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JOIRiXAI, 1)1! LA FLANDIt
SAMEDI, i4 MAI i836.
N° 1 a.
(XIX™ Année.)
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OUVERTURE DES PORTES
D1 LA VILLI.
Du ir au 3i mai, 4 heures
FERMETURE DES PORTES
Dl LA VILLI.
Du au i5 mai8 1/2 heure t.
£jj
L'an 1641 le 12 mai, le comte de Strafford,
ministre d'étatest décapité, Londres. Son
crime était d'avoir montré trop de fidélité son
roi, au malheureux Charles I". Dans le com
mencement des troubles funestes qui amenèrent
la terrible catastrophe de ce princeil lui avait
conseillé le seul parti capable de le sauver,
le parti de la vigueur et de la fermeté. Charles
eut la faiblesse de ne pas l'écouter et la fai
blesse encore plus grande d'abandonner son
ministre la fureur de ses ennemisqui s'es
sayèrent par ce meurtre en commetre un plus
effroyable. Charles, dans la suite, se repanhr
de cet acte de faiblesselorsqu'il montra sur
l'échafaud.
1809, le i3les troupes françaisescom
mandées par l'empereur Napoléon Jont leur
entrée dans la ville de Vienne, capital de l'Au
triche. Le 10 maineuf heures du matin,
Napoléon avait paru aux, portes de Vienne avec
le corps du maréchal duc de Montebello. C'était
la même heurele même jour et un mois juste
après que l'armée autrichienne avait passé
l'Inn....
841 le 14, les Normands signalent leur pre
mière irruption en France par l'incendie de la
ville de Rouen.
Il E h 5 L E.
Ypres, 14 mai.
Dans un article relatif quelques désordres
qui avaient eu lieu h l'Eglise de S'-Nicolas,
plusieurs circonstances furent éronées qui ag
gravèrent le récitet qui furent postérieurement
trouvées contraire la vérité. Il n'y avait eu
notamment ni volni bris de troncs, ni violence,
tout se réduisait a quelques inconvenances, très
Llamables sans doute, de deux ivrognes. De plus,
par une méprise vraiment déplorableil fut dit
que les deux perturbateurs étaient des sous-
officiers des cationniers, ce qui était entièrement
faux. Les sous-officiers de l'artillerie voyant, cet
article, se considérèrent comme autragés par la
désignation indéterminée qu'il contenaitet dé
posèrent entre les mains de M. le procureur du
roi une plainte en calomnie contre notre éditeur
responsable. D'un autre coté, celui-ci ayant
acquis la conviction que c'était sans aucune vérité
ni fondement que le journal avait fait planer
des soupçons sur des artilleurs, et que les rap
ports qu'il avait reçus a cet égardétaient totale
ment fabuleux et faux, s'empressa de rectifier
dan« deux articles successifs tout ce qui pouvait
atteindre les militaires de l'artillerie. Il fit plus
et pour prouver aux sous-officiers de cette arme
qu'il n'avait aucunement voulu les atteindre, il
déclara qu'il était prêt a fournir telles explica
tions qu'il jugeraient nécessaires. Les sous-offi
ciers, satisfaits de ces procédés, ont retiré leur
plainte. Ainsi se trouve rétablie la bonne intelli
gence qui n'avait cessé de regner entre la garnison
et notre feuille, et qu'une méprise fortuitemais
absolument regrettable, venait de rompre. Nous
n'avons jamais déployé des couleurs autre que
celles de la patrie, il était impossible qu'un état
d'hostilité contenait d'exister avec une fraction
de ceux qui servent sous les mêmes bannières.
Nous prions les journaux qui ont répété notre
article du 4 mai commençant par ces mots: un
vol sacrilège etc. de repéter également l'article
qui précède.
Bruxelles, 11 mai.
