drc victime. Son dictionnaire flamand-fran çais, publié chez Hanicq en 1834 j vient d'être copié par un certain Visschers et donné comme un ouvrage neuf. On ne s'est donné aucune autre peine dit M. Olingerque de changer un peu l'orthographe des mots. M. Olinger donne dans sa lettre Y Emancipa tion de nombreux exemples l'appui de sa plainte en spoliation qu'il soumet d'abord au public avant d'eu saisir les tribunaux. IIOLLAXDE. On lit dans le Handelsblad en attendant l'autoiisalion de S. M. pour la construction du chemin de fer d'Amsterdam Harlem; plusieurs maisons de commeice et des parti culiers ont souscrit pour des sommes consi dérables. Une seule maison de commerce a signé pour cent actions de 1,000 fl. - Ou lit dans le Handelsblad que M. J. L. Bounieci-devant contiôleur des forêts de la Banque Bruxelles, a reçu du gou vernement la mission de se tendre Surinam pour y prendre des informations, sous les ordres dit gouverneur-gener alsur les soi tes de bois que celle colonie peut fournir pour la marine de l'état, et pour le commerce en gé néral, la construction des meubles, etc., ainsi que des moyens d'abattage et de transport les plus économiques. - M. IN. G. de Gallières, général-major pensionné, chevalier de l'ordre militaire de Guillaume, 3e classe, de celui du Lion Néer landais et de plusieurs ordres étrangers, est mon, le 12 de ce mois s'ileerenberg, des suites de ses blessures reçues eu i83x devant Louvaiu. FRANCE. Paris, ig mars. Depuis trois mois, dit le Moniteur algérien dans son dernier numéro plus de deux mille colons sont arrivés Alger et se sont répan dus, non seulement sur le massif d'Alger, mais aussi dans la Mutidja. Un ce moment, plu sieurs centaines de charrues aiabes ou Euro péennes sillonnent, cette belle plaine. Tout piésage qu'avant peu l'œuvre de la coloni sation va marcher a grands pas. - On lit dans le Toulonnais du 10: Le gouvernement français a surpris bien souvent le dey de Maroc en flagrant délit de connivence avec Abdel-Kader. Des barques de Tanger appor taient pies de Rachgouu des nrunitrous de guerre et des armes; mais le dey assurait que tout cela se faisait son insu. Aujourd'hui il est trop manifeste qu'il a four ni uu contingent de 5,000 hommes l'émir pour que le gouvernement puisse s'empêcher de demander satisfaction d'une telle conduite Ou croit que celte missiou sera confiée au vaisseau le Scipionmais jusqu'à ce moment rien ue paraît décidé. - On tu dans la Gazelle des Tribunaux: (3) Malgré le grand nombre de mandats lancés l'occasion de la découverte de la fabrique de poudre rue de l'Oursine, il demeure con stant que trente deux personnes seulement ont été arrêtées et écrouées dans les prisons; les autres inculpés, appréhendés préventivement, n'ont été privés de leur liberté que pendant quelques heures; les commissaires de police, eux-mêmes, n'ayant pas trouvé d'indices suffisans pour les retenir plus long-temps. - Un journal publie le 17 au matin, les renseignemens suivans sur une révolte qui a eu lieu l'école militaire de Saint-Cyr: - Un sergent, professeur de gymnastique, aurait adressé des élèves quelques répri mandes en termes peu mésurés et qu'ils auraient trouvés injurieux. Des murmures auraient accueilli cette sortie du sous-officier. Aussitôt un chef de bataillon intervint. Au lieu de chercher ramener les élèves par la douceur.il s'emporta contre eux, se permit d'ouirageantes iuveclives et ordonna l'arres tation de douze d'entre eux. Ceux-ci étaient peine conduits en prison que quelques-uns de leurs camarades se rendirent près du chef de bataillon et lui représentèrent en termes très-convenables que leurs camarades arrêtés étaient complètement iuolïensifs. Arrestation des parlementaires. A la nouvelle de cet acte, considéré comme injuste, les 200 élèves, par un mouvement spontané, veulent courir aux armes. La ré bellion était permenante, quand le colonel Baraguay d'Hilliers, commandant en chef de l'école, arriva de toute