si »aot a JOURNAL 11 i: LA FLANDRE OCCIDENTALE Êj-G SAMEDI, 9 AVRIL i836. jN°» 1901 ET ig32.) (XIX** Annëe.) m, Vabonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Y près, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA villb. Du i1 au 3o avril4 1I2 heures. FERMETURE DES PORTES DR LA TILLS. Du ir au 5o a vril8 heures. etuetioeA L'an i6o3, le 3 avril, mort de la reine d'An gleterre Elisabeth. Fille de Henri VIII et de l'infortunée Anne de Boulen, Elisabethnée le 6 septembre i553, avait reçupar les soins et sous les yeux de son père l'éducation la plus brillante. L'élude des belles-lettres remplit ses premières années et le goût qu'elle prit pour la littérature la consola pendant sa jeunesse dans l'espèce de prison où la jalouse vigilance de Marie sa sœur, la retint jusqu'au dernier jour de son règne. Après la mort de Marie Elisabeth se fit couronner le 7 novembre i558. 1284, le 4, mort d'Alfonse X, roi de Léon et de C asti lie, surnommé le S âge et l'Astronome i6c)3 le 5 mort de mademoiselle de Mont- penster. Anne-Louise de Mon/pensier était fille de Gaston, duc d'Orléansfrère de Louis XIII. C'était, dit le président Hénaut, une princesse haute, franche courageuse mais a de peu d'espritayant manqué plus de ma te nages que la reine Elisabeth n'en avait rompusespérant toujours qu'on allait la et marier, et n'imaginant pas qu'on pût aimer dans une autre vue sage par hauteur, et te pourtant ayant fini par aimer M. de Lauzun, et qu'elle épousa secrètement. Mademoiselle de Montpensier avait un caractère supérieur celui du faible Gaston. Ce fut elle qui, en i652, retint Orléans dans le parti de son père et de celui du grand Condé ce fut elle quicelte même annéeau combat de Saint-Antoinefit tirer le canon de la Bastille sur l'armée royale et la forçant de se retirer, sauva la vie au grand Condé, et fit cesser cet horrible carnage qui se faisait de l'élite de la noblesse française la porte Saint-Antoine, qui ne s'ouvrait point, et refusait un asile aux vaincus; ce fut elle enfin qui, la mort de Cromweldont on por tait le deuil ta cour de Franceosa seule paraître en couleur et protester hautement contre cet hommage infâme qu'on osait rendre au meurtrier de son oncle et de l'oncle de Louis' XIV. i58ole 6, tremblement de terre Londres et généralement dans toute l'Angleterre.Ce fut vers le six heures du soir que la première secousse seft sentir. Toutes les cloches son nèrent une partie de l'église du Temple s'en fonça celle de Saint-Paulfut endommagée plusieurs pierres qui en tombèrentpendant qu'on était au sermontuèrent quelques per sonnes et beaucoup d'autres périrent dans la presse qu'il y eut pour se sauver hors de l'église Dans le comté de Kentsur la côte la mer s'agita au point que les vaisseaux s'entrecho- querent dans le port de Sandwich. A Douvres, une partie du rocher tomba dans la meravec une partie du rempart du fort 1498, le 7 mort du roi de France Charles VIII. Charles VIIIfis de Louis XI, avait succédé son père en i483, âgé de treize ans et deux mois. Il sutfaire respecter sa jeunesse aux puissances voisineset augmenta le vaste héri tage de ses pères par son mariage avec Anne de Bretagnequi mit fin toutes les guerres civiles que ce duché avait occasionnées. 1707 le 8, lettre qu'Augusteaprès avoir été dépouillé du trône de Pologne, par Charles XII, est obligé d'écrire Stanislasson successeur, pour le féliciter. C'était déjà beaucoup pour un souverain d'avoir été forcé livrer un géné ral d'arméeun ministre public le général PatkulJc'était un grand abaissement d'être obligé d'envoyer son successeur Stanislasles pierreries et les archives de la couronne mais ce fut le comble cet abaissement d'être réduit enfin féliciter de son avènement au trône celui qui allait s'y asseoir sa place. Charles exigea une lettre d'Auguste