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JOURNAL DE
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N° ig41MERCREDI, 11 MAI i83G. (XIX™ Annee.)
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villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres,
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OUVERTURE DES PORTES FERMETURE DES PORTES
Dl Là VILLE. DE Là VILLE.
Du iT au 3j maiy 4heuresDu 1T au i5 mai8 j/2 heures
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mettre A
L'an 1788, le 8 mai, lit de justice tenu par
Louis XVIVersailles établissement de la
cour plénière. Le parlement de Paris ayant
refusé l'enregistrement de deux édits bursaux
(1), approuvés de l'assemblée des notables de
1787 le roi avait tenu un lit de justice Ver
sailleset avait fait enregistrer ces deux édits
en sa présence. Le parlement ayant f ait des
protestations y fut exilé Troyes d'où il fut
rappelé au bout de quelques semaineset les
deux édits furent retirés.
i2o4j Ib g, Baudouin y comte de Flandres
est élu empereur d'Orient. Après la prise de
Constantinoplepar les Français et les Véni
tiens, les croisés nommèrent douze électeurs
pour choisir un empereursix Français et six
Vénitiens. Le choix tomba sur Boudoum, comte
de Flandres y mais avant que de procéder l'é
lection, les chefs de la croisade avaient eu soin
de se réserver des lots qui restreignirent beau
coup le nouvel empire. Le marquis de Montfer—
rat eut la Thessaheon l'ériga en royaume y le
comte de Blois eut la Bithyme avec les titre de
duché un gentilhomme de Bourgognenommé
la Roche, obtint Athènes de là vinrent les sires
de Thèbes et les ducs d'Athènes. Guillaume de
Champlite, seigneur Francomlois, eut l'Achaïe,
ou la Grèce proprement dite. On créa diverses
autres principautés pour les diffèrens chefs de
l'armée mais les mieux partagé furent les Vé
nitiens ils eurent les îles de L'Archipelet les
villes des côtes de Phrygiequi n'avaient point
subi le joug des Turcs. L'empereur latin n'a
vait même la souveraineté que dans un quart
de la ville de Constantinopledont les trois
autres quarts étaient partagés entre les Fran
çais et les Vénitiens. L'année qui suivit son
couronnement, Boudoum fut défaitle i5 avril,
près d'Andrmople, et Jait prisonnier par Joan-
nice toi des Bulgaresque les Grecs avaient
appelé leur secours. Ce roi barbare, après
avoir retenu Baudouin près d'un an dans les
fers, lui fit couper les bras et les jambes, et jeter
le troue dans un précipice, où il fut la proie des
oiseau, et mourut au bout de trois jours. Son
frère Henri I" lui succéda.
1774 le io, mort de Louis XV. Sur la fin
d'avril 1774, Louis XV, allant la chasse
rencontra le convoi d'une personne qu'on por
tait en terre la curiosité naturelle qu'il avait
pour les choses lugubresle fait approcher du
cercueil y il demande qui on va enterrer On lui
répond que c'est une jeune fille morte de la
petite-vérole. Dès ce moment, il est frappé
mort s'en apercevoir.
(1) L'un établissait un droit sur le timbre et l'autie uue
subveuttou territoriale de quatre-vingt millions. Ces deux
iur^dts-cussent alots comble le déficit.
1745, le 11, bataille de Fontenoi. De toutes
les batailles qui se donnèrent pendant la guerre
de 1740, la plus mémorable fut celle de Fonte
noi, cause de l'importance de ses suites, et du
danger qu'y coururent le roi de France et le
dauphin présens cette journée célèbre.
y pb es, 11 mai.
Il se confirme que les desordres de l'e'glise de
S'-Nicolas n'ont pas e'té commis par des sous-
officiers du corps des canonniers, mais par des
militaires de l'infanterie. Du reste aucun objet
n'a e'té volé. Ces deux rectifications sont positives
et nécessaires, le reste est maintenu. Nous eussions
d'autant plus été surpris d'un acte d'inconduite de
la part des canonniers, que jusqu'à ce jour ils
se sont principalement distingués parmi tous les
corps en garnison dans cette ville, par l'excel
lence et la sévérité de leur discipline.
