a> H. Lanssen, prêtre HOLLANDE. neuf heures du soir. Jean Larschfeld, menui sier revenait du faubourg de Clauseu où il s'était enivré. Sur le Marché-aux-Poissous il rencontre denx officiers de la garnison, et en passant il heute l'un d'eux qui le repousse. Larschfeld entre en fureur et lance au militaire des injures. Celui-ci tire son épée et lui en porte deux coups dont l'un lui perce le bas veDtre et l'autre la cuisse. Le bruit de ce fait ne prit de la consistance que le lundi au ma tin. Les autorités civiles et militaires, empres sées d'en perpétrer toutes les circonstances, commencèrent l'instant des informations qui se continuent avec toute la sollicitude que la chose requiert. Loflicier qui a porté les coups s'est lui-même dénoncé ses supérieurs; il attend, eu lieu de sûrete\ les résultats de l'in struction. Le malheureux Larschfeld est mort lundi ciuq heures du soir; il était âgé de 35 ans, célibataire. {Journal de Luxembourg.) - On écrit d'Anvers, le i5 avril: Un grand nombre d'étraogers notamment anglais, sont arrivés depuis peu Anvers pour l'inauguration du chemin de fer. D'autres ont fait retenir l'avance les places dans les hô tels. Plusieurs sociétés de lir-à-l'arbalête se sont également fait inscrire pour les fêles. - Les nombreux sinistres qui ont eu lieu dans le cours de l'année derniere influent très défavorablement sur la situation des compa gnies d'assurances. Pendant l'aonée i835 la compagnie d'assurance universelle de Bruxel les a éprouvé un déficit de 316,318 fr. 65. - Le Standard de Biuges publie la retrac tion suivante de M. H. Lanssen, prêtre, qui, comme on sait, a été pendant quelque temps associé avec l'abbé Helsen: «Je soussigné, déplorant dans toute la sîicéiité de mon âme les fautes de ma vie pas sée, et désirant me reconcilier avec mon Dieu, et réparer autant qu'il est en mon pouvoir tous les scandales que j'ai donnés, retacte, de ma bonne volonté et sans aucune contrainte, tout ce que j'ai église catholique, apostolique et romainedans la foi et dans le sein de la quelle je désire vivre et mourir. En consé quence, je rétracte et abjure purement, et sans restriction aucune, l'adhésion que j'ai donnée au chismatique Helsen, Bruxelles, soit eu adoptant, professant et prêchant ses erreurs; soit en célébrant la sainte messe en langue vulgaire; soit en excitant les fidè les participer au chisme. Je rétracte et déleste pareillement tous les scandales que j'ai donnés tant par ma participation audit schis me, que par ma conduite antérieure et pos térieure. J'en demande humblement pardon Dieu N. S. P. le papeMgr. l'archevêque de Matines et Mgrs. les évêques de Bruges et de Gand, ainsi qu'à toutes les personnes que j'ai conlrislées ou scandalisées. Je prie tous ceux qui liront cette rétraction, d'adresser au geigueur de fet vantes ptieres, afin que par les mérites de J.-C. et l'intercession de la très- sainte Vierge, je puisse obtenir le pardon de tous mes péchés, et la grâce de la persévé rance dans le bien jusqu'au dernier souille de ma vie. - Roulers, le 16 mars t836. - L. M. le Roi et la Reine des Belges, la reine des Français, L. A. R. les priucesses Marie et Clémentine et le prince de Joinville ont fait le 16 le voyage de Bruxelles Malines par le chemiu de fer. Un convoi est parti spécialement pour les augustes personnages deux heures vingt- cinq minutes de l'api ès-midi. 11 était remorqué par le Stephensonsur lequel flottaient les couleurs belge et française, et composé de trois berlines, d'autant de waggons couverts et de la berline royale au chiffre de S. M. daDS laquelle la famillle royale a piis place, ainsi que les officier de la maison du Roi, et Mm«» les comtessesde Bondy et d'Hulst,dames d'honneur de la reine des Français. Le Stephenson était dirigé, dit-on, par M. Stephenson, inventeur des locomotives telles qu'elles sont établies aujourd'hui. Ce convoi a fait le trajet en 28 minutes sans s'arrêter Vilvorde. A Malines. L. M. out été reçues au bruit des fanfares de la musique du 1" régimeut de chasseurs che val, dont un fort détachement fesail le service. Le