JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. L'abonnement ce Jouirai, estpour les Prix des Insertions en Petit- villes et arrondissem. deCourtrai et d'Ypres, Romain, 17 et. par ligne; et de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute toutes celles en-dessous de 6 ta Belgique, franc de port par la poste. lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES 01 LA VILLi. Du r* au 3i mai, 4heures. FERMETURE DES PORTES Dl LA VILLI. Du ir au 3i maig heures. MCtltetl}>cA L'an i536, le ig mai, Henri VIIIroi d'Angleterre Jait décapiter. Anne de Boulen, sa seconde femme. - Anne de Boulen fille d'un gentilhomme anglais, avait suivi la cour de France Marie d'Angleterrefemme de Louis XIIelle fut ensuiteJille d'honneur de la reine Claude, femme de François Ier. De retour en Angleterre elle y porta ce goût pour la galan terie dont on tenait école la cour de France. Henri VIII la vit et en devint éperdûment amoureux. Anne de Boulen, d'un enjouement et d'une liberté qui promettait tout, eut pourtant l'adresse de ne se pas abandonner entièrement et d'irriter la passion du roi, qui résolut d'en faire sa femme. Ce fut alors qu'il se sépara de Catherine d'Aragon par ce fameux divorce cause fatale du schisme d'Angleterre. - L'amour avait placé Anne de Boulen sur le trône, l'a mour l'enjit descendre. Parmi sesfilles d'hon neurJeanne de Seymour frappa les yeux de Henri par sa beauté. Dégoûté de la reine, il veut mettre cette file sa place il la fait condam ner, avec son frère, perche la tête pour crime non avéïé d'incesteet pour crime aussi mal prouvé d'adultète. Elle n'était coupable que d'avoir entendu de ces choses fatteuses qu'on dit toutes les femmes, et qu'une reine vertueuse veut entendre, quand l'enjouement de son esprit peimet quelque liberté ses courtisans. - Ce n'était pas'la première tête couronnée qui pé rissait tragiquement en Angleterre, mais ce fut la première qui mourut par la main du bourreau. - Henri ft en quelque sorte l'apologie d'Anne de Boulen, en épousant, le lendemain de l'exé cution, J eanne de Seymour, qui mourut au bout d'un an, de l'opération césarienne que le roi lui ft faireen disait: a Je trouverai bien assez d'autres femmessi celle-là meurt. 1217 le 20, bataille de Lincoln qui ôte un prince français la couronne d'Angleterre. - Les Anglais s'élarit révolté contre Jean-Sans-Terre avaient appelé au trône Louisfils de Phi lippe-Auguste, roi de France. Louis était des cendu en Angleterre le 21 mai 1216, etavaitété couronné Londres quelquel jours après; mais la mort du roi Jean ayant éteint le ressentiment des Anglais contre ce prince ils se tournent aussitôt du côté de son fis Henri III Louis est défait la bataille de Lincolnle 20 niai 1217 et perd sans retour le trône d'Angleterre. Il monta sur celui de France six ans après sous le nom de Louis VIII, après la mort de Philippe-Auguste son père. 1420, le 21, traité de Troyes, qui élève un roi <F Angleterre sur le trône de France. - Isabelle de Bavièrefemme du roi Charles VI, et Phi- (0 Je.m-Saus-Terre avait révoqué la grande cliarte qu'on i avait torcà d« aigcer «n I2iâ. lippe duc de Bourgogneégalement animée par une haine irréconciliable contre le dauphin conçurent le projet de lui fermer le chemin du trône afn de l'en exclure plus sûrementils frent alliance avec Henri Vroi d'Angleterre. Le malheureux Charles VI est amenél'an 1420, Troyes, où le 21 mai, il fait, avec le roi d'Angleterre le traité le plus infâme et le plus funeste la France. Deux articles en forment l'essence par le premier Charles donne au monarque anglais sa fi le Catherine en mariage; par te secondil le déclare régent du royaume et héritier de la couronne de France, l'exclu sion de toute autre personne de la famille royale. - Le roi d'Angleterre épousa la même année Troyesla princesse Catherine