hâte de Paris. Fort aimé des élèves, il a suffi de sa présence et de quelques observations paternelles pour appai- ser l'effervescence. Des prisonniers, les uns ont été relâchés; d'autres ont été renvoyés devant le conseil de guerre. - Le tribunal de première instance tre chambre), s'est occupé hier du procès en sé paration de corps intenté par Mrae la duchesse d'Otrante contre son mari. Me Dupin a parlé pour Mme la duchesse d'Otrante. Aucun avo cat ne s'est présenté pour M. le duc d'Otrante. Le tribunal, sur les conclusions conformes de M. Poinsot, avocat du roi: Attendu que l'abandon de M™* la du chesse d'Otrante par sou mari est dès présent établi; que les circonstances qui ont précédé, accompagné et suivi cet abandon constituent une injure grave Déclare Mmela duchesse d'Otrante sépa rée de corps et de biens d'avec le sieur son mari; ordonne qu'il sera procédé la liqui dation de ses reprises, et condamne M. le duc d'Otrante lui payer une provision de dix mille francs. - Nina Lassave a bien décidément quitté le café de la Renaissance bien des alfionls l'avaient trouvée impassible; mais le dernier a enfin lassé sa patience, et le lendemain du jour où elle a reçu au visage une tasse pleine de café, elle a quitté sa chambre de grand matin, laissant ses effets, et n'emportant avec elle que le vêtement qu'elle portait. On croit qu'elle est allée rejoindre Lyon son frère qui est un honnête ouvrier. - Les saisies d'armes qui ont été faites rue de Beaune, n'ont aucun rapport avec la dé couverte de la fabrique de poudre de la rue de l'Oursine. Ce sont deux alïaires tout-à-fait distinctes. - Le 16, des agetis étaient partis pour Ver sailles et S'-Germain pour mettre exécution des mandats lancés contre des individus in scrits sur une liste qu'on avait saisie daus une perquisition faite par suite de la découverte des poudres. Les agens n'ont trouvé aucune des personnes dénoncées dans celte liste. - Ou trouve, dans une lettre d'Alger, des détails curieux sur les travaux décolonisation du prince polonais Mir, établi la ferme de Rassoula: cent vingt familles de la tribu des Aribs, et une ceutaiue d'Européens vivent dans la meilleure intelligence. Le prince a éiigé une croix sur son habitation eu décla rant aux Arabes que c'était le signe de sa religion; qu'il respecterait la leur, mais qu'il voulait qu'on respectât la sienne. Il fait con struire une petite mosquée, laquelle sera jointe une école. Uu fils du prince montre le français un marabout enseignera l'Arabe. Les eufans des deux races jouent ensemble, et les femmes maures circulent librement et sans voile. Tout cela se passe deux lieues plus loiu que la Maison-Carrée, cinq lieues d'Alger. - On écrit de Madrid, le 9 mars 11 ne nous arrive point de nouvelles favora ble du théâtre de la guerre. L'impatience croît, les fonds baissent, et les murmures contre Cordava sont aussi forts que coutre ses prédé cesseurs. Ses généraux partagent avec lui la réprobation publique, surtout Espartero qui a essayé de se justifier dans de longs articles de journaux et Nogueras, qui a abandonné son commandement du Bas-Aragou pour venir imposer silence ces accusateurs. Les diligences de Galice arrivent rarement ici, presque toutes sont interceptées avant d'entrer eu Castille. Les bandes ont pris dans cette province uu grand accroissement et me nacent Santiago, dont ils ont déjà mis les environs contribution. Le tef de ce mois, elles ont pris et livré au pillage le bourg im portant de Moriforte, qui a ainsi perdu 70 mille duros en argent au moins autant en bi joux et autres effet. Tel est l'état de ce mal heureux pays. Le général Latrequi y com mande, demande des troupes; Hodil refuse d'aller en Aragon, moins qu'on ue lui donue 20,000 hommes. Mina demande grands ciis des renforts pour la Catalogne; mais le nœud de tout cela est en Navarre, et c'est là que se décidera le sort des autres proviuces.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3