nombre de curieux sortis de Malines pour voir la famille royale était considérable. L. M. sont descendues de leur berline, ont traversé le canal sur le nouveau pont et sont allées pied visiter le pont de pierre jeté sur ia Dyle. De retour trois heures et demie, elles sont remontées en Berline et le convoi s'est dirigé vers Bruxelles où il est arrivé 4 heures environ. Un journal fait remarquer celte occasion que le Roi des Belges est la première tête couronnée qui jusqu'ici ait fait une course sur chemins de fer au moyen des locolives. Le roi d'Angleterre, ni aucune autre que nous sachions n'a jamais parcouru les rail-ways avec une machine vapeur. En France les chemins de fer qui y sont en activité depuis plusieurs années n'ont pas encore été visité par le roi Louis-Philippe. - M. le baron Evain, ministre de la guerre, est, dit-on dans l'intention d'offrir sa démis sion et déjà l'on parle de lui donner un suc cesseur on nomme M. Goblet et M. Buzeu comme devant le remplacer, dans le cas où M. Evain se reliierait. Emancipation. - Ou écrit de Gand, le 16 avril: Ce malin, ou a retiré de l'eau rue des Jan- geurs, le cadavre de M. Lippens, fils de l'an cien membre des états députés. Ce malheureux jeune homme, âgé seulement de 22 a 33 ans avait assisté un diuer donné hier l'hôtel du Lion d'Or. Il paraît certain que c'est par accident que le jeune Lippens a perdu la vie. On a trouvé sur lui sa montre est une bourse contenant quelques espèces. - Nous apprenons que M. Voisin a été nommé conservateur de notre bibliothèque académique, en remplacement de M. Lam- mensdéclaré émérite et démissionné. - On écrit deSt.-Trond, 16avril: Le conseil de régence de notre ville vient d'adresser la chambre des représentans une pétition tendante obtenir des modifications la dernière loi sur la garde civique. Il de mande qu'à l'avenir la garde civique soit or ganisée en trois bar.s. Dans le premier seraient compris tous les hommes non mariées de 20 3oaus; ceux-ci recevraient une organisa tion militaire et deviendraient au cas de guerre des auxiliaires utiles pour l'armée nationale. Dans le second seraient placés tous les hommes mariés et ceux-ci seraient chargés en cas de besoin de faire des patrouilles pour la sûreté des propriétés. Dans le troisième on placerait tous les citoyens de 3o 5o ans et ceux-ci seraient astreint se rendre eu armes nu poste central de la section au cas de troubles ou d'é- menles, ou bien, la loi assujettirait les 2e et 3e bans aux mêmes obligations. On écrit de La Haye, le 14 avril S. M. a autorisé le département de la guerre remettre l'inspection de tous les deux mois des gardes communales en congé illimités au mois, d'octobre, et ne faire habiller les gardes communaux de la levée de id35, que pour celte époque. Dans la séance de la deuxième chambre des états généraux où l'on a discuté les lois finan- ciaires, presque tous les membres ont parlé contre le projets et ont allégué principalement la nécessité d'un arrangement définitif avec la Belgiquese fondant sur ce que l'état de statu quo actuel est 1 uiueux pour la Hollande. M. Van Alphen voudrait que l'on fixât un délai dans lequel on séparerait la question du Luxembourg, dont la solution dépend d'un prince étranger, des auties questions, et passé lequel la convention du 21 mai ue serait plus obligatoire pour la Hollande, au cas où cela n'aurait paseu lieu. M. le ministr e des finances a dit que le gouvernement désirait plus que tout autre d'en finir avec la question belge mais bonnes enseignes. Nous ne devons pas, a-l-il dit, être forcés a signer notre ruiue. Notre courage national nous dirait plutôt verser la dernière goutte de uotre sang, plutôt perdre notre dernier sous. Notre position n'est pas aussi malheureuse qu'on la dépeint et quand il en serait ainsinous nous eu remet- trious la garde de Dieu. FRANCE. Paris16 avril. Le cheval que montait Abd-el-Kader la bataille de Mascara, et qui a été pris, vient d'arriver l'hôtel du maréchal Glauzel, a Paris. 11 est destiné au duc d'Orléans. C'est

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2