Stanislas. Le roi détrôné se le ft dire plus d'une fois mais Charles vou lut cette lettreet il fallut l'écrire. La voici telle que V oit aire le rapporte, ti a du îlefidèlement sur l'original que le roi Stanislas avait conservé; k Monsieur et Frère, Nous avions jugé qu'il n'était pas nécessaire d'entrer dans un commerce particulier de lettres tt avec V. M. 5 cependant, yuuf faire plaisir' S. «t M. suédoise, et afin qu'on ne nous impute pas u que nous faisons difficulté de satisfaire son désir, nous vous félicitons parcelle-ci, de votre avènement la couronne, et vous souhaitons a que vous trouviez dans votre patrie des sujets plus fidèles que ceux que nous y avons laisssés. a Tout le monde nous fera la justice de croire que nous n'avons été payés que d'ingratitude pour tous nos bienfaits, et que la plupart de nos (i sujets 11e se sont appliqués qu'à avancer notre a ruine. Nous souhaitons que vous ne soyez pas rr exposé de pareils malheurs, vous remettant a t< la protection de Dieu. Votre frère et voisin, Auguste, roi. A Dresde, le 8 avril 1707. 1721 le g. Sous le règne de Husseinroi de Perse une grande partie de la ville de Tau ris fut englouti par un tremblement de terreavec deux cent cinquante mille habitons. il E L 5 L E. Bruxelles7 avril. Le 3 après-midi, trois malfaiteurs ont dé valisé, sut la voie publique, etilte Scbaibetk et Si-Josse-leu Noodeuu officier du t«r ré giment de chasseurs pied. Plusieurs bour geois les ayant poursuivis, sont parvenus leur faire restituer les objets qu'ils avaient enlevés. [Belge - On écrit d'Ostende,le 3 avril: Les sinistres se multiplient l'embouchure du port d'Oslende, d'une manièie effrayante hier le Joseph était a peine traîné au port, qu'à la marée suivantele navire neuf schoo- ner national) VEliza capitaine Dobelaere, venant également du Portugal, et destiné poUF Ostende, s'est échoué sur la même place oll avait échoué le Joseph. Les matins qui se trouvaient au quai et a la digue, ont remar qué que I Eltzaen se dirigeant sur le port, a voulu éviter l'ouvrage non achevé de la jeté d'ouest et que la force du courant l'a tel lement fait dériver veis l'est, en venant dans les brisans, qu'il lui a été impossible de tenir l'ouverture du port, qui est en ce moment très dangereuse et très -étroite. On a eu les plus vives inquiétudes sur les hommes qui montaient ce navire mais heureusement per sonne n'a péri. - Atnand B'tron, Français, employé de l'ancienne exploitation de messageries de l'U nion, est resté au service de Mrae veuve Briard, lors de la dissolution de l'acte de société di ces deux entreprises. Depuis g ans la con duite de Betron était intègre, il s'était attiré la confiance de tout ie monde dans les difîé- rens emplois qu'il avait occupés Luxem bourg, Namur, Auvers, et en dernier lieu Bi uxelles. Le 2g du mois dernier dans la soirée, un banquier fait remettre dans les bureaux des messageries de la veuve Btiard Bruxelles, un groupe en or de 3o,ooo fr. Breton, en sa qualité de sous-directeurrtçoit c<-s espèces, et au lieu de les expédier pour Cliarieroi, lieu de leur destination, il les enlève et se sauve le Icudemain veis la France. A la suite de recheiches très-actives qui ont été faites, on est paiveuu connaître le chemin qu'il avait suivi pour se sauver. Il avait passé par Binclie, Maubeuge, en em ployant tous les moyens possibles pour faire perdre les traces de son passage. Belron a été découvert la nuit dans uu hôtel de Laon, département de Laiue. Les autorités fian- çaises n'ont rien négligé pour opérer son arres tation. L'hôtel a été entouré la nuit en silence, et au point du jour il a été arrêté au moment où il s'y attendait le moins, pot leur de 3o,ooo francs eu or. Betron est détenu maintenant dans les pri sons de Laon. [Eclaireur.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1