d etre dirigés sur Pau, pour y être incorporés dans les lanciers destinés faire partie de la légion étrangère. - La commission nommée par les porteurs des fonds espagnols a fait une réclamation pour obtenir que toute la dette étrangère sans intérêt soit assimilée la dette intérieure de même nature et consolidée comme elle en rente cinq pour cent dans trois années. Leur réclamation a été envoyé de Rayneval, notre entbassadeur, par M. Je ministre des affaires étrangères, et tout fait espéier qu'elle sera prise en considération. NOUVELLES D'ESPAGNE. On lit dans le Journal de Paris F.guia est parti subitement d'Ernani le i r, avec une grande partie de ses troupes et de son artillerie. Il était le t 2 Alegria. On assure que ce mouvement a été occa sionné par une maiche de Gordova sur Mon- dragon. Le 1 2 don Carlos était a Villaréaloù il a dû être rejoint par Eguia. Il n'y a plus Emani que quatre bataillons carlistes - On écrit de Bayonnele 1 2 mai Outre les renforts arrivés aux carlistes de Ilernam, le lendemain et le surlendemain de l'affaire de Saint-Sebastien, Casa-Eguia y est arrivé, le 10, avec des troupes qui se mon taient hier un effectif de 12 baiaillons. Ce chef a emmené avec lui 1) pièces d'artillerie. De son côté, le général Evans a fait faire des travaux de retranchement et profile de ceux exécutés par les carlistes sur la seconde ligne qui leur a été prise. Il a reçu des canori- niers anglais qui sont arrivés S'-Sébaslien le 6, sur un bateau vapeur avec le colonel d'arlillet ieespagnole Claveria. Toute l'escadre du commodore lord Hay est attendue d'un moment l'autre. - Les lettres de Bilbao qui vont jusqu'au 4 de ce mois rapportent qu'on venait d'y recevoir la nouvelle d'un secours de 80,000 fiancs accordé par le gouvernement pour la défense de la ville. Cent cinquante artilleurs anglais sont at tendus Bilbao leurs équipages y sont déjà anivés. ANGLETERRE. Londres17 mai. Jeudi, le priuce d'Orange et les princes ses fils ont dîné avec la reine et l'ont accom pagné ensuite au spectacle. Hier, ils ont vi sité ensemble le nouveau palais de St-James. - Le prince de Capoue et miss Pénélope ont été mariés le 7Gretna-Greeu. - Le prince d'Orange et ses fils sont allés visiter aujourd'hui le collège royal militaire Sandbuist. Le gouverneur donnera un grand dejeûner celte occasion. Les lords lliil, Anglesca et d'autres officiers de distinc tion doivent être de la partie. 3 - On apprend par le bateau vapeur le Glascowqui a quitté Oporto le 16, que peu de jours auparavant les troupes de la garnison ont répiimé une émeute qui avait éclaté Amarante en faveur de don Miguel. - On écrit de Lisbonne, le 1" mai: La frégate anglaise tKndymionde 5o canons, est partie hier soir pour aller rallier l'escadre sur les côtes-nord de l'Espagne, où doit également se rendre le vaisseau le Rus- sell de 74 canons, qui se trouve maintenant Vigo. On dit généralement que nos vais seaux vont reprendre aux carlistes Lequeitio, Gœtaria et Plencia. En cas de nécessité ils pourront déployer une foi ce de 1 200 matins, indépendamment des i5o artilleurs qui ont clé envoyés de Portsmoulh par ordre de l'a miral Hay. Le l^iper ainsi que le Caméléon sont prêts partir pour Vigo, la Corogne et le férol. Le bateau vapeur le Terceira est parti pour Opotlo, et le Liverpool pour Cadix. - On écrit de Porto, 2 mai: Hier la populace, aprèsavoir brisé plusieurs objets importés de l'étranger, se porta au couvent de S1-Dominiqueou étaient enfer mées des valeurs considérables appartenant au consul danoisqui avait fait venir ut e giande partie de ces objets, les portes furent enfoncées et l'œuvre de destruction commença. Le gouverneur militaire, bâton de Foula- Nova, ss présenta alors; on voulut d'abord l'insulter, mais le gouverneur, apiès avoir ôté son chapeau et crie trois fois vive la reine! adressa aux perturbateurs une courte allocu tion et leur promit qu'ils obtiendraient le redressement de leurs griefs et une foule d'avantages s'ils