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MERCREDI, a3 MARS i836.
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J 01 R N A L
E LA FLANDRE OCCIDENTA
N° 1927.)
(XIX
me
L'abonnement ce Joohnal estpour les
villes et arrondissern. deCourtrai et d'Ypres
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Romain, 17 et. par ligne; et
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lignesse paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 16 au 31 mars5 heures.
FERMETURE DES PO'RTES
DE LA VILLE.
V 1
s
Du 16 au 5i mars, heures.
êjt^étiiett^eâ
L'an 1811, le 20 mars, naissance du
roi de Rome. A huit heures du matin
S. M. l'impératrice qui s'était assoupie pen
dant que'ques momensfut réveillée par des
douleurs aiguësneuf heures dise minutes, elle
accoucha d'un prince très fort et très bien
portant. Depuis l'instant où le bourdon de
Notre-Dameet les cloches des différentes
paroisses sefirent entendre au milieu de la nuit,
jusqu'à celui où le canon annonça l'heureuse
délivrance de S. M.une extrême agitation
s'était manifestée dans Paris. Au point du
jourla foute se porta vers les Tuileries; neuf
heures et demie on voyait le peuple, dans les
quartiers les plus éloignés du château compter
avec émotion les coups de canonle vingt-
deuxième coup proclamant la naissance du
roi de Romefut salué par les plus vives
acclamations. On courait au devant les uns des
autres on s'embrassait en criant Vive l'Empe
reur! de vieux soldats versaient des larmes de
joie: tel est le véritable caractère de la nation
française. En qae/ques heures, l'événement
qu'attendaient avec une égale impatience
l'empire et l'Europe, devint la fête particulière
de toutes les familles. A dix heures et demie
madame Blanchard partit en ballon, de l'Ecole
Militaire pour répandre dans les villes et vil
lages la nouvelle de la naissance du roi de Rome.
A onze heures, il fut chanté dans toutes
les églises de Parisun Te Deum d'actions de
grâces. Le soir tous les habitons de Paris
illuminèrent spontanément la façade de leurs
maisons.
1.347, 21 l'empereur Charles-Quint de
mande François 1"roi de Franceune
somme d'argent, en forme d'emprunt, et sa
troupe de gendarmeriepour l'aider repousser
les Turcs. Pour le premier pointrépondit
François i" je ne suis point banquier pour
l'autrecomme ma gendarmerie est le bras
qui porte mon sceptreje ne l'exposerai ja-
mais au périlsans aller chercher la gloire
avec elle.
i5y4, le 22, la ville de Paris ouvre ses portes
Heurt IVet le reconnaît pour son roi.
1801 le 25 mort de l'empereur de Russie
Paul J".
IÎ E L I Q L E.
y près, 25 mars.
Le National a disparu succombant sous le
poids de l'exécration publique. Il a duré peu
mais il faudra de longues années pour en laver
l'infame souvenir. Les rédacteurs se sont dispersés
au moment où la juste sévérité des lois allait les
atteindre. C'est-à-dire qu'ils ont Cait comme font
tous les lâches. Ils abandonnèrent au moment du
danger l'imprudent édilcur qui cédant l'appât
d'un gain sordide eut le tort de leur prêter ses
presses. Un nouveau journal vient de paraître
quoiqu'il n'ait fait aucune profession explicite de
principes, il semble répudier les couleurs odieuses
de son dévancier. S'il veut inspirer quelque
sympathie, le Gloseur ferait bien de s'expliquer
franchement cet égard.
- Les derniers ouragans ont causé des dommages
considérables dans nos environs, un moulin a
été renversé Reninghelst. Quoiqu'il ait roulé de
la hauteur sur laquelle il était bâti dans la
plaine, le meunier qui se trouvait l'intérieur
n'a éprouvé aucune contusion dangereuse. De forts
arbres ont été rompus Gros-Bois Dickebusch
le toit d'une maison a été enfoncé l'Abeele, près
de Poperinghe.
- C'est M. le contrôleur Lemaire qui remplit
provisoirement les fonctions de sous-inspecteur
des douanes Ypres, vacantes par le décès de M.
