restaurer sa nouvelle acquisition. Avant peu,
Bagatelle sera incontestablement la villa la
plus jolie, la plus confortable et la plus
richement décorée de toutes celles qui envi
ronnent Paris.
- Le 15les princes de Snxe-Cobourg ont
dîné avtc le roi et la famille royale. Après le
dînér le roi, la reine, Mme Adélaïde et les
princes de Saxe-Cobourg ont été faire une
promenade sur l'eau. Le duc régnant de Saxe-
Cobourg, accompagué de ses fils et M. le duc
d'Aumale, sont allées avaut-hier l'Opéra.
- Le nègreEustache Belin, connu par son
généreux dévoument lors des désastres de
8'-Domingue, et par sa fidélité son ancien
maître, propriétaire dépossédé de cette colonie,
est décede Paris, réduit au plus absolu
dénuement Son maître, jusqu'à ses derniers
instans, fut, de sa part, l'objet des soins les
plus assidus. Il le soutenait du fruit de son
pénible travail et lui consacrait toutes ses
veilles. Le prix Moutbyon fut la récompense
de cette vertu uiodeste. Eustache aussitôt en
employa le montant secourir d'autres infor
tunés, ne se réservant rien pour lui. Son dé
sintéressement, sa charité fuient tels, qu'on
ne trouva pas chez iui, sa mortde quoi lui
faire rendie les derniers devoirs. Instruit de
ces détails, le roi, sur la proposition de M. le
ministre de l'iotérieur, vient de décider qu'une
somme de cinq cents francs, prélevée sur les
fonds de ce ministère, serait employées l'ac
quisition d'un terrain pour assurer aux cen
dres de ce vertueux citoyeu une sépulture
honorable.
- Ou a célébré le 16, l'église de l'As
somption, le mariage de M. le vicomte Jo
seph Maison, lieutenant-colonel d'état-major,
fils de M. le ministre de la guerre, avec Mlle
Diana de Domec, jeune demoiselle espagnole,
héritière d'une grande fortune. Un grand
nombre de notabilités du corps diplomatique
des deux chambres, de l'armée, de l'admi
nistration et de la finance, assistaient celte
cérémonie.
NOUVELLES D'ESPAGNE.
Des correspondances de Madrid annoncent
que l'on commençait y parler (et ce bruit
s'était également répandu Paris) d'une sorte
de transaction qui serait sur le lapis, et qui
devait être conclue entre don Carlos et la
reine. Don Carlos doit être maintenant bien
convaincu que s'il peut-être battu sans être
chassé de ses montagnes, il peut également
s'y soutenir et même y vaincre sans pour cela
pouvoir espérer revoir Madrid. Ces considé-
ralions peuvent l'engager recevoir favora
blement des propositions d'arrangement. On
croit que l'Angleterre et la France sont dispo
ser s seconder une telle transaction pour
amener, dans le plus bref délai, la fin d'une
lutte terrible, féconde en carnage et veuve de
gloire. Quant aux ordres du gouvernement
espagnolen vertu desquels il n'aurait pas éié
fait honneur aux traites tirées pour compte de
fournitures livrées la légion auxiliaire an
glaise, il est craindre que ces ordres u'en-
trainent des conséquences fâcheuses pourcelte
légion.
- Le Mémorial bordelais parle d'un pro
jet de mariage entre le fils aîué de don Carlos
et la jeune reine Isabelle II.
- On nous écrit de Saint-Jeau Pied-de-
Port
Le baron de Meer a repris la vice-royauté
et le commandement de la Navarre; le général
Beruelle n'a plus sous ses ordres que sa légion.
On savait que la plupart des Espagnols
avaient vu avec une extrême répugnance
qu'ils ne seraient plus commandés par un
chef de leur nation, c'est pour céder aux
nombreuses plaintes qui se sont élevées que
les choses ont été rétablies daus leur aucreu
état. Mais, d'un'autre côté, on assure que la
légion auxilière a de graves motifs de plaintes,
et le gouvernement français prendra sans
doute des mesures pour les fair e cesser.
- Les lettres de Vittoria ne contiennent
rien de nouveau, les troupes occupent tou
jours les mêmes positions. Ces lettres assurent
cependant que les carlistes construisent de
nouveaux ouvrages sur les hauteurs de Sa-
linas et d'Arlaban. Les troupes semblent
s'étonner de la longue absence du général
Cordova, au milieu de circonstances aussi
graves. Sdes P.)
