bétiques et raisonnées des matières seront
placées la Ha du volume pour faciliter les
recherches.
- M. Verboekhoven a envoyé l'exposition
de l'Institut des Beaux-Arts le petit tableau
qu'on y attendait et pour lequel on avait ré
servé une place. Il est parfait comme tout ce
qui sort de l'atelier de ce grand artiste.
- M. Martin, propriétaire de quelques
animaux féroces, tels que lionserpentetc.,
se trouve en ce moment Verviers où il donne
des représentations qui ne manque d'attirer la
foule, cause de l'intrépidité du propriétaire
qui entre dans la cage du lion et se fait obéir.
Dernièrement M. E. Vei boeckhoven étant au
nombre des spectateurs et désirant esquisser le
lion, demanda M. Martin de l'introduire
dans la cage de l'animal, chose que personne
n'avait osé hasarder jusqu'alors, et y fit en
peu d'instans, le croquis qu'il désirait. Nous
rapporterons ce sujet une anecdote, qui
prouve le sang-froid de ce peintre célèbre:
M. Verboeckhoven avait voulu, il y a quel
que temps, apprivoiser un jeune loup, et
l'avait cet effet mis la chaîne comme un
chien. L'animal semblait s'accoutumer ce
genre de vie et paraissait déjà avoir abandonné
Son caractère féroce, lorsque tout-à-coup,
pendant l'absence de son maître, il rompit sa
chaîne, se rua sur les animaux domestiques
et croqua tout ce qu'il rencontra sous la dent.
Après ce carnage, M. Verboekhoven rentra:
peine s'en était-il aperçu, par la fenêtre,
qu'il descendit armé de deux pistolets; du
premier coup il atteignit le loup qui, légère
ment blessé, se jeta l'instant sur lui pour le
prendre la gorge, et le maître de l'animal
en fureur lâche le second coup dans la gueule
et l'étendit mort ses pieds.
- On écrit de Gand le 18 mars
Ce matin a eu lieu l'enterrement de Mlle
Marie Maes, décédé le i5 de ce mois; sa dé
pouille mortelle a été déposée dans le caveau
de la famille, au cimetière de la porte d'An
vers. Le cortège funèbre était accompagné
d'une pompe vraiment imposante; la voiture
de Mlle Maes, couverte de crêpe, suivait le
corbillard après venaient ses domestiques en
grand deuil, et ensuite un certain nombre de
voitures contenant les parens et amis de la
défunte; et si d'ordinaire l'on voit les pauvres
accourir en foule l'enterrement du riche,
pour s'y arracher quelques parcelles de l'au
mône qui s'y distribue, un autre motif les
appelait encore cette triste cérémonie: c'é
taient des enfans qui venaient faire leurs
adieux leur mère nouriciére et verser des
larmes sincères sur celle qui fut toujours leur
bienfaitrice. M"e Maes faisait d'abondantes
aumônes; M11* Maes, qui jouissait d'une belle
fortune, quoique daus l'opinion publique de
beaucoup exagérée, a, par disposition testa
mentaire, institué pour ses héritiers uniques
et universels, deux enfans d'uue sœur, aux-
ta y
quels elle était très-attachée et auxquels elle
tenait depuis long-temps lieu de mère.
- On écrit de Liège, le 18 mars:
Nous apprenons que le procès Boucqneau
est définitivement transigé, M. Golale se serait
engagé payer Mme de Lasalle, la somme
de 210,000 francs. Les scellés doivent être
levés demain. Espoir.
- On lit dans le Diario di Romadu 5
mars:
Le 3 du courant, est décédémuni de tous
les secours de la religion, le célèbre sculpteur
Mathieu Kessels, de Maestricblprofesseur
académicien de mérite résident de l'Académie
pontificale de Sl-Luc, membre de l'institut
des Pays Bas. La mort de cet artiste distin
gué, qui u'était âgé que de 5r ans, est une
nouvelle et grande perle pour les beaux-arts,
non seulement Rome, mais encore en Europe.
Elle sera bieu vivement sentie par tous ceux
qui avaient connu de près ses excellentes qua
lités entre lesquelles brillaient surtout ses
vertus religieuses.
- On écrit d'Hekelghem que le i3 de
ce moisles docteurs De Lansheered'Assche
et Ttmmermans, d'Opwyck, ont pratiqué
avec le plus grand succès l'opération césa-
riennesur la femme d'un cultivateur de Max-
enzeele, canton d'Assche, déjà mère de plu
sieurs enfans, et qui était devenue racbitique.
