BIENS PATRIMONIAUX
desappointés qu'elle est malade; mais il paraît
qu'eu réalité elle refuse obstinément de conti
nuer le rôle ignoble qu'on lui faisait jouer.
-On avait annoncé, il y a quelque temps,
que M. le maréchal Clausel se proposait de
venir Paris defeudre lui-même le budget
colonial. Une lettre d'Alger, apportée par le
dernier paquebot, confirme la nouvelle de ce
retour, mais lui donne un autie motif. Le ma
réchal viendrait, dit-on, pour réclamer éuer-
giquement contre la roi sure qui, en réduisant
le nombre des troupes d'occupation, le for
cerait renoncer ses projets d'établissement
Belida, Bougie et Consiauline. Daus le Cas
où le gouvernement ne ferait pus droit ses
représentations, il seraitajoute la même let
tre, disposé ne pas retourner en A bique.
- Hier, M. le duc de INeinours, M. le prince
Ferdinand de Portugal, et M le prince de
Saie-Cobourg accompagnés de b urs aideS-
de-camp, sont ailes visiter ia colonne de la
place Vendôme, la Madtlaine, les invalides,
lePanlhéon, le Jardin-des Plantes, Notre-
Dame et le Musée d'artillerie. Ce matin, ils
sont allés nu Louvre voir l'exposition de ta
bleaux, et l'apies midi, ils ont assisté lu
séance de la chambre des députés.
- Les deux princes de Saxe-Cobourg as
sistaient aujourd'hui la seance de la cham
bre de pairs; ils étaient venus au Luxembourg
dans une voiluie dir duc d'Orleans. A leur
riitiée et leur sortie du pilais, la garde a
pris les armes et les tambours ont batiu aux
champs
- Le Journal des Débats annonce ce
matin que le différend avec les Etats-Unis
est loin d'être terminé, ainsi qu'on le croyait
généralement.
Depuis que l'Angletere, dit il, a offert sa
médiation, personne ne doutait que le différend
ne fui son terme. Il paraît pourtant que tout
le monde s'est ti ompé, et les relations entre les
deux pays resteront indéfiniment équivoques;
carlelleest lavoloutédu général Jackson, lia
accepté la médiation anglaise, mais il a eu soin
de l'accepter en rennes tels que, quand il lui
plairait, il serait en droit de dire qu il n'eu a
pas vouluLe gouvernement français s'iu-
quiétera peu de la guerre, parcequ'il la sait
impossible entre les deux pays; et puisqu'il
lie convient pas au président actuel de tern i
lier, il prendra patience jusqu'à l'avenemtul
de son successeur.
- On lit dans le Journal de Paris
Avant-hier, la police a découvert, dans une
maisou de la rue rie l'Oursine, n° ab, une
fabrique clandestine de poudre de guerre. Six
personnes tiouvées travaillant dans cet ate
lier ont été arrêtées, ainsi que le propiiétaiie
de la maison. On a saisi 3o livres de poudre,
uue certaine quantité île matières piemières
et beaucoup d'appareils propres cette fa
brication qui parait avoii été établie sur une
graude échelle.
Hier, dans une maison de Beauroe, on a
3
saisi également 80 paquets de cartouches. Les
caisses qui contenaient les armes saisies avaient
été apportées dans ce logement de la rue de
Beaume par une personne qui, selon toute
apparence, a donné un faux nom. Aucun
meuble ne garnissait l'appartement et le lo
cataire u'a pas reparu depuis plusieurs mois.
La justice informe. Ou a déjà fait plusieurs
arrestations.
- On écrit de Madrid3 mars
Les détails de l'exécution de la mère de
Cabrera ont produit ici la plus pénible im
pression de tels actes de barbarie sont éloi
gnés de la pensée du gouvernement. La reine
n'a pas appris, dit-011 sans une vive douleur
que les dépositaires de l'autorité avaient pu
en abuser un tel point.
Les nouvelles du théâtre de la guerre sont
rares un des aides de-camp du général Cor-
dova le fils du comte de Pueno Eniostro
vient d'arriver en poste avec des dépêches
pressantes pour le gouvernement; on dii que
ces dépèches contiennent une demande de
fonds.
- Cabrera a répondu la moi t de sa mèie
par de terribles représailles. Il a ordonné de
lusiller la femme du colonel f). Manuel Fou
illeras, Mœ«» Cinia Tos, Maiia a Guardia
Francisca Urquesa et trente autres femmes.