Verplancke.
Bruxelles 21 mars.
On écrit de Calais, le i5 mars:
S. A. le duc de Saxe-Gotha, frère du Roi
des Belges, accompagné du prince de Linange,
est arrivé ici le 13, venant de Bruxelles. Le 14,
cinq heures du malin, S. A. R. le prince
Ferdinand de Portugal et son frère le prince
Auguste, sont arrivés de Paris et descendus
l'Hôtel-Dessin. Ces augustes voyageurs ont
été reçus avec les honneurs dûs aux têtes
couronnées et une garde d'honneur de 5o
hommes d'élite fait le service près du prince
royal de Portugal. Une salve de 2 1 coups de
cauoii lui sera rendue son départ. Le plus
mauvais temps règne eD mer depuis huit jours
le service des malles par bateaux vap' ur est
interrompu depuis jeudi, le port de Douvres
étant presqu'entièremeut bouché. Les malles
françaises ont été transportées le 17 Rams-
gate par le courrier qui est rentré a Calais ce
raidiaprès avoir couru de grauds dangers. Il
est donc probable que ces augustes personna
ges ne s'embaïqueront pas encore de sitôt;
c'est le buret qui a été frété pour les trans
porter en Angleterre. Le prince de Portugal
donne aujourd'hui un dîner auquel sont in
vités les autorités civiles et militaires, ainsi
que le duc de Devonshire, qui est arrivé le 14
au soir de Paris.
- Ou lit daus Y Indépendant:
Les funérailles du jeune Coltinez, mort
la suite d'une blessure reçue dans un duel,
coutre le séducteur de sa sœur, ont eu lieu
le 17, 11 heures du malin. Celte triste cé
rémonie avait attiré un grand concours de
monde, dans lequel on remarquait beaucoup
de dames. Lorsque le cercueil fut posé au
bord de la tombe, quatre jeunes filles y dé
posèrent une couronne de fleurs. M. Lacours,
secrétaire l'école militaire, ami du défunt,
prit alors la parole et prononça unealloculion,
dans laquelle il fil un louchant éloge du cou
rage, du dévouaient et de la piété fraternelle
du malheureux Codifiez. Cette allocution fut
souvent interrompue par les sanglots des as
sistais.
- Le même coup de vent, qui a été fatal
pour le paie, a renversé toutes les palissadis
d la porte de Namur. Un paysan vêtu d'une
blouse, que le vent avait enflée comme un
ballon, a été précipité dans l'étang d'Etter-
beek: ou a dû lui jeter des cotdes pour l'en
relit er.
- Mardi une heure de l'après-midi, le
feu a pris tue des Paroissiens, dans l'établis
sement lithographique de M. Dewasme-Ple-
tinckx mais les pompiers accourus de suite se
sont bientôt rendus maîtres du feu.
- L'arrêté royal du 17 juillet 1834 or
donna la formation des inventaires des diffé
rentes colleclious de titres des archives du
royaume et des autres dépôts appartenant
l'état. Pour exécuter cet arrêté, l'archiviste—
général du royaume prépara les élémens des
nouveaux inventaires. Après un examen at
tentif des documens ce fonctionnaire se
trouve aujourd'hui en mesure de publier
l'inventaire des archives de l'ancienne cour
des comptes; ces archives sont incontesta
blement les plus importantes et celles qui
méritent d'être inventoriées en premier lieu.
L'inventaire des archives de la cour des comp
tes formera 2 volumes, petit in-folio. Le t,r
volume qui doit paraître dans le courant de
l'été, contiendra un rapport de l'archiviste
M. le ministre de l'intérieur sur les travaux
de la classification et une histoire détaillée
d'anciennes chambres des comptes de la Belgi
que, suivie de 80 pièces justificatives; viendra
ensuite la description des carlulaires, des
recueils historiques et des registres généraux
de la chambre des comptes, celte description
comprendra 1,800 numéros. Le second vol.
sera consacré l'inventaire des registres des
comptes, au nombre d'environ 3o,ooo: il
paraîtra l'année p rochaine. Des tables alpha-;