Bruxellesg mai.
Nous avons annoncé la formation d'un ba
taillon dit de l'Escautdestiné la surveil
lance des bords de ce fleuve et des polders qui
le bordent. Comme la solde de l'officier est
d'un tiers plus forte que celle des officiers de
la ligne, cinq cents de ceux-ci se présentent
pour y être admis Oo assure qu'à son retour
d'Anvers S. M. s'occupera du choix faire
entre les concurrens. La paie du simple fusilier
sera celle du grenadier dans les autres corps.
- On écrit du village de Paille polder-de-
Lillo 1
Dimanche Ier mai, le conducteur des ponts
et chaussées Verhulst, partit de la digue
d'Ordan après avoir donné quelques ordres
aux gardes digues, il allait faire le trajet du
polder inondé jusqu'à Berendrecht, dans une
barque voiles accompagné de Weyten son
beau-frère. Il régnait uue assez forte brise du
nord-est; ces malheureux ne sont pas arrivées
Berendrecht, la barque a chaviré la moitié
de la distance peu près. Leurs corps ont été
retrouvés hier; ils laissent chacun uue veuve
et deux enfarrs.
- Le 6 au malin, lesétrangersel les habitaos
de 'ta ville, en grand nombre, se som empres
sés de se rendre la citadelle pour en visiter
les détails en se reportant aux scènes terribles
dont elle avait été le théâtre en r83a. Les
traces du siège ont complètement disparu, les
bastions sont réparés, les talus des remparts
sont relevés, les bâtimens, les casernes ont
été reconstruits, et l'image de la destruction
ne s'aperçoit plus. Au dehors c'est une vie
nouvelle qui se manifeste; on répare, on em
bellit cette quantité de maisons situées sur
l'Esplanade, et que le séjour des Hollandais
dans la citadelle avait fait évacuer.
- On lit dans le Mercure
Nous avons annoncé, il n'y a pas long
temps, le séjour Bruxelles d'un officier du
génie attaché au cabinet de l'empereur Ni
colas, chargé de recueillir des renseignemens
et modèles de notre industrie nationale pour
les importer en Russie; nous avons rendu
compte de l'opinion de ce savant ingénieur,
sur le bateau dragueur, dont il avait fait
l'exameu le plus attentif. Aujourd'hui, nous
possédons M. le chevalier F. B. de Gernster,
directeur du chemin de fer de Saint-Péters
bourg, qui a suspendu pendant un jour sa
mission spéciale de l'étude de nos chemins
de ferpour visiter le bateau drageur Saint-
Michelappartenant la ville de Bruxelles.
M. le chevalier de Gerstner, comme ses deux
compatriotes qui l'ont précédé, a exprimé
l'ingénieur Cochaux, constructeur du bateau
dragueur, la haute satisfaction qu'il éprou
vait d'avoir pu vérifier par lui-même les ré
sultats étonnants produits par cette puissante
machine, dont la réputatiou est faite en Rus
sie par les rapports antérieurs. Il a assuré que
l'empereur Nicolas, protecteur de tous les
progrès industriels ne larderait pas importer
celui-ci dans ses vastes possessions, ce qui
constituerait de sa part la reconnaissance de
la supériorité belge, puisque dans nul autre
pays, ses compaliiotes et lui, n'avaient pu
trouver un système de draguage comparable
celui inventé par M. Cochaux. [Mercure.)
- Voici les motifs adoptés par la chambre
de mises en accusaliou de la cour d'appel de
Gand, dans l'affaire de duel de Phiiippe-
Joseph-Michaëlsex-lieutenant aux cuiras
siers:
Attendu que la blessure dont sagit a été
portée par le prévenu dans un combat singu
lier ou duel avec le sieur Lefevre; qu'aucune
loi eu vigueur ne permet spécialement l'ho
micide ou blessures faites dans un combat
singulier ou duel; que le code pénal au litre
2, chap. intitulé: des délits contre des per-