S M le Roi a fait le 8 dans la matinée une
visite son grand écuyer, M. le général de
Ghasieleer, qui se trouve en ce moment gra
vement indispose; M. le général a été dit-on,
profondément touché des marques d'intérêt
et de bienveillance, que S. ftl. lui a témoi
gnées en cette circonstance.
- On fait daus ce moment le relevé des
employés des ministères qui ont leur domicile
en dehors de l'enceinte de la ville de Biux-
elles. Le gouvernement a, dit-on, l'intention
de preodre un arrêté qui oblige tous ses em
ployés aux administrations centrales avoir
leur domicile Bruxelles. Cet arrêté serait
basé sur l'article 1 26 de la constitution qui
fixe le siège du gouvernement dans celte ville.
Les nombreux changeaiens de domicile que
la plupart des employés du gouvernement
ont effectué depuis quelque temps, paraissent
devoir être le motif de celte mesure, qui per
drait en quelque sorte de sa sévérité par sa
généralité. (Courrier.)
- Il a été,ce que nous croyons, envoyé
il y a un an, une instruction aux autorités
locales des provinces, sur les moyens em
ployer pour rendre la vie les personnes
asphtxées par submersion. Celte mesure ne
paraît avoir jusqu'ici atteint que très impar
faitement sou but pbilaolropiquecomme le
démontrent des exemples fiéqueuts. Il serait
désirer qu'indépendamment des autorités,
tous les employés mêmes les plus subalternes,
chargés d'un service quelconque sur les ri
vières ou les canaux, les habitans riverains»
les bateliers même en reçussent gratis des ex
emplaires, car il ne peut guère être utile que
cette instruction reste déposée dans les cat tous
de la régence d'un village souvent éloigné de
plusieurs lieues d'un canal ou d'une rivière.
Nous citerons l'appui de celle opinion le
fait suivant, rapporté par un journal de Liège:
Un malheur déplorable est arrivé le 7 la
Bovetie; une mèie de famille, l'épouse de
J. P. Jacquet, âgée de 43 at)S> &'est noyée.
Vers sept heures du soir cette femme, en
voulant puiser de l'eau avec un seau dans le
biez de Bornimolin, a été entraîné par le
courant et a disparu. Sa petite fille, âgée de
trois ans, témoin du fait, s'était avancée dans
la rivière et tendait les bras vers sa mère;
cette pauvre enfant ne pouvait rien de plus
pour la sauver. Le sieur Louis Marie, contre
maître de la papeterie de MM. H. Renoz et
Come.averti par les cris de la petite fille,
s'est jeté aussitôt l'eau, et l'en a retirée au
moment même où sa situation était des plus
critiques. 11 se disposait la rendre sa fa
mille, quand les spectateurs ont aperçu le
seau surnageant, et ont compris qui s'était
passé. On a fait aussitôt les recherches les plus
actives, et après un certain temps le sieur
Marie, dont le zèle ne s'était point ralenti, a
retrouvé le corps de la mère dont il avait
sauvé l'enfant. Nous devons mentionner ho
norablement M. Simonis quiaidé de son ne
veu, est arrivé avec son bateau aussitôt qu'il
l'a pu et a rendu de grands services. Ajoutons
une réflexion, pénible faire: après l'événe
ment on a, par suite d'un funeste préjugé,
suspendu la femme Jacquet la tête en bas; il
paraît que malheureusement on n'a essayé
aucun autre moyen pour tenter de rappeler
celte infortunée la vie.
- On a imprimé et distribué la chambre
des represenlans les avis motivés des chambres
de commerce d'Anvers, OsteDde et Bruges,
sur le projet de loi au sujet de primes pour
les constructions navales. Ces avis sont géné
ralement défavorables, surtout celui de la
chambre de commerce d'Osîende dont tous les
membres ont personnellement signé. La cham
bre de commerce d'Anvers a été partagée. On
regarde généralement le projet comme favo
risant les acquisitions de vaisseaux étrangers
au détriment des constructions indigènes.