que ces armemens ne se font nulle part dans une intention hostile contre une puissance quelconque. Nous ajouterons, pour rassurer les amis de la paix, que ces bruits de guerre auraient pu inquiéter, que, d'après ce que nous écrit notre correspondant Londres, par suite d'informations puisées aux meilleures sources, la plus parfaite intelligence règne entre les cabinets de Saint-James et de Saint- Pétersbourg, et que l'escadre anglaise, dont la réunion a accrédité tous ces faux bruits d'une prochaine collision, ne serait destinée qu'à se rendre dans la Baltique pour faire, de concert avec la flotte russe, des exercices pour l'instruction de la marine de deux pays. - Ou écrit de Bois-le-Ducle 18 mai Cette année, une partie de l'armée campera prés de Reyen dans le Brabant septentrional. Ce camp sera commandé par le duc de Saxe- Weimar. Il se composera de deux biigades, la première sous les ordres du général major Destombes, la seconde sous les ordres du colonel Van Quadl; elles comprendront cha cune 6 bataillons d'infanterie. - Ou écrit de Heerden (province de Guel- dre) que le dimanche i5, une réunion de reformés dissidens, dans laquelle le prédicant Brummel-kamp se piéparail prêcher, a été obligée se retirer par la force armée. FRANCE. Paris, 21 mai. Les dernières nouvelles de Berlin annon cent l'arrivée de nos princes dans cette ville, et le brillant accueil qu'ils ont reçu, non seu lement de la famille royale de Prusse, mais encore de toute la population. Les cris répétés de f^ive le roi des Français! F~ive les princes français s'élevaient sur le passage des ducs d'Orléans et de Nemours; et les mêmes acclamations, prononcées en français, les ont accompagnés jusqu'au palais, où leur avaient été prépai és les appar terriens qu'occupa jadis l'empereur Napoléon. S M, leur a suc cessivement présenté les membres de la famille royale et les principaux dignitaires du royaume. Impartial - On n'a pas oublié la mission du prince Lubecki en France. Le 16 et le 17 il a eu de fréquentes entrevues avrc M. le président du conseil, ministre des affaires étrangères, et si nous sommes bien informés, les réclamations de la Russie relativement la dette polonaise sont sur le point d'avoir un résultat définitif qui sera favorable aux intérêts français. {Corr - La chambre des mises en accusation de la cour royale a rendu le 17 son arrêt de renvoi devant la cour d'assises des auteurs ou com plices présumés de l'assassiual commis eu sep tembre deruier sur les époux Maës. Les nom més Pélrus et Logerol renvoyés devant la cour d'assises. La chambre a déclaré qu'il n'y avait lieu suivre contre Catherine Vigneron et la veuve Labesse. Elles seront mises en liberté. C'est le 10 juin que s'ouvriront les débats de celle importante affaire. On présume qu'il dureront une semaine. Plus de soixante témoins seront cités la requête du ministère public. - On nous écrit de Rome, 4 mai: Cinq condamnés politiques vienuent d'obte nir leur mise eu liberté par grâce spéciale de la secrétairie d'état. Cetleclémence a fait uaître le bruit d'une prochaine amnistie générale, qui est d'autant plus probable que les lettres de Napies disent que le roi des Deux-Siciles s'est enfin décidé faire exécuter son décret d'amnistie de janvier dernier, qui jusqu'ici est resté sans effet. L'occupation autrichienne des quatre léga tions coûte itès-cher au gouvernement ponti fical. Aussi a-t-il demande l'évacuation de ces provinces. La cour de Rome s'est adressée pour cela au gouvernement français, carce que l'on dit, l'Autriche n'est pas disposée retirer ses troupes. C.) - On écrit de Trieste, 5 mai L'intensité du choléra est effi ayante dans notre ville, les cas nouveaux s'elèvent chaque jour 3o ou 401 et b mortalité est considé rable; le commerce souffre beaucoup. - M. le baron de Beaumont écrit aux journaux qu'il va proposer la chambre d'affecter aux moyens employer pour faci liter le retour en France des soldats restés prisonniers en Sibérie, la somme de 2,4oo,5oo francs que le ministre demande pour l'admi nistration des finances de la légion-d'honneur. Il