la contestation, les actions de la
banque ont éprouvé une hausse. Elles soul
1 a3el le change sur Londres de 109 1/2
1 10.
- Le Morning Herald publie une lettre
de New-York qui annonce positivement que
le différend avec la Fiance est entièrement
applaui. Le correspondant dit l'avoir appris
d'une personne qui peut se procurer les ren-
seignemens les plus autbeutiques. Il ajoute
que cette nouvelle ne sera annoncée officiel
lement au a Etats-Unis que dans quelque
temps, tuais que le Panlaloonqui a apporté
aux Etats-Unis les dépêches informant de la
médiation de l'Angleterre repartira immédia
tement pour l'annoncer officiellement en Eu
rope. Tout ce qu'on sait des conditions de cet
arrangement, c'est que le général Jackson a
répété la déclaration qu'il n'a pas eu l'inten
tion de menacer ou d'insulter la Frauce, et
que d'un autre côté le montant de l'indemnité
tous les fils et de toutes les ramifications des
sociétés secrètes qui, dans les derniers temps
et quoique sous divers litres, préparaient en
parfaite intelligencedes plans de haute tra
hison dans toute l'Europe centrale. On est
parvenu se saisir de toute la correspondance
qui se faisait entre les comités et par là on a
découvert, outre les plans, la liste de tous les
membres de sociétés. Les communications
avaient lieu à-la-fois en langue allemande,
française, italienne el polonaise.
La fuite du général polonais Chlopizki',
parti précipitamment de Cracovie pour se
rendre au cœur de la monarchie autrichienne
doit être attribuée cette inquiétude, car, ce,
n'est certes pas eu vain qu'il y a cherché repos
et sécurité; on prétend que sa vie a couru de
grands dangers par le motif qu'il s'est refusé
aux invitations multipliées qui lui ont été fai
tes de s'affilier ces sociétés et qu'il s'est ainsi
attiré le soupçon de trahison.
- On lit dans le J\lorgen- Blad
Il a été échangé des notes entre l'ambassa
deur anglais Stockholm et le ministre sué
dois sur la réduction du droit qui grève le
bois de coosti uctiou. Le gouvernement bri
tannique a demandé une diminution sur les
droits qui frappent les marchandises anglai
ses en Suède et eu Norwége. Le gouv1 Suédois
a requis les avis du ministre des finances. D'a
près un tableau publié Le 8 de ce mois on voit
qu'il a été exporté en 1834 4»,a65 charges
de bois en Angleterre et 6o,3o5 en France.
întngaos.
ANGLETERRE.
Londres27 février.
A l'occasion de l'anniversaire de la reine,
il y a eu le 34 cercle la cour. M. Dedel
ministre de Hollande a reçu une audience de
S. M.
- Une négociation est entamée entre le
a été mis la disposition du gouvernement Ce relevé prouve que l'exportation en France
a prjs de l'extensiontandis que celle d'An
gleterre a diminué.
- On écrit de Vienne, le 30 février;
L'empereur vient d'autoriser M. le prince
de Metternieb, sou chancelier de maison, de
cour et d'état, accepter et porter la grand'-
croix de l'ordre du Sauveur que lui avait
coutéré S. M. le roi de la Grèce.
Des lettres de commerce de Cracovie por
tent que le territoire de la république a été
occupé militairement par ordre des trois puis
sances protectrices de concett avec le sénat.
Une brigade de troupes autrichiennes sous
américain.
ALLEMAGNE.
Francfort, a3 février.
On écrit de Trieste, le 11 février:
Suivant les lettres arrivées par Patras et
qui vont jusqu'au i3 janvier, le gouverne
ment giec voyant contre son attente et toute
justice les trois puissances reculer continuel
lement le paiement de la troisième sériepour
faire face au service courant, a contracté
avec les maisons anglaises qui érigeront dans
la Gtèce la banque nationale, des conditions
modérées et contre l'hypothéqué du dixième l^s or(l[es du général Kuufmunn est euiiéeà
des revenus de l'année couraute un empruul Oiacovie, deux biigades de troupes tusses et
prussiennes se sont rapprochés de la ville et
y seront cantonnés immédiatement. J1 paraît
que le sénat n'a pas eu la force de faire par
tir les individus qui ont causé les troubles
dans cette petite republique et qu'ou avait
de 3 millions de drachmes, et selon d'autres
de 5 millions et il a déjà reçu une partie de
ces fonds-. G. d'sfugsbourg.)
- On écrit de la Bohème, le 6 février:
Nous apprenons qu'on possède maintenant
en haut lieu la connaissance la plus exacte de
besoin de secours milnaites étrangers.
Y près. Imprimerie de Lam»ih-Mo*t!ik, Grand'-Place, vis-à-vis 1 a Grand'-Garde.