voulaient retourner tranquil lement chez eux. Alors ils se retirèrent: toutefois, il y eut plus tard un attroupement devant la douane dont les portes allaient être brisées, lorsqu'une nouvelle apparition des autorités prévint le mouvement. Le soir, la populace parcourut les rues de la ville et extorqua de l'argent un Français qui a ré cemment établi un magasin de nouveautés. Aujourd'hui tout est tranquille eu compa raison de ce qui s'est passé hier. Les mar chands de grains ont été forcés de livrer du maïs 480 reis l'alqueire (3 fr. Avant-hier l'alqueire coûtait 860 reis (5 fr. On attribue la cause principale de cette émeute au prix élevé du pam et l'incapacité du dernier ministère, qui a admis la libre im portation des marchandises étrangèresaprès avoir prohibé toute importation de blé, bien que le maïs ail haussé de plus de 100 p. c. depuis la dernière récolte. Il viei t d'être publié un décret qui autorise l'importation de 400i000 alqueires de maïs; cette mesure est suffisante pous les besoins du moment. Le marché est encombré de marchandises anglaises; chaque jour il y a des ventes pu bliques qui se font au prix d'éuormes sacrifices. Beaucoup de marchandises seront renvoyée» en Angleterre. Standard. Il est certain que la situation politique du Por tugal est loin de se trouver bien affermie on parle déjà Lisbonne et Oporto d'un changement de ministère. Le duc de Terceire, ce qu'on assure, n'est pas satisfait de ses collègues. Nous avons la plus grande confiance dans les intentions patiioliques du duc, mais nous craignons qu'il n'ait pas la capacité né cessaire pour remplir dans ce momentcritique les fonctions de président du couseil. [Cour.) ALLEMAGNE. Francfort 14 mai. On écrit de Vienne, 6 mai: S. M. l'impératrice mère se propose de se rendre Munich dans le courant de ce mois. On assure que le gouvernement impérial est entré en négociation avec celui de Bavière pour la conclusion d'un traité de commerce entre les deux états D'après Ce qu'on apprend, la Bavière s'en est réservé le droit en entrant dans le traité de douanes allemaud. Il est cer tain que l'on élabore ici un nouveau tarif de douanes, et il est probable que l'on s'entend a cet effet dans la réunion de- commissaires de tous les états qui ont adhéré au traité de douanes allemand qui aura lieu Munich. - On écrit de Dresde, le 3o avril Les affaires ont été tellement considérables la foire de Leipsick que la caisse d'escompte a dû être soutenue par uneavatice de 100,000 rixlh que lui a fait le gouver nement. - Ou écrit de Magdebourg, le 10 mai: Ce matin vers onze heures et demie, les ducs d Orléans et de Nemours sont arrivés ici au bruit des salves de l'artillerie des rem parts. lis venaient en dernier lieu de Halber- stadloù ils ont passé la nuit. Une garde d'hon neur a été établie devant Y Hôtel de Londres où ils ont été reçus par lesauiorités civiles et militaires et introduits dans les appartemens qu'on avait préparé pour Jeur réception. L. A. B. s'y sont fait présenter les fonctionnaires civils et militaires par le lieutenant général, comte de Haeke, commandant supérieur de la ville, et elles se sont entretenues avec eux pendant long-temps de la manière la plus affable. Les princes ont passé ensuite devant le front de la garde d honneur établie devant l'hôtel et sont allés visiter la cathédrale, les fortifications et le fleuve de l'Elbe. Retournés avec toute leur suite Y Hôtel de Londres ils ont piis un dejruner auquel avaient été invités les autorités civiles et militaires Après le repas, peudaul lequel les princes se sont de nouveau entretenus de la manière la plus aimable avec tous les convives, et où ils ont exprimé leur reconnaissance de l'accueil qu'on leur avait fait, ils se sont rendus travers une double haie de cuiieux leur voiture et ont continué, vers une heure et demie, leur chemiu pour Brandebourg, où ils couche ront pour se rendre demain jusqu'à Berlin.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3