taillé des navires appaitenant la marine
marchande de la Belgique. Chaquenavire neuf
ou virux sera qualifié d'après ses lettres de
mer, pour l'espèce de sa construction. L'em
ployé chargé de ce travail, est depuis long
temps nanti de tous les docuraens nécessaires,
il faut qu'il ne comprenne pas l'importance de
sa mission, ou qu'il éprouve de grandes diffi
cultés l'accomplir, autrement il ne laisserait
pas notre marine base vital du commerce,
sous l'arbitraire deprécialeur d'un agent
étranger qui cote et qualifie les navires comme
il l'entend, et par là cause le plus grand pré
judice aux armateurs dans leuis opérations
d'assurances qu'ils sont aujourd'hui forcés de
faire l'étranger. Un acte officiel mettia fin
Ce grave inconvénient, auquel il est on ne
peut plus urgent de rémédier. Mercure.
- M. le baron N. de Rotschild, de Londres,
passera Bruxelles vers la fin de ce mois,
avec toute sa famille, se rendant Francfoil-
sur-le-Mein, pour assister aux noces de M.
Lionnel de Rotschild son fils. Tous les mem
bres de celte illustre maison se trouveront
réunis dans leur ville originaire. On croit que
M. de Rotschild, de Paris, vieudra joindre
son frère ici, et qu'alors, si la loi d'emprunt
de 3o millions est votée, ces deux grands
banquiers pourront nous laisser des traces
financières de leur passage. [Mercure.)
- On écrit de Namurle 18 mai
Le Roi et la Reine doivent arriver en cette
ville le 23 de ce mois, la députation des états
offrira un bal, au nom de la province, L.
M., pendant leur séjour Namur, le 25,
l'Hôtel de Ville.
- Ou écrit de Mons, le mai:
On annonce que le Roi et la Reine doivent
arriver en notre ville le 25 de ce mois, et
qu'une députation composée de M. le bourg
mestre et de MM. De Bagenrieux et Guillo-
chin est allée Bruxelles prier L. M. d'assister
au bal que l'on se propose de leur offrir le 26.
- Il Vient d'arriver un accident bien déplo
rable la houillière dite de la Grappe près de
Mons. Les eaux ont inondé subitement les
travaux de cette houillière, au moment où ils
étaient occupés par un grand nombre de
mineur Trente-cinq quarante de ces infor
tunés entraînes par les eaux ont été noyés.
Treize autres ont eu le temps de se sauver et
de sortir de la mine. Cet accident a été causé
par l'imprudence des mineurs, qui ont négligé
de sonder, selon l'usage, les nouvelles masses
de bouilles qu'ils allaient détacher, au fond
d'une galerie en exploitation.
- On lit dans l'Echo de la frontière
Au dire de plusieurs voyageurs, qui vien
nent d'arriver Valenciennts, un accident
des plus déplorables serait ariivé dimanche
une des diligence Laffitte et Gaillard, sur la
route de Paris Valencieuues. Vers le milieu
de l'après-midi entre le Bourgel et Louvre,
un incendie se serait manifesté tout coup
dans ladiligence même, au milieu de la grande
route. L'impérial, par laquelle le feu aurait
pris, s'est, dit-on, affaissée tout d'une pièce
sur les voyageurs, et en quelques minutes la
voilure tout entière n'a présenté qu'un mon
ceau de cendres. On ajoute que presque tous
les voyageurs (la diligence était au grand
complet), et le conducteur lui-même ont été
pllis au moins grièvement brûles. On présume
qu'une étincelle, tombée par malheur dans la
vache, lors du chargement,aurait été la cause
de cet affligeant sinistre, le soin même qu'on
aura pris pour comprimer, sous lt^cuir de la
vache, tout le chargement aura en couvrant
le feu pendant longtemps empêché par cela
même que l'on ne pût s'apercevoir en temps
des rogres que faisait l'incendie. Une cir
constance malheureuse, c'est que les portes
rjes voitures actuelles, de toutes les message
ries, ne peuventon le sait, s'ouvrir qu'à
l'extérieur de sorte qu'il a été pendant quel
que temps impossible aux malbeuieux voya
geur, ainsi emprisonnés dans le foyer même
de l'incendie, de se soustraire aussitôt ses
dangers. L'administration qui est chargée de
la police des voitures publiques, va, sans
doute, s'empresser maintenant d'interdire
l'avenir aux entrepreneurs, d'ôler aux voya
geurs tout moyen de se sauver par les por
tières en cas d'accident, maisilest malheuieux
que cette mesure depuis si long-temps récla
mée par les voyageurs eux-mêmesn'ait pas
pu êtie ordonnée plus tôt.