déclare que si la chambre ne consentait pas adopter celle proposition, il ouvrira une souscription destinée obtenir ce résultat. Il affecte a cet effet son traitement de légion naire partir du 1" janvier dernier jusqu'au jour que la souscription sera close. - Voici quelques détails sur l'arrêt de renvoi de la cour d'assises rendu par la cham bre des mises en accusation dans l'affaire de l'assassinat des époux Maes Il paraît qu'elle a jugé qu'il y avait char ges suffisantes contre Vancauwenbergher et Logerot: i° d'avoir le 7 septembre 1835 commis conjointement et avec prémédiatiou un homicide volontaire sur la personne de César-Frauçois Maës; a® d'avoir commis conjointement et avec préméditation un ho micide volontaire sur la personne de Marie- Gabrielle Logerol, femme Maes, 3° d'avoir soustrait frauduleusement et conjointement dans une maison habitée, au préjudice des époux Maes, dont ils étaient gens de service gages, une montre de femme en or, un collier de perles avec fermoir et croix en diamans, deux bagues en or, ornées de brillans, trois boucles d'oreilles, ornées de diamans, une pendeloque en diamans, une montre d'or répétition et musique, uue boîte en écaille, une tabatière musique, et diverses pièces d'argent monnayé; 4°d'avoir volontairement mis le feu la maison habitée par les époux Maes, servant leur habitation: crimes prévus par les articles ag5, 296, 3oa, f3o4, 3o6 et 434 du code pénal. Sur la question du vol, il paraît que la cour a écarté la circonstance aggravante d'ef fraction; rien dans la procédure criminelle n'a établi que l'armoire placée dans la cham bre du sieur Maes, et ouverte avec uu Crochet, renfermât les objets volés dont nous venons de donner le détail. M. Regnard architecte de la chambre des pairs, a été désigné pour procéder la levée du plan extérieur de la maisou des époux Maes, et d'un autre plan représentant l'inté rieur de cette maison. Ces documens facilite ront MM. lesjurés i'intelligence de certaines parties des débats, que des explications orales ne peuvent pas toujours rendre très com préhensible. - M. l'évêqoe de Meaux donnaitcette se maine, la confirmation Ferrières, où M. Rolschild, qui comme on sait professe le culte israëlite, a une fort belle habitation. 11 l'a d 'avance, et avant sou départ obligé pour l'Allemagne, mise la disposition du prélat qu'il a invité s'y établir en maître. Ensuite il a fait placer dans l'église de Ferrières, pouf le jour de l'arrivée de Mgr l'évêque, une croix et six beaux chandeliers, plus trois chasubles neuves et très-distinguées. Ce ne sont pas les seuls dons que la paroisse de Ferrières ail reçus de M. de Rotscbild. Il a fait préparer ses frais, le presbytère la maçonnerie seule a coûté 1 200 francs. Il honore et console tous les jours le ministère du respectable pasteur rie Ferrières, en faisant passer par ses mains une partie des secours qu'il donne aux habiians qui sont dans le besoin. UniversRclig.) - On écrit de Malle en date du 27 avril dernier Trois princes persans sont arrivés ici jeudi dernier sur le bateau vapeur de S. M. s4frican, partie de Beirout le 10 de ce mois. Ils sont accompagnés d'un secrétaire inler prête appelé Assaad-Yacob Nayot, cl d'un autre fonctionnaire dit Icasnader appelé Apaadola- Kan. Ces personnages de distinction sont petits-fils du défunt shah de. Perse et premiers cousin du souverain actuel. Ils fout ce voyage pour rendre visite S. M. britannique, et c'est la première fois qu'ils viennent en Europe. NOUVELLES D'ESPAGNE. On écritsous la date du g mai au Phare de Bayonneque des révoltes ont lieu depuis quelque temps parmi lesbaudesdu prétendant; le 16e de Navarre qui est placé Burulain vient de s'insurger contre ses officiers; la grande majorité des soldats a ctié: Pive Isa belle II! Meure D. Carlos Il en a été de même dans la 5e avant son départ pour le Bastan. Ce mécontentement est cause par l'extrême misère dans laquelle se trouvent les factieux. Tous les jours il arrive des deser- leuts qui viennent se jeter dans les taugs ue

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2