il vint ensuite Pariset s'étant fait remettre le Louvre, la Bastille et le château de Vincennes, il régna sans contradiction dans le capitale. - Le dauphin, Cité la table de marbre y fut condamné par contumacebanni perpétuitéet déclarépar arrêt du parlementindigne et incapable de succéder ta couronne. Il appel/a de celle condamnationdit un ancien, Dieu et son épée. Il régna dans la suite sous le nom de Charles VU mais ce fut par une révolution encore plus étonnante que celle qui l'avait pi é- cipité du trône. On sait que cette révolution fut l'ouvrage de la célèbre Pucelle d'Oiléans. li Fa la G I Q F F. Bruxellesig mai. 11 est beaucoup question de la formation d'une grande société anonyme, celte fois toute dans l'iutérêi d< s classes les plus nombreuses; il s'agit d'établir Bruxelles une brasserie colossale, du genre de celles qui existent Londres, dans plusieurs villes de l'Angleterre et de l'Allemagne. La masse des capitaux roulant, l'indroduction des procédés de fa- biieaiiou les plus nouveaux et les plus écono miques pi omettraient cette société d'opérer une réduction considérable sur le prix de la boisson préférée par le peuple. - Malgré l'état de quasi-guerre qui nuit nos lelatious avec la Hollande, ce pays offre toujours des debouebés précieux notre iudustrie, particulièrement aux mécaniciens cousu ucteurs, la semaine derniere une machine vapeur de la foice de cinquante chevaux a été dirigée de Liège sur Anvers, pour être conduite Amsterdam; une autre s'achève Bruxelles, destinée pour Harlem un bateau vaprur est commaudéau mèmeétablissemeut par un industriel belge, émigré depuis t83o. Enfin après avoir visité tous les grands ate liers anglais, un personnage influent la cour de La Haye, est venu Bruxelles voir fonc tionner le bateau dragueur Saint- Michel convaincu par les résultats, il a adressé son rapport au ministre des colonies, lequel n'at tend plus que la régularisation du crédit pour ordonner la mise en construction de trois bateaux dragueurs, destinés creuser le port et une partie de la rade de Batavia, aujourd'hui inabordables aux plus petits navires de com merce. Mercure. - On remarque que les talus du chemin de fer au sortir de Vdvorde vers Malines sont composés d'un sable mouvant qu'on a peine contenir. H suffirait, comme eu Hollande et aux environs de Bordeaux, d'y semer le carex arenarial'arundo arenaria ou l'a- lymus arenarius, her,bes qui soûl liés com munes dans le pays et dont les semences se trouvent chez les marchands de graines. - Deux fabriques de sucre de bilteraves vont être établies Tirlemonl. Chacune aura une machine vapeur haute pression. - S. A. R. Mme Adélaïde d'Orléans, accom pagnée de la princesse Marieparlirout le t8 5 heures après-midi du palais de Laekert pour retourner Paris, - L'affaire de Ducarla continue toujours la haute cour militaire; on u'a pas encore achevé l'interiogatoire des témoins. - C'est M. Adolphe Roussel qui soutiendra la haute-cour la plainte de M. le colonel Huybrechts contre M. le colonel Chapélié. Celle affaire est fixée au 6 du mois prochain. - La diligence de la société Ladite et Cail- lard a été totalement incendiée, il y a trois jours, 4 1 ieus de Paris. On assure que cet incendie a été causé par des étincelles échap pées du cigarre d'un voyageur. Tous les efforts que l'on a fait pour empêcher les progrès des flammes ont été inutiles. - M. Buyse, échevin de Coutrai, qui depuis quelques temps avait donné de nombreux signes de démence, s'est brûlé la cervelle le t3 courant. Le aderlanderqui donne cette nouvelle, rapporte en même temps le suicide du sieur Blaume, ex-bourgmtstre Wevel- ghern, suicide qu'il attribue pareillement la démence. - Oa assure que l'on travaille au ministère des finances uu tableau authentique et dé-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1