- On écrit de Madrid, le 7 juin:
Nous croyons que le gouvernement a reçu
par un courrier extraordinaire arrivé aujour
d'hui de Paris, des communications très-
intéressantes. Le général Alava, notre am
bassadeur la cour des Tuileries, a eu avec
le roi Louis Philippe une conférence dans
laquelle ce souverain lui a dit qu'il était très-
satisfait des changemens arrivés récemment
en Espagne avec tant d'ordre et de régularité.
En elFet, le renvoi du dernier ministère et la
dissolution des cortès ont éié conformes la
loi. C'est ce que S. M. le roi des Français a
reconnu, il est permis d'espérer que S. M.
soutiendra le trône d'Isabelle avec tous les
moyens dont la France pourra disposer.
Après cette conférence, notre ambassadeur a
eu une entrevue avec M. Thiers qui s'est ex
primé en termes encore plus explicites.
La tranquillité de la capitale et des pro
vinces continue. L'administration poursuit le
cours de ses reformes dans les rangs des fonc
tionnaires civils des provinces.
- Les dépêches de la Galice apportent
quelques reuseignemeus sur la situation de
celle partie de l'Espagne, où il ne paraît pas
que le ministère actuel ail beaucoup d'amis.
Dans la plupart des cantons, les recrues re
quises pour l'armée ont relusé de partir. Daus
les villes principales, on a forcé les fonction
naires soupçonnés de carlisme, cesser l'ex
ercice de leurs fonctions malgré les ordres
du gouvernement qui les soutient. Un grand
nombre de personnes ont été emprisonnées
Orense, Tuy, Santiago et Monle-Rcy, sur
la frontière du Portugal, par suite des me
nées découvertes entre les bandes de don Car
los et les miguélistes, dont plusieurs ont été
pris sur le territoire espagnol; des dignitaires
du chapitre épiscopal d'Oreuse soDt com
promis. Les Galiciens prétendent se faire
justice eux-mêmes, et organiser aussi eux-
mêmes, la force publique de leur province.
ALLEMAGNE.
Francforti5 juin.
On écrit de Dresde, g juin:
Hier au soir la dépouille mortelle de S. M.
notre bien aimé souverain, a été placée sur
le corbillard du château de Pillnitz surmonté
d'un dais et conduite ici, la suite d'un
nombreux cortège; au moment où le cortège
put être aperçu du haut des tours de la rési
dence il fut salué par le son de toutes les
cloches. Le coi billard, sou arrivée au pont
de l'Elbe, fut reçu par un autre cortège ainsi
que par une dépuration du conseil d'état et de
la chambre des députés, et de là transporté au
son des cloches, entre deux haies formées
tant par la troupe de la garnison que par la
garde communale, dans l'église Catholique
l'entrée de laquelle se trouvait réuni le clergé
de cette communion. Aujourd'hui la dépouille
mortelle du roi et a été exposée sur nu lit de
parade, depuis 11 heures du matin jusqu'à
6 heures du soirdans la chapelle de la croix;
et l'entrée en a été permise au public. A 8
heures du soir le corps de S. M. a été dépose
dans le caveau de la famille royale.
- Des journaux allemands avaient dit der
nièrement que le voyage projeté de l'impé
ratrice de Russie Berlin n'aurait pas lieu.
C'était une erreur. Ou écrit aujourd'hui
d'Elbing, le 3r mai, que plusieurs voilures
appartenant cette princesse ont passé par
celte ville et qu'on a appris que l'impératrice
elle-même avait quitté Pélersbourg et s'était
embarquée boid du bateau vapeur Ls-
chora.
- On écrit de Vienne, g juin:
Demain, les princes français rendront leurs
visites d'adieu, et ils nous quirteronl après-
demaiu pour retourner en France. Ils iront
d'abord par Klagunfurt. Verone et Milan,
où ils s'arrêteront quelque-temps ils se di
rigeront ensuite sur Turin et de là sur Paris.
w/touceA
Maendag 27e11 juny i856, ten g uren voor-
middag ral'er aen het boedel liuis van Louis
Toussaert, gefailleerden koopman Kassclstraet te
Yperen, openbaere Venditie gehouden worden,
van aile de Meobels, bestaende in tafels, stoelen
commode, bas-buffet, coflers, beddingen, men Me
linwaert bedbakken, gleyze en aerdewerk, t >02
fustagien, idele flesschcn, roode en witten wyn,