A la date du 17 de ce mois, la mère et l'enfant
étaient dans un état satisfaisant.
- M. Van de Weyer est parti pour Lon
dres.
- MM. les conseillers la haute-cour mi
litaire délégués pour procéder l'instruction
de l'affaire intentée par le lieutenant-colonel
Huybrechts, charge de M. le lieutenant-
colonel Chapelié, commandant l'école mili
taire, ont entendu, dans leurs séances des 15,
17 et 19mars, le lieutenant-coloDelChapelié,
ainsi que MM. Renard, capitaine d'élal-major,
et Jacques, capitaine d'artillerie, aide-de-
camp de M. le ministre de la guerre. Ces trois
premières séances se sont prolongées de 10
4 heures de relevée plusieurs témoins sont
assignés pour la semaine prochaine, de ma
nière que l'instruction de cette affaire se pour
suivra avec la plus grande célérité.
- Le tribuual de première iustance a pro
noncé le 19 son jugement daus la cause de
M"« Slolz, contre le directeur du théâtre
d'Amsterdam. Cette cantatrice ayant opposé,
pour se soustraire aux réclamations, uue ex
ception de minorité l'époque de ses engage-
mtns, et le directeur ayant dénié que l'acte
de naissance produit par Mlle Slolz fut le sien,
mais bien de sa sœur cadette, le tribunal a
ordonné notre prima donna de prouver la
réalité de cet acte, et a renvoyé au i5 avril.
- La congrégation des petits-frëi es dits
frères ignorantiussera admise partir du
Ier avril prochain, remplacer l'établisse
ment de la Cambre, les instituteurs séculiers
qui s'y trouvaient jusqu'à ce jour. Une me
sure semblable se prépare pour les prisons de
St-Bernard, de Vilvorde. etc.
- Le 18, vers les huit heures du soir,
une servante a été attaquée rue de Ligne près
de la pompe par uue douzaine de gamins qui
après l'avoir terrassée et déchiré ses vètemens
lui ont pris le peu d'argent qu'elle avait sur
elle.
- Le quartier-maître du premier régiment
de chasseurs pieda été conduit par la gen
darmerie Louvaiu,à la disposition de M.
l'auditeur militaire de la première division.
- M. Decoster a abattu le 18, 5 heures
de relevée, du clocher de Ste-Catherineun
épervier de la grande espèce. Il est voir au
Cygne Gratid'Place.
- S. A. R. le duc d'Orléans est arrivé hier
Bruxelles, 4 heures de l'après-midi. A six
heures la musique du sixième régiment lui a
donné une sérénade.
- Des journaux ont annoncé que le procès
relatif la succession de M. Boucqneau était
terminé au moyen d'une somme payée M'°«
de Lassalle cette somme était en même temps
indiquée. Tout ce que nous savons ce sujet
se réduit ceci Une transaction l'amia
ble a été signée le 16 de ce mois. Les scellés
apposés depuis le commencement de novembre
i 834 oui été levés définitivement le 18.
Courrier de la Meuse.)
- Nour avons annoncé par erreur que le
testament de MUe Marie Maes ferait passer
toute sa succession ses héritiers légaux. Ce
testament au contraire exclut entièrement ses
quatre neveux et nièce, enfans de feu M.
Josse Maes, et ces enfans avaient les mêmes
droits aux bontés de leur tante que les deux
MM. Malton qui se trouvent seuls institués.
M. Josse Maes, avait été, conjointement avec
M. César Maes, l'artisan de la grande fortune
de la famille. Le testament porte la date du 6
octobre. Messager.
- On écrit d'Anvers, le 20 mars:
Deux bateliers de notre ville, Guillaume
Corewyn et son fils âgé de 14 ans, sont morts
victimes des dernières tempêtes. Ils ont péri
tous deux le 16 en montant un bateau pê
cheur de harengs frais, qui a chaviré la
hauteur de Bats. On a vu quelque temps ces
malheureux se débattre au milieu des vagues
et se cramponer au mât de leur embarcation
et il n'a pas été possible de leur porter le
moindre secours! Correwyn laisse une femme
et six enfans en bas âge. Nous apprenons
avec plaisir que la plupart de nos sociétés ont
ouvert des listes de souscriptions en faveur
de cette famille désolée.
- On écrit de Lille que la grande quantité
d'expositions d'huile rend les clappes fort
rares et qu'elles renchérissent chaque jour; on
pat le de 55 francs de laps.
- M. l'abbé Olinger se plaint dans une
lettre qu'il adresse l'Emancipation d'une
contrefaçon dont il paraît qu'on veut le ren-