11 annonce l'intention lie continuer venger
ainsi, sans rémission la mort de chaque v c-
tinre et désormais tous les prisonniers faits
par lui seront fusillés. Cabieia opère a la tète
de 800 hommes dans le Bas Aragon.
CL/lttiionceA
A VENDRE A WERVICQ,
(Flandre-occidentale)
A VE C GAIN D'ENCHÈRES.
Le notaire FORREST, résidant Wervicq
Adjugera définitivement le jeudi 17 mars
i836, k 4 heures de relevée, en l'auberge
nommé le Vuyleribras, audit Wervicq, les biens
suivans, tous situés a Wervicq.
i° La belle Tannerie de MM. Castelain, frères,
consistant en uue jolie maison d'habitation, une
maison attenant et servant de magasin divers
antres bâtimeus et cour spacieuse traversée par
un ruisseau fournissant toujours de l'eau en
abondance dans laquelle cour se trouvent
35cuves a tanner, deux fosses a chaux et deux
grands bacs; le tout contenant en superficie i4
perches 90 aunes (168 verges me'sure locale.
L'acquéreur de ce lot pourra reprendre par
estimation d'experts les cuirs et peaux dont la
tannerie est abondamment pourvu, de même
qu'une grande quantité d'écorce ainsi que tous
les ustensiles servant a son exploitation.
Cette propriété par ses nombreux bâtimens et
l'étendu de son terrain ést très-propre a toùt
autre établissement de commerce, usine où fa
brique.
Pas d offre a la mise- à-prix.
2° Un vaste Magasin avec porte-cocbère et
une demeure de chaque côté, le tout très Solide
ment bâti a neuf depuis peu d'années, une grande
remise contigue, ayant deux portes-cochères, et
un jardin-potager, le tout contenant i4 perches
65 aunes i65 verges.)
Mis-à-prix 65oo francs.
5° Une fort belle et spacieuse Maison, étant un
cabaret bien achalandé nommé le Vuylenbras,
avec écuries, grange, remise, étable et autres
édifices, cour, rivage, 2 rouissoirsjardin-
potager prairie et terres labourablesle tout
contenant 2 bonniers 76 perches 28 aunes 1
bonnier i52o verges), divisé en trois lots,
rendant ensemble un loyer de 700 francs par an
(susceptible d'être augmenté), outres les char
ges.
La maison avec une grande partie de terrain
très-avantageusement située aux bords de la Lyâ
et près d'un grand chemin de communication
convient a toute espèce de commerce.
Les 3 lots mis-à-prix 27,460 francs.
4° Un superbe Moulin a l'huile construit en
briques, servant aussi a broyer de l'écorce et
pouvant contenir encore deux couples de meules
k moudre du grain avec une belle maison d'ha
bitation, un magasin, trois citernes jardin-pota
ger, motte et terre k labour, le tout d'une
contenance de 62 perches 7 aimes (588 verges),
rendant 1000 francs par année par dessus les
contributions personnelles.
Mis-à-prix 21,100 francs, outre la
prisée de lournans et travaillons.
5° i3 Maisons divisée en 11 lots.
Mises-à-prix ensemble 16,910francs.
6° Une partie de Terre labourable grande 93
perches 80 aunes 1060 verges.)
Mise-à-prix 1020 J'rancs.
S'adresser pour tous renseigneinens audit no
taire FORREST, a Wervicq. 34-2.
ki E Îj L E S MAIS O l\ S,
TENUES A LABOUR ET PATURE,
Le tout d'origine patrimonialevendre pu
bliquement avec gain de mise prix et
d'enchèresMessines.
On expose en vente publique, en la manière
accoutumée, les biens immeubles dont la désigna
tion suit
VILLE DE MESSINES.
Premier Lot.
Une belle et spacieuse maison composée d'un
lirge vestibule, deux places au rez de chaussée,
grande voûte, cave, deux chambres avec grenier,
cuisine, remise, puits, cour et beau jardin,
ensemble de la contenance de 6 perches 90 aunes,
situés k Messines, marquée n° 25, tenant de levant
la rue de Gand de midi a la maison des enfans
de M. Dieryck et au fond d'icelle et jardin potager
appartenant la fabiique de l'église de Messines;
de l'oue.t au fossé de ville audelà la pàîure de M.
Philippe Vanderiueerschet de nord lu maison c.