La compagnie des mines de Douchy vient
d'augmenter le prix de la tâche journalière
de ses ouvriers de trente centimes. Celte aug
mentation, jointe celle faite par la compa
gnie d'Anzinva de beaucoup amélioter la
position des ouvriers mineurs de l'arrondis
sement dont l'unie travail contribue si gran
dement la prospérité de notre contrée.
FRANCE.
Paris, 17 mai.
Les conseils municipaux des villes de Dun-
kerque, Boulogne, Gravelines, etc., voulant
donner la philantropique Société des Nau
frages, dont les œuvres sont si méritoires et si
dignes d'intérêtdes preuves de sympathie et
de reoonnaissauce, lut ont voté des allocations
sur leurs budgets.
- On mande de Strasbourgle rt mai:
M. Abarca, évêque de Léon, est arrivé
aujourd'hui Strasbourg. 11 a été immédiate
ment dirigé sur Kehl avec un passeport pour
l'Allemagne.
- On écrit de Toulouse, le ro mai:
Des lettres de la fiontiére affirment que le
ministère français va envoyer au général Bi-r-
nelle des renfoits qui porteront sa division
dix ou douze mille hommes,et 3oochevaux,
et lui promet et outre un million d'argent
comptant pour organiser nne batterie complète
d'artillerie, et pourvoir aux premiers besoius
de ses escadrons. France méridionale.)
- On lit dans le Garde national de Mar
seille du 10 mai:
Une lettre de Naples annonce que le minis
tère des affaires étrangères a été vivement
occupé d'une réclamation du gouvernement
français, arrivée par courrier extraordinaire,
et relative aux dommages éprouvés par le
commerce de France, par suite des dioiîs de
tonnage et des quarantaines en usage dans
quelques ports de la Sicile.
- Des plaintes, des réclamations de toute
espèce sont adressées aux autorités de Rome
contre don Miguel Apres le gaspillage arri
vent les dettes, et afin de s'en libérer plus
facilement l'infant a tenté l'emploi de la force
pour reprendre des diatnans mis en gage.
Outre l'argent qu'il s'est fait donner pour -une
expédition jusqu'à ce jour imaginaire, il veut
s'approprier des fonds de subsides et des sous
criptions qui ne lui sont pas destinés, et sa
conduite envers la duchesse de Beira donue
lieu des difficultés graves. Enfin, plusieurs
persounesd'uu haut rang dénoncent des insul
tes, des violences auxquelles on ne faisait nulle
attention laut que des gens du peuple s'en
plaignaient seuls, et le gouvernement papal
ce voit obligé d'intervenir, même de menacer.
- M. le docteur Jules Guériu,directeur de
l'Institut orthopédique de la Muettevient
de communiquer l'Académie des sciences,
le résultai d'expériences relatives une nou
velle méthode de traiter les pieds bols chez
lesenfatis. Cette méthode consiste dans l'em
ploi du plâtre coulé autour des membres
difformes pi éalablemeni ramenés Itur cou-
figuialion n01 maie. Ce moyen, d'une simplicité
extrême et d'une application facile a produit
dans l'espace de cinquante jours de traitement,
des guérisons qu'on n'eut obtenues que diffi
cile- m e n t en un an ou 1B mois par l'emploi des
moyens usités jusqu'ici.
- Une personne charitableet quipar un
sentiment bien honoiable de modestie, désire
garder l'anonyme, vient de faiie verser la
caisse des dépôis et consignations une somme
de 16 000 frdestinée soulager 1rs victimes
des inondations.
- 11 est revenu depuis peu Bouchain un
ancien maréchal-des logis de la garde impé
riale, revenant de la Sibérie où il a passé 25
ans depuis le désastre de Moscou. Il eu a 5o
et les pieds gèles. Ce brave peuse qu'il y a
eucore plus de deux mille Français eu Sibérie.
- La corvette l'Aube, en ce moment en
armement Brest, et qui d'abord était desti
née simplement transpoiter des tioupes a
Bourbon, vient d'être mise la disposition do
général Allard qu'elle transportera Calcutta,
où, depuis long temps, le pavillon de notre
marine militaire n'a pas été aperçu. L'Aube
relâchera Bourbon, où elle doit déposer
une compagnie d'artillerie. Elle doit mettre a
la voiie dans les premiers jours de juin.
- Dix réfugiés polonais, en résidence dans
le Calvados, viennent